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Nous sommes captifs
au bord d'un précipice
Encore un songe
Cracher sur leurs mensonges
Regarde bien, nos voeux sont vains
sublime chemin devient stérile terrain
et demain je sens que je ne ferais rien
J’avais de grands desseins mais l’inaction me retient
Oublie mon mot, il n’est qu’un râle
par mes sanglots je tombe et je sens le mal
Tu n’es plus toi même, j’en fais mon problème
je me perds la confusion opère et sème ses graines
Sale sentiment de frustration
le monde en compétition, j’en suis absent
Je ne suis plus ces insouciants indécents
je resterais seul avec la petite main que je tends
Je regarde tomber les gens
je sens s’effriter mon coeur
les valeurs de nos marchands
nous effacent dans le déshonneur
Je regarde tomber les gens
je sens s’effriter mon coeur
Si loin des affaires du temps
quand leurs intérêts m’écoeurent
Je regarde tomber les gens
Je ne m’y fais pas
Désespéré des influents
je marque le pas
je déplore notre division
mais j’y prends part
de jugements en déraisons
Je deviens mon cauchemar
Elles paraissaient si belles
nos trois valeurs officielles
Se sont avérées infidèles
captives aux mains de nos sentinelles…
Soudain une promesse m’inspire
Prendre le temps de réfléchir
à la faiblesse de mes désirs
centrés sur un futile plaisir
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Le mot est lourd, vidé de sens
quand un bruit court vers une absence
Place au silence dans l’arrière cour
Nos deux vies dansent le fleuve amour
Devenir défait
Les traits tirés
les yeux cernés
Arrache ces pages.
Le mot revient, ma solitude
Par son venin, ma désuétude
Je me souviens par habitude
que je deviens une attitude
Déchire l’image.
jamais léger
ta volonté
évaporée
Le mot revient, ma solitude
mais cette fois, je m’en libère.
Ces carcans qu’il m’impose.
La chute que tu m’offre.
Les cancans de ses proses.
Je referme le coffre
et cette fois, je reste ouvert.
Le mot devient mon altitude.
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Les sueurs de mon âme
ont vidé le bocal.
Des larmes devenues lames
sur mes lubies picturales.
L’horreur subliminale
de l’époque actuelle
a vu s’ouvrir le bal
des crimes concurrentiels
Les saveurs de mon être
s’évaporent sans allure
lorsque toutes mes lettres
s’expédient vers un mur
La rumeur se dévoile
son pas est menaçant
elle déchire la toile
des rêveurs insouciants
La parole officielle
berce les ambitions
incendiées sont les ailes
de l’intime conviction
Les motifs de mon cri
s’effacent en silence
Il ne reste qu’un bruit
déchirant ma cohérence
Ici, l’errance des jours
la silhouette du monstre
de l’absence aux retours
La rencontre du monstre
La défaite est en moi
jusque dans mes entrailles
se love dans mes choix
dissimule aisément ses failles
Et je parle et je parle et je parle…
mais je ne dis rien!
Et je pars et je pars et je pars …
mais je reste là.
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Courir et te croiser
Souffrir du vent mauvais
Refuser le repos
Un regard sans le mot
Ailleurs et nulle part
Mon heure est un départ
Mon phare en désertion
Un Fard à illusions.
Attendre et s’évanouir
Etrange temps d’absence
Un ange et un silence
Entendre un souvenir
L’éphémère a raison
où je meurs d’émotions
où n’est qu’un horizon
mon amour éternel
Défilent les saisons
Hurlent quelques lésions
de lointaines liaisons
Les yeux clos à mon elle
Ce sentir est tenace
Cette peau que je tends
se sublimera, hélas
avant d’avoir eu vent… de toi.
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Je guette l’horizon depuis toujours. Le temps d’un songe, je tourne le dos à notre océan d’images pour me livrer, entièrement nu, à l’océan immense des sentiments humains. Le temps d’une immersion au fond d’un bassin, je me libère de la pression du monde. Je guette l’horizon depuis toujours.
Trente ans. Je passe au travers des journées tel un fantôme. J’ai oublié de vivre. Le sentiment de n’avoir d’autres choix que de chérir ma solitude pour éviter de libérer le hurlement de ma soumission.
Une plongée dans le fleuve des solitaires. Mon errance. J’apprends à ne pas y sombrer. Voguer sans s’épuiser car atteindre une rive ou un confluent de ce fleuve peut être long. J’erre avec un but. La branche. Cruciale. Ce que je convoite a un nom. Je savoure ce nom entendu, autrefois, dans une chanson. Il nourrit mes songes et fait saliver mon coeur. Je guette l’horizon depuis toujours. Voguer un jour sur le fleuve Amour.
Je guette. J’attends. Confus, j’avance aveuglément d’un pas. Pas plus. Ce pas libère des peurs incontrôlables. Ce pas demande du courage. Le courage de fuir. Le courage de vivre. Je m’arrête, me retourne et recouvre la vue. Un dernier regard puis un autre. Un sempiternel dernier regard sur les ornements de ma propre existence. Des images plus futiles les unes que les autres.
Dans les vestiaires, échanger des salutations furtives avec mes collègues. Débuter une énième journée de travail, pousser la porte de l’entrepôt et sombrer dans le vide des actions répétitives. L’odeur de la marée. Pendant plusieurs heures, réceptionner les caisses de poissons, les trier et les charger dans différents camions aux multiples destinations. Les heures passent. De nouvelles salutations furtives. Retour à demeure. Les jours passent. La solitude du corps est peut être la plus dure à accepter. Sortir. Le comptoir. Les heures passent. Rentrer au bras d’une inconnue désirée par l’ivresse. Combler une solitude et en exacerber le poids des autres. Réveil brumeux. Prétexte d’une journée chargée. «Tu dois partir. » « Tu m’appelles? » « Non. » « Connard! » « Oui je sais. » Scène risible de têtes baissées. Détresse. Culpabilité. Inertie. vide. Les heures passent. Les jours passent et se répètent. Aucuns de mes choix actuels ne me fera nager ailleurs que sur le fleuve des solitaires.
L’échec en filigrane. L’échec de l’inaction. Je pleure ma vie. Je n’agis pas pour quitter ce qui ressemble de plus en plus à une impasse. « Je ne suis pas à plaindre. Je suis à blâmer. » Peut commencer alors la longue tirade de l’auto flagellation. Toujours plus simple que la révolution d’un quotidien. Ce soir, j’épouse le désespoir mais me jure de le combattre jusqu’à ce que la mort nous sépare.
L’échec doit s’oublier. Dimanche au bord de mer. 11 Février. Le vent claque mon visage tordu par les regrets. Mes yeux guettent une échappatoire. Un énième songe pour ma vie sans étincelles. A t-on besoin d’en faire, des étincelles, pour être quelqu’un? Toujours seul. Toujours quelqu’un? L’échec rôde encore en mon coeur.
La solitude me berce encore. Mon habitude. J’ai tant cherché à vous plaire. Plaire à tout le monde. Je le cherche encore. Je suis donc seul. Seul parmi tant d’autres. Suis-je si loin de la goutte d’eau que je laisse perler sur mon épaule? Fermer les yeux. Suspendre le temps. Doucher mon corps jusqu’à mes pensées les plus profondes. L’abstraction m’enlace. Doucher mon coeur. Si abstrait que le vide me happe. Happé. Echoué. Ce texte reflètera mon sentiment le plus tenace. Seul le naufrage est promis à mes errances verbales. Un naufrage sans bruit, sans témoins et sans larmes extériorisées. Ma souffrance est absurde et peut être sanctionnée.
L’échec rôde encore en mon coeur.
Voguer un jour sur le fleuve Amour.
J’entends si souvent que les contraires s’attirent. Ce que j’en dis. Les contraires m’étirent. Un supplice ancestrale que m’infligent mes sentiments. Je suis le martyre de mes luttes internes. Le désespoir ou l’espérance. Je proclame quotidiennement une trêve par immersion dans un bassin d’eau froide. Mon symbole de la neutralité. De l’eau puis de l’air. De l’air puis de l’eau. Je simule une noyade comme un pied de nez à celle que je subis dans l’océan d’images sociétales. Je m’imprègne. Cette eau est mon parfum de l’oubli. L’oubli de mes contradictions, de mes postures bancales, de ma tristesse latente et de bien d’autres traits fidèles à ma condition. L’oubli du monde tel qu'il est, avec ses coins majestueux qui ne le sont qu’à la mesure du délabrement de leurs coins opposés. L’oubli des discours hypocrites applaudis par la foule. L’oubli des antagonismes étouffants nourris par les critères éphémères d’une réussite sociale.
De l’air puis de l’eau puis l’oubli.
Un sourire. Authentique. Un seul sourire peut sonner le glas de ces mots insignifiants. Un sourire et s’assèche le fleuve des solitaires. Un sourire et s’effondrent les parois du labyrinthe qui mène au fleuve Amour. Un sourire et je t’aime…
…en tout sourire sommeille une ode à la vie.
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Tous les jours je me ressource au sein de mon refuge
pour y entretenir l'espérance sans subterfuges.
Je chante pour lutter contre leur décadence
pour éviter ma déchéance.
J’élabore des notes et un songe
je ne supporte plus leurs putains de mensonges.
Je me laisse aller au son des pianos
pour ne plus vénérer leurs faux héros
Je mets mon coeur dans mes propositions
je reste à l'écart de leur déflagration
Les villes sont envahies
par les défilés du plaisir à tout prix
Au coeur de leur absolu
je suis venu j’ai vu je suis déçu
Je constate dans nos rues
que nous sommes tous tellement confus
Nous avons surement trop écouté la mélodie de notre époque
Maintenant il va nous falloir contrer leur stratégie du choc
Je ne tiens pas sur un fil
je ne suis pas funambule
je reste dans ma bulle
où des mots fuyants érigent mon ile
Je veux éviter le naufrage
je ne sais plus endurer
cette noyade prolongée
dans leur océan d’image
et tout s’effondre autour de nous
le coeur et le monde se désavouent
je reste cloué au sol par la force de poids
que seule ma compagne pourra faire voler en éclats
Une pensée perdue me redonne foi en l'éternel
je me sens moins confus si je me concentre sur l'essentiel
En attendant je terminerais là
mon errance vocale
qui décidément m'est vitale.
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Des euros des faux héros à l’effigie de notre cité
je ne salive plus de devenir son félicité
J’ai ciblé la défaite comme prochaine proie
une hyène, ces joies éphémères
je me dois de rester honnête même dans le désarroi
jeter l’obscène en ré-embrassant mes repères
Je me suis laissé allé sur les terres du réconfort
je n’ai pas arrêté de puiser dans cet authentique trésor
La démence,
une poussière absente
de mes allégeances
à la route consciente.
L'espérance,
lumineuse et confiante,
embrasse l'innocence
d'une âme résistante.
Mon mot regorge de passions
Ma plume a ses démangeaisons…
Mon mot brise mes dévotions
Ma plume déçoit mes déraisons
Focalisé sur mon être
J'assassine mes fautes
J'harmonise mon écrit
Où mon âme se reflète
Ma plume est brute
Ma plume est douce
Elle est changeante,
Irrégulière.
Ma vie débute
Ma vie repousse
Mon indécente
Crise guerrière
Proposition de paix
Aux démons de mon cœur…
Déclaration d’amour
A mes mots salvateurs…
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Je veux emprunter le chemin
où ne sévissent pas les sentinelles
de l’esprit humain
façonnant monstres obsessionnels
Elles ont brouillé les cartes
des raisonnements universels
Elles nous infligent les stigmates
d’un quotidien confusionnel
Je laisse tomber le vice
Je ne fais pas trop de mystères
je peux te dire que je glisse
dans un langage binaire
J’ignore les plus sombres rumeurs
propagées par de vils ignares
car ils peuvent trahir les leurs
pour quelques miettes de gloire
Allons faire chanter la bonté
au lieu de suivre aveuglément les traces des opportunistes
Allons faire danser l'humilité
Contemplons l'être humain avec les yeux d’un alchimiste
je promènerais mon coeur
aux réunions des différences
J’y récolterais le bonheur
d’avoir gouté à l’élégance
Je scanderais les mots des justes
aux fenêtres des gens de robe
Je donnerais mon nom d’artiste
à qui voudrais me jeter l’opprobre.
J’ignore les plus sombres rumeurs
propagés par de vils ignares
car ils peuvent trahir les leurs
pour des miettes de gloire
Allons faire chanter la bonté
au lieu de suivre aveuglément les traces des opportunistes
Allons faire danser l'humilité
Contemplons l'être humain avec les yeux d’un alchimiste
C’est l’essentiel
que je vois dans tes yeux
si je comprend que tu es celle
que j’escorterais vers les cieux
Aujourd'hui mes mots ont embrassé l'éternel
qui embrassent le réel
Car tous mes sanglots ont succombé à l'éssentielqui succombent à l’essentiel
Allons faire danser l'humilité
Je veux contempler l'être humain avec les yeux d’un alchimiste
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Nous voulons de l’idéal, nous avons besoin
de voir les enfants de la panne devant
Nous voulons du partage, oh nous crions
à la mort des mirages de votre communication
Nous voulons vous voir demander pardon
pour une histoire que vous avez entachée de sang
Nous voulons nous détourner de vos images
et voir enfin la vérité dans vos putains de reportages.
Nous voulons que vous redeveniez humains
Vous qui détenez notre destin entre vos mains
Nous voulons de l’apaisement
seulement est-ce encore possible
n’êtes vous pas allez trop loin
dans la confection de vos missiles
Tout a été constaté, la confusion est de mise
Nous voudrions nous échapper mais vous resserrez votre emprise
Tellement d’attaches éphémères comme baillons sur nos colères
Nous marchons au pas derrière le peloton des experts
Je suis seul, ce « nous » que j’emploie ne tient qu’à mon illusion
Car d’un seul de vos claquements de doigts, Vous répandez la division
Je me suis focalisé dans toutes mes chansons sur vos malversations
J’ai les yeux détrempés de voir tous les salons encombrés de vos fictions
t
Tout a été constaté, du plomb opposé à une pierre
de l’or noir, des territoires pour lesquels la morale se meurt
Des massacres ethniques enfermés dans leurs frontières
Des tyrans armés de fusils made in pays libérateurs
Tout a été constaté
Des coups d’états financés pour contracter l'affaire en or
Tout a été constaté
Les droits humains violés au nom d'une ignominie
Tout a été constaté
Des idoles fabriqués pour le culte du corps
Tout a été constaté
La liberté proclamée à l'avénement d'une tyrannie
Nous voulons de l'espérance
stopper notre déchéance
nous avons besoin d'union
de justice entre nations
Nous voulons préserver
nos particularités
et non pas les gommer
au nom de vos sombres projets
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Notre bonté a été mise sous scellé.
La volonté de nuire est exacerbée.
J’aimerais tant sortir du trou noir
Sentir l’apaisement du décor
Quitter les luxueux abattoirs
Abolir leurs funestes accords.
Tout s’effondre. Le temps d’un sourire.
Je n’ai toujours pas succombé
Tout s’effondre excepté leur empire.
Je ne peux toujours pas l’aimer.
Que répondre à l’agonie d’ailleurs?
Je ne l’ai qu’entraperçue.
Que répondre à l’habituelle horreur?
Un silence qui me tue.
Quelques fissures
quelques failles
Des blessures
un feux de paille.
IL n'y a pas de mystères
c'est toujours la colère
qui vient frapper à la porte
l’enfoncer s’imposer de force
J’aimerais tant sortir du trou noir
Sentir l’apaisement du décor
Quitter les luxueux abattoirs
Abolir leurs funestes accords.
J'aimerais comprendre que des stratèges dans l’ombre
animent les pantins de nos écrans.
J'aimerais comprendre que nous avons la force du nombre
et que l'on ne peut plus tricher avec nos sentiments
Nous devrons nous défendre, Le temps qu’il faudra.
Nous trouverons le courage.
Nous devrons nous défendre. La paix au bout des bras.
Nous disperserons leurs nuages
Tout s’effondre dans leur monde contre nature
Tout s’effondre et ils nous veulent au garde à vous
Tout s’effondre donc éloignons nous de leurs murs
Tout s’effondre mais l’avenir est en nous.
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Où? Tout s' ensuit. La direction. L'orientation. Sexuelle, professionnelle, géographique... Tout. Les valeurs. Le parcours. Les regrets. Les remords, l'amour tortionnaire d'un prisonnier. Tout s' érige et s'effondre. Le coeur a perdu ses mains. Les étés succèdent aux automnes, les hivers aux printemps. Les amours se déplacent. Le reste s’efface. Le sens des mots n'est plus
qu'un amas de stratégies que l'on trafique pour ne pas perdre la face.
Une préférence. Succomber à l'absurde plutôt qu'à la déflagration.
Mon voilier est sans mât. Je cherche l’horizon. Je suis convaincu qu’une femme m’y attends. Une âme. Une avenue, des immeubles, mille fenêtres. Elle est par là. Je l’ai déjà croisée. Je ne la verrais jamais. Elle sera l’avènement de ma perdition. Elle m’aidera à mettre fin à mon immense confusion. Pire, elle sera ma rédemption. Elle n’existe pas. Elle est un leurre que je me suis construit seul pour tenir debout. Elle est celle avec qui j’ai vécu une partie de toutes mes vies antérieures si celle ci n’est pas la première, n’est pas l’unique. Elle est un homme. Elle est un chien. Elle est la fin du doute. C’est sur, elle est une source infinie pour mes suppositions. Elle est au large des terres impériales et elle m’attend. Comment partir? Une avenue, des immeubles, mille murs. Je me sens avancer avec le sol au niveau des côtes et pourtant la véracité de mes sourires me semble plus avérée que lorsque je me sentais marcher au milieu des mouettes. Un passé. Ces flottaisons intimes qui dévoilaient mon vide immense quand je pensais témoigner d’une grande poésie cachée dans mes tripes. Ces introspections fidèles au quotidien que je vivais et que je me pressais de partager. Ces grandes argumentations, ces certitudes que je crachais en vers bancales. Mal être, mal de vivre, jalousie intense, tristesse confortable, bavardages mélancoliques ou états passagers. Je me délectais de ma vie terne dans un meublé enfumé et une posture courbé. Quand était-ce? Il y a trois ans peut être. Deux mille ans. Dix amours. Un passé révolu brulé par l’effort quotidien. Une idée persistante. Un refus réfléchi.
Mes élucubrations. Des suites de mots. Une idylle évanouie.
Une croute qui s’effacera d’elle même si l’on évite de la gratter.
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Le jour me dévoile ses éclats
Ma cécité n'est plus
Le voile est tombé là
Sur les cœurs abattus
Je me défais enfin
Des griffes de mon geôlier
Pour déguster le vin
D'une vie raisonnée.
L'équilibre, le retour à la terre
M'Incite à battre ma misère.
Les fous sont las mais restent les rois.
Ils soudoient encore les imbéciles.
Mes luttes sont là au fond de moi
Jusqu'à en cracher de la bile.
Les monnaies circulent à huis clos.
Plus loin, j'érige mon refuge.
Je me ressource au fond de l'eau
Sur les vestiges du déluge.
L'équilibre, le retour à la terre
m'incite à battre ma misère...
Il subsistera
toujours un mystère
caché au fond de mon refuge
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Une bouteille à la mer
Des larmes dans un verre
Le vent tourne, se souvient
Du long régal des chiens
Une sirène dans nos eaux
Chants attractifs
Retrouve nos os
Sur un récif.
Nos valeurs sont violées au bon vouloir des commandants.
Nos lettres sont mortes brulées par leurs intendants
Les honneurs sont tachés par des histoires irréelles
Nos maitres importent les plus dangereux criminels.
Ils nous dirigent vers l'ultime naufrage
Tous les belligérants sont coupables
il nous faudra reconnaitre le sage
pour nous protéger de leur chute inévitable
Sous l’eau d’ici
Abysses de vies
La frénésie
Les cœurs dévient
Une course effrénée
Sur l’océan d’images
Où nos âmes ont cédé
Sous le glas des pillages
Ils nous dirigent vers l'ultime naufrage
Tous les belligérants sont coupables
Il nous faudra reconnaitre le sage
pour nous protéger de leur chute inévitable
Les peuples sont sacrifiés
par les flottes impériales
Hypocrites et sans pitié
Elle se nourrissent de nos râles
Chasse au trésor
Piraterie légale
Retrouve nos corps
Servis à leur table.
Nous sommes touchés
Nous sommes effondrés
Nous sommes bouleversés
Mais nous ne sommes pas tombés
Toujours pas tombés…
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Mes postures sont figées, mes pensées sont soudaines.
Puis-je combattre entre deux peines?
Un corps à corps avec mes doutes
saura peut être dépoussiérer ma route…
Des rimes plates aux phrases sèches,
je vide mon verre sans audace.
Le fond m’échappe ou me délaisse
lorsque je déterre un songe tenace…
La joie d’écrire seulement compte,
laisser de côté les décomptes.
les jours, les pas,
les réussites
restent discret
ou prennent la fuite
Un mot de plus, mon clair-obscur
s'effrite, s'effondre au creux de l'oubli.
Au pied des tours, une fissure,
elle est une ombre ma belle amie.
Un mot de trop, les orateurs
condamnent l'espoir aux rêves éphémères.
Sous les drapeaux, des cris et des conteurs.
Confus, je m'endors, ma raison devient poussière.
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J'ai le pas lent et silencieux
En ce septième jour pluvieux
Je suis un solitaire heureux
De baigner mon cœur défectueux
Je songe aux traits de son visage
Aux mille couleurs de ses yeux
Je souhaite finir mon ouvrage
Dans la parure de l’amoureux
Elle est là...
Je marche seul pour l’instant
En apaisant mes turbulences
Avant que ne finisse mon chemin
là où débute notre existence
Maintenant le moment est venu
Notre calme et notre tempête
Retrouvent l’harmonie perdue
Lorsque nos mains se touchent peut être
Elle est là...
J'ai le pas lent et silencieux
En ce septième jour pluvieux
Je suis un solitaire heureux
De baigner mon cœur défectueux
Je songe aux traits de son visage
Aux mille couleurs de ses yeux
Je souhaite finir mon ouvrage
Dans la parure de l’amoureux
Elle est là...
Nous embrassons nos confidences
sur les boulevards de la vie belle
Le temps nous enjoint au silence
Et libère un hymne éternel
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Je perçois enfin l'avenir au reflet cœur
Où l’Amour n’est pas éphémère
Des Chemins de terre bordés de fleurs
Ces voies succèderont aux déserts
Protégeons-nous ! L’orage arrive
Tout est confus où l’on dévie
Observe la scène de nos dérives
Notre inquiétante frénésie
C'est le jour d’après
Des mots sereins
sont élaborés
et propres à chacun
Endoctrinés et optimistes
rêvent encore à leur apogée
promise par les propagandistes.
Ils ignorent leur chute annoncée.
A l’aube, les vestiges du chaos
Sont survolés par les corbeaux.
Nous restons fidèles à nos valeurs.
Nous entamons une nouvelle ère.
Le jour d’après
Des mots sereins
sont élaborés
et propres à chacun
C'est le jour d’après
C'est L’équilibre
C'est le jour d’après
Nous sommes libres
C'est le jour d'après
Nous avons pris le large
C'est le jour d'après
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Mes peurs me font peur
J'ai l'esprit songeur
Oui je songe
à me prémunir de vos mensonges
Je mettrais des pianos partout.
Je ferais venir les virtuoses du monde.
Aux compositeurs aux mains d’or,
j’offrirais mes yeux submergés.
Je mettrais des pianos partout.
De leurs forces ils illumineront les ondes.
Ces doigts vagabonds, trésors
pour lesquels je pars sans douter.
J’authentifierais ma chandelle
je ferais briller les yeux de ma reine
je rendrais hommage à l’éternel
je chanterais mes joies et mes peines
Je mettrais des pianos partout,
d’un silence égayant une étoile tourmentée
aux envolées idylliques
sur les sommets d’une harmonie.
Je mettrais des pianos partout,
emporté par l'image d’une foule unifiée
Autour d’un symbole éclectique.
Un rassemblement réfléchi.
J’authentifierais ma chandelle
je ferais briller les yeux de ma reine
je rendrais hommage à l’éternel
je chanterais mes joies et mes peines
Je mettrais des pianos partout.
restituer par le jeu les merveilles du temps.
Sur l’instrument de ma mère
J’éterniserais mes larmes.
Je songe à un piano partout,
à relire mon amour sur les courbes du vent,
Une floraison en hiver
le pianiste brandit son arme.
J’authentifierais ma chandelle
je ferais briller les yeux de ma reine
je rendrais hommage à l’éternel
je chanterais mes joies et mes peines
votre commentaire -
Je marche seul. On marche ensemble. Je ne suis qu’un témoin de plus
Dans un linceul ou des décombres, je ne suis qu’un Homme de moins.
Je ne suis qu’un pion sans cervelle sur l’échiquier des initiés
Je n’ai pas d’envie au réveil ; c’est le concert de mes nausées.
Je me comprends, je suis en paix. Je souhaite écrire des mixités. Si mes démons veulent m'enfermer Je veux sourire mes libertés
J’élabore d’abord une stratégie en béton pour me fondre dans le décor et enrayer mon inaction. Je veux savoir leurs désirs, dévoiler leur absurdité. Je me laisse porter par la mélodie de mon époque.
J’écoute les mythomanes en haut des tours
J’écoute qui condamne leur mots obscurs
J’écoute la symphonie de nos amours
J’écoute qui s'illumine dans un murmure
Je doute, je pense à des murs
qui ne méritent que souillures.
J’écoute, j’avance et je cours
où l’humble écrit les discours.
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Je me suis souvenu de ces tristes années/ de ces tendres baisers/ volés à l’abandon/ délaissés par le temps, rattrapés par mon chant/ Une valse aux adieux où danse la mémoire d'un passé sinueux, fragmentée, sans décors.
ma mémoire me cloue au fond d'un trou noir décoré de confusion/ Elle m'éblouit de regrets inouïs et m'assombrit d'un sourire soumis.
Oh oui, c’est dur de ressentir, c’est dur d’inverser les rôles, je sais/ C’est dur de partir au loin, de rester au large et de se protéger/ C’est dur d’avoir des mots/ C’est dur de sortir la tête de l’eau/ en misant sur ses défaites.
Elle me sanctionne si je l'espionne
Ma mémoire s'envole.
Elle raisonne. Je me donne
Je reste cloué au sol.
Il n’y a que des fantômes, je ne sais combler les blancs/ je ne suis plus que du vide en somme je suis devenu si lancinant/ Je ne sais plus quelle est la somme de mes déconvenues/ Oui, je m’assomme de souvenirs confus.
Oui, enfin une certitude/ C’est l’habitude d’être dessous, silencieux/ et les décombres ont étouffé le dernier souffle de raison qui me restait.
Refrain
Je suis retourné sous le poids des mots et la mémoire encore me fait défaut.
Vous ne pourrez pas me retrouver/ ma voie est si longue/ longue comme vos nez qui s'allongent sur nos ondes/ jamais été en phase avec vos mystifications car toutes vos phrases ne sonnent que la désunion/Oh non, ça ne passe pas/Je crache sur nos pas s’ils deviennent des appâts/ Oh non ça ne passe pas./Je m'en vais alors où mon coeur tiendra.
Oh non, ça ne passe pas...
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Mélancolie m'accompagne. Peut être seule à mes côtés. Une force qui m’emmène vers de réels sommets. «Un temps, des milliards d’alliances » me dit-elle aux confins de ma nuit. Une éclaircie.
Ton cœur garde en mémoire ceux qui éclipsent tes peurs. Un chant d'honneur. Au sous-sol, assaille le démon par des larmes de joies. L'antidote de l'effroi. Ces gouttes de vie éteindront ses instincts comme les mots d’un homme pieux terrassent le corrompu.
Mélancolie
Les peines les plus profondes crachent les plus beaux tableaux.
Ma mélancolie est bizarre. Des vices et des histoires. Des livres et des blizzards. Des vies et des victoires. Spirituel. Invisible. Eternel. Indicible.
Les peines les plus profondes crachent les plus beaux tableaux.
Un soir, une nuit. Longue. Longue. L’aube. Toujours.
votre commentaire -
Je ne demande qu’un peu de spiritualité
à croquer, déguster sans retenue
libérer mes cendres au trépas d’un étranger
parcourir des contrées demeurées inconnues.
Je ne veux descendre de mon délicieux nuage
uniquement le temps de réfléchir à mes voyages
J’aimerais donner ma main sans méfiance au premier venu
que cessent d’attaquer enfin les soldats de l’ange déchu
Une pensée perdue
Une destination salvatrice
Une pensée perdue
L'horizon avec une justice
A l'époque du vice
C'est un plaidoyer abattu
Au temps des préjudices
c'est une richesse absolue
J’espère affiner mon oreille en présence d’un sage
réduire à néant les mots de l‘officiel et de son page
Préserver ma fierté ou me soumettre aux allégeances
j'ai préféré voguer sur les flots de ma délivrance
Je songe à la force d’une union spirituelle
d'une première amorce d’insurrection dans l’Empire
que les yeux de l’opprimé, de nouveau s’émerveillent
devant la sublime terre qu’il lui est donné de pétrir.
Refrain
Je voulais me détacher du jeu de mes joies éphémères
je n'ai fait que rechercher du sens pour mon itinéraire
Je n'ai récolté qu'un bâillon sur mes lèvres;
J'ai assisté les mains liées au sacre de l'orfèvre
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Défilé d’imbéciles
Cimetière des funambules
La vanité se défile sur une île incrédule
Le souffle du ciel s’abat sur les braises d’âmes défigurées attendant le déluge
Déraison diluvienne en ce siècle nouveau
Le rire des hyènes étouffe les sanglots
Ma demeure se veut paisible
Elle est loin derrière
Je veux la rendre invisible,
C'est mon instinct protecteur
Les rongeurs terrorisent le boulevard des condamnés aux marches indécises guettées par des sorciers
Je dévoile mes aversions
et chantonne ma solitude
Ils guident mes opinions
Je m'évade par l'absurde
Je marches aveuglément
dans les rues de la contradiction
Je m'efface gentiment
devant leur recommandations
C'est le défilé de l'indifférence, le mépris trompe en y mettant les formes.
C'est un chantier aux idées rances adoptées par leurs normes
Les vipères décrédibilisent quiconque pourrait les gêner
Les sans coeurs se déguisent en serviteurs attentionnés
Les seigneurs localisent les cibles à manipuler.
Les orateurs concrétisent l’asservissement programmé
Les gouvernants nous épuisent en faisant prospérer d'obscures réseaux
La confusion se précise au fil de leurs méfaits, c’est le terrain propice au chaos
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Plane…
Ma force, mon cœur, mes yeux.
Plane…
Des couleurs, une histoire, des silences.
Ma vision vole au dessus des tourments
des chutes libres aux redressements
Plane…
Mes suites, ma plume, mes lignes.
Plane…
Un choix, un effort, une victoire.
Ma vie s’élève emportée par les vents
Elle est un joyau qui épouse le temps
Cajole ton être
comme un amour assassiné
qui ne pense qu’à renaître
de ses cendres éparpillées
Aime…
Est-ce naïf de prêcher l’apaisement des cœurs ?
Aime…
L'amant souffle ses murmures aux récifs de la douceur.
Aime…
Les profondeurs s’éloigneront de l’essentiel.
Aime…
Retiens le sens des mots, ce qui est éternel.
Cajole ton être
comme un amour assassiné
qui ne pense qu’à renaître
de ses cendres éparpillées
Ma vision vole au dessus des tourments
des chutes libres aux redressements
Ma vie s'élève emportée par les vents
elle est un joyau qui épouse le temps
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Plonge au fond du bassin.
Le temps s’allonge.
Des notes et un songe.
En l'honneur des damnés d’un empire infernal.
Des notes et un songe
Aux émotions enfouies sous un voile citadin.
Des notes et un songe
Aux pianistes à l’air triste, songeur et enjoué
Des notes et un songe
Aux longues distances parcourues sous l’eau
Des notes un songe
Retiens ton souffle.
Les chaines explosent.
L'échos des peurs. Le revers d'un trésor
Tes amours perdent le nord
Retiens ton souffle
Les chaines explosent
Repos du cœur. Délice du sort.
Ton âme se remémore.
Ressens le poids de l’existence
allégé par l’accalmie
de tes soupirs…
Respire.
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Je demande à mon coeur si je suis fou
de risquer ma raison, d'embrasser une terre inconnue
Il est mon batteur je ne sais me fier qu'à ses à coups
Toucherais-je le fond en m'engageant à corps perdu
Il me faut lâcher la main de ma solitude.
Je m’écris donc des refrains pour qu’elle quitte mes habitudes.
Je fais chanter mon coeur ses bontés ou ses déraisons
Pour mesurer le bonheur d’échanger des convictions.
Finalement heureux, si je deviens simplement libre,
Je t’invite chaleureusement à partager mes vivres.
Sûrement consciencieux, je poursuis l’apprentissage
Que m’inspire l’existence en parcourant les âges
Je demande à mon coeur si je suis fou
d'embraser ma passion et de me mettre à nu
Il est mon batteur, je ne sais me fier qu’à ses à-coups,
Toucherais-je le fond en m'engageant à corps perdu?
Je te prendrais par la main ; ma dulcinée
Où se croisent nos chemins, où le pas devient concret.
Pour l’instant, tâchés de doutes et de remords,
nos routes mènent au précipice. Elles fuient le réconfort.
Tranquillement alors, je laisse couler ces mots
Qui auraient pu devenir des murs de sanglots.
Passionnément bien sûr, je t’appelle « mon amour »
Si je sais par ton rire que tu rends mon âme sûre
Je demande à mon coeur si je suis fou
de risquer ma raison, d'embrasser une terre inconnue
Il est mon batteur, je ne sais me fier qu’à ses à-coups,
Toucherai-je le fond en m'engageant à corps perdu?
A notre amour intime qui donne de quoi flotter,
Nous offrons son universel dans nos villes illuminées
Nous dansons chaque jour autour de la passion humaine.
Le plus beau point du parcours ; la croisée de nos peines.
Ensemble, deviennent sereins nos discours d’espoirs.
Nous mettons en communs nos récoltes, nos déboires
Je m’isolais quand mes peurs venaient glacer mon corps,
Je te les confie alors, les apaise avec ton cœur
je demande à mon coeur si je suis fou
d'embraser ma passion et de me mettre à nu?
Il est mon batteur, je ne sais me fier qu'à ses à coups
Toucherais je le fond en m'engageant à corps perdu?
J'apaise mes peurs par l'écoute de ton coeur
si mon batteur s'emballe au rythme de tes pas
J'apaise tes peurs en traduisant mon batteur
Mon coeur, ton batteur illuminent nos ébats.
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Je suis venu j'ai vu je suis déçu
Veni, Vidi, Deceptio.
Ici, j’écris sur un monde qui me gêne
Je le décris par mes absences quotidiennes
Ici, je m’écris sur le fil d‘une insomnie
Je prie, je vis, je combats toutes mes folies
L’écrit peut renverser des tyrans
Il peut si peu supporter leur défiance
Toute loi ; tout dogme se font oppressant
Pour celui dont le cœur guide l’existence
Les cris peuvent changer un dessein
Le petit peut ne pas être soumis
Les sans voix peuvent redorer leurs lendemains
Le puissant peut ne pas régir nos vies
Je n’ai vu que bien trop de peine
Dans les yeux de mes concitoyens
J’ai perçu dans chaque larme
La confusion semée par des discours malsains
Autant de balafres à panser en ce monde,
Autant de fidèles de l' immonde
Devant ce tableau, l’hébergeur d’une âme
A courbé le dos sous le poids du luxe occidental
Aux marchands d’illusions ; aux patrons aux mille visages
Aux dresseurs de nations, cessez le feu
Aux rêveurs enfermés, aux esclaves de l’image
Aux Oubliés du pavé, ouvrons les yeux….
Je suis venu, j'ai vu et je me suis effacé
Trop entendu le flux tendu de leurs informations biaisées
La lâcheté me guette, je vis du butin de leurs crimes
et tous les jours je regrette que mon chemin ne soit pas sublime
A l'écart, je veux être, un départ je veux faire
Des écarts, ils commettent, Un cauchemar, ils légifèrent
Leur temps est à la fête, je prolonge mes hivers
Que s'ouvre une fenêtre ou je rejoindrais mon père.
Ce n'est pas une légende ici ce n'est pas épanoui
je suis venu j'ai vu et j'ai voulu condamner
tout ce qui a pu admirer le veni vidi vici
ce n'est pas une légende notre histoire donne des nausées
Autant de balafres à panser en ce monde,
Autant de fidèles de l' immonde
Devant ce tableau, l’hébergeur d’une âme
A courbé le dos sous le poids du luxe occidental
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Si les démons pouvaient laisser nos âmes en paix...
Je me suis taché
Je ne vois plus ou je vais
C’est le son d’un galérien
Je ne sais plus où est mon chemin
Je suis infiltré par le diable
Je suis oppressé par mon mal
Je suis éreinté mais je reste en vie
Je vis et résiste devant le poids de mes vices
Je m’écarte alors dès que j’entends ces langues
Qui dévient, se délient quand sur mon radeau je tangue
Alors Je préfère me tourner vers le père éternel
Je préfère détourner mes ailes du danger, qu’elles s’arrêtent de bruler, j’essaie, je fais tout pour gagner ma dignité
Meurtri devant l'état de notre monde
Dégusté si je m'égare une seconde
la pensée humaine se perd
je la serre fort contre mon coeur
J’essaie d’improviser ma vie comme il se doit
De progresser prudemment, réfléchir mon combat
De contrôler mes cris, juste comme ca
D’échapper au conflit qui est toujours là
Mais le conflit reviens ouais le conflit me prends
Il fait ses va et viens, en ce jour, je me défends.
Je reprends le combat, définitivement
Je n’abandonne pas, je ne balance plus de venins.
Cette fois, pas le choix, je tiens mes engagements
Cette fois je prends mon courage à deux mains…
Je ne veux plus occulter ce qui est naturel
et ne surtout plus goûter à la paresse intellectuelle.
Meurtri devant l'état de notre monde
Dégusté si je m'égare une seconde
la pensée humaine se perd
je la serre fort contre mon coeur
Mais les empereurs de la créance, les toxicos de l'intérêt
doivent assainir leurs influence il en va de notre santé
Il faut qu'ils respectent nos âmes qu'ils ne soient plus si délétères
car aucune de leurs armes ne vaut la richesse du coeur
En attendant leurs tirs, toujours plus traumatisants,
Abattent les sourires, enlèvent parents et enfants
Dressés à cautionner, nous sommes le peuple asservi
Dressés à les mimer, des pantins perdent la vue.
Nous sommes meurtris par notre décadence
Nous sommes meurtris par leurs dénis de consciences...
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Je reste…
J’entends des Hommes respectés revendiquer leurs sombres désirs. L’aberration de l’Homme pressé…
Je vois des Hommes abattus, acclamer leur démocrate. L’aberration de l’oppressé…
Je pars…
Je ne veux plus entendre l’ignorant me persuader de sa « science ». Je ne peux plus me cacher derrière mes épreuves. Je ne sais plus quel est mon rôle ici. Je ne me suis jamais autant connu. Je ne t’en veux pas, tu es triste aussi. Je m’en veux. Tu es triste au fond ; triste telle une fleur ayant vu faner toutes ses sœurs. Tu es belle en fait. Ta tristesse est celle que je ressens. Ton bonheur est de ceux que ma peine supporte. Je m’abandonne. Je feinte la digression. Je m’attaque de questions. Je me tais puis fini par m’endormir. Tu ne me comprends pas. Tu m’interprètes alors. Je t’aime mon frère, mon ami, mon amour, alors ca me va. Mon frère, mon ami, mon amour? Ce sont vous, mes aimants, mes amours, les diamants de ma vie. Pour vous seuls sont les éclipses de mes pensées saccadées, que, parfois seulement, je parviens à ordonner. Je pensais partir, je suis resté.
Je rêve…
Délires hypnotiques, souris vertes et chansons débiles ont bercées nos parcours. Certains ont sombrés dans la tanière du dragon. Pour d’autres, leur bêtise est rentrée en symbiose avec une profonde perfidie. Alors je préviens. Les Sourires machiavéliques ne sont pas admis dans ma sphère. Alors je ne préviens personne, je délire.
Je ne peux m’inspirer de mon inconscient, il est infiltré par les fous. Je suis échec et mat. Je suis parmi les dommages collatéraux de ta course à l’audimat. Le jeu devient dangereux. Le cri du peuple ? Tu t’en fous, toi, le seigneur, mais saches que nos feux brulent et brulerons dans nos foyers. Nos cœurs humains sont, éternellement, plus beaux que vos démons.
Je souris…
Mes joues sont creuses. Je suis en vie pourtant. Alors, ce n’est pas si terrible. Je suis respectueux. Je marche où les langues ne se délient pas. Je marche peu. Je vous aperçois, vos yeux… Il est 5 heures. Tous les camions ont été chargés, c’est la fin de la nuit. Un ouvrier rentre chez lui. Les prostitués font de même. Le transport; où chaque pupille pourrait témoigner d’une tendresse anodine mais n’est souvent que le reflet de la tristesse citadine; le transport décrit la mélancolie des cœurs. Quel jour est-il ? Je ne sais pas, monsieur. Cette femme… Pardon monsieur, passez une bonne soirée. Je vous parle facilement. Je t’invite. On fait quoi ? Veux-tu te joindre à un naufragé sûr de n’avoir plus besoin que de toi pour mettre fin à sa dérive? Un café pour commencer, peut être parlerions nous ? Des mots fragiles ou des mots passionnés, je ne cherche plus. J’ai osé planer sur terre. Du vertige aux libertés, d’une étreinte à tes vertiges, mes questions deviennent légères. Lentement, je te souris mon amour.
Je dors…
« -Je suis dans le cortège, tu me vois ?
- Je veux du fun. La vie c’est l‘aventure.
-Il nous faut de la maille. Il nous faut plus de droit. Il faut bruler leur système. Nous devons être ses court-circuit. Il faut trouver un fournisseur. On va tous les « niquer »! On va leur montrer, nous ! Ouais, ouais…
- On ne peut rien y faire. On n’y est pour rien. Chacun suit son chemin après tout. On n’est pas responsable. On galère tous. On ne peut pas changer le monde. On ne peut que s’adapter et croquer ce que l’on peut sur le grand gâteau d’occident.
Oui, moi je fais pareil mais je finis toujours par me contredire vu qu’au fond, je voulais sûrement me soucier de bien plus que de mon simple chemin. Je ne me surprends plus à gueuler « je vous emmerde » dans chaque recoin de mon crâne aussi souvent que je croise une âme endormie. Je ne me surprends plus à devenir un enragé de la dissimulation, fou d’un bonheur apparent. Je ne me surprends plus à crier contre l’injustice de notre monde tout en en étant un bénéficiaire. Je ne me surprends plus à me trouver détestable, terrifié par mes hontes. Je ne me surprends plus à faire comme tout le monde. Vous me diriez que je dors. Vous me diriez de me réveiller, de prendre soin de mes proches. Vous auriez raison… en partie.
-Chut. T’inquiètes pas, tout va se bien passer !
-Je suis un bon chrétien, j’ai fait des courses pour un sdf et j’ai pris mon pied.
- Le but c’est de trouver un métier et une femme qui nous passionne. Devenir propriétaire. Faire construire une belle petite maison avec tout, piscine pour les enfants, un home cinéma pour se divertir, une bibliothèque de sélections pour se cultiver comme il faut. Faire du sport, spéculer en bourses, céder aux passions de mes idoles, vivre comme je le veux pour les miens. Construire notre petit coin de paradis en fait.
- Les bourgeois, c’est comme des cochons …!!! Et Bla et Bla que ca devient con. Reprends un verre ! Il faut se laisser aller un peu ! »
Oui, ca y’est. La preuve est la. Je peux le dire. Je dors, nous dormons, vous dormez. Mais quelles bandes d’abrutis! Ma plume est pédante? C’est normal, je dors. Je suis un endormi du triste siècle. Alors ? Alors, je vais à l’usine, j’accumule de la frustration, cela grise mes capacités, réveille des haines qu’il est désagréable de ressentir. Je ne sais plus quoi dire… je vous emmerde ?
Je m’ennuis…
Rythme effréné, je touche terre. Je rentre à la ville. Je perds pied. Je touche terre. J’erre dans un jardin public. Virevolte ici deux âmes retrouvées. Un vieil homme est assis tête basse sur un banc posté à l’entrée du parc. Deux passantes s’inquiètent de sa santé. Il rassure d’un hochement de tête. Les passantes s’assoient sur le banc voisin. Le vieil homme se lève et fait marcher ses trois jambes. Lentement, il sort du champ de vision d’un jeune couple allongé au bord du lac. Une scène ordinaire qu’elle lui décrit brièvement. Deux âmes se comprennent. Je m’en inspire. Je respire. Je pars.
Loin, je pleure les astronautes psychiques, échoués sur leurs îles. Je condamne les bouchers de l’esprit humain. Je déplore mes névroses. Je subis ce retour systématique et spontané à ma personne. Je rêve d’union, mais manque de contrôle. Mes émotions s’affolent. Toute ma personne dérive. Mes psychotropes m’isolent. Mes psychotropes me permettent de supporter le tiraillement de mon âme. Suis-je devenu ce que je condamne ? Suis-je ce que je condamne ? Suis-je mauvais de nature ? Ces questions m’ennuient, ne sont que le triste constat de ma chute. Je m’ennuis mais veut sourire. Je dors mais veut rêver. Je pleure d’être esseulé. Je hais mon ridicule. Je perds mon altruisme. Je m’ennuis, tout simplement.
Je bosse. Je haine.
Je suis la chanson. A l’envers, tout en bas, je nous vois. Je m’enfonce, je paie, je suis payé pour payer. Je paie, je paie puis j’achète pour me finir. Jeu futile mis en place, tu dois me voir, ici, tout en bas. Tu ne me vois pas ? Trop bas pour toi ? Je bosse parce qu’il faut bosser. C’est la croyance aveugle de tous les connards qui bossent. Jeu vulgaire, terrain déserté par les sages, la foule est en liesse. L’éternel retour, les peuples sont asservis par le pain et le jeu. Je pleure de notre condition d’Homme transformée. J’oublie tout. Je suis vide. J’effectue ma tâche machinalement. Je ne suis plus un homme. Que suis –je donc devenu ? Les propagandes médiatiques me perturbent. Les relances pour paiement s’entassent dans un coin de ma chambre. Je m’en fous. Je me fous de vous et de votre morale qui ne vous ressemble pas. Je me fous de toutes vos leçons de conduite si vous avez cédés à la bête devant laquelle je résiste depuis des années. Je ne m’aime pas en occident. Je ne vous aime pas. Sous hypnose, je suis aux abois. Personne ne peut m’aider. Comme tout le monde, je ne peux qu’essayer de m’adapter au mieux. Je ne me ressemble pas. Je ne me connais plus. Ce chemin ne me plais pas. J’y suis tel un prisonnier déporté vers une destination inconnue. Je n’ai aucune maîtrise, ici. J’aimerai tant pouvoir m’échapper de cet empire sans ressentir cette cruelle sensation d’être un lâche.
Je salis…
Tout ce que je dis, c’est ici et maintenant que je le dépouille de ses formes. Je suis meurtri par mes « laisser aller ». Je ne vois plus rien. La lumière s’est éteinte. Il n’y a plus de rêves au fond de cette assemblée. De la déchéance y a été aperçu. Je ressens tellement de tristesse. J’entends tellement de voix gémir. Les âmes sont esseulées ici. Certains Hommes ne veulent que ce qui parait beau et dissimule sa futilité. Des mécènes bafouent ce qui est éternel. Des cobayes sociaux sont déshumanisés. Nous sommes pauvres, chacun à notre manière. Sommes-nous vrai ? Je suis las. Je m’entends. Je bégaye ma vérité. J’ai taché cette place blanche de mon incohérence réfléchie.
J’aime.
Sublimation de l’Homme fidèle ;
A son être, en fusion.
Le sacre d’une étincelle…
A ma longue construction.
Intime,
Je soigne
Les reflets
De mon père.
Sévère,
J’éloigne
Le regret
De mes rimes.
Mon cœur bat toujours. Mon corps est entier. Je réfléchis. J’assiste à l’assainissement de mon être et de mon environnement. Les piliers familiaux ne tremblent plus devant l’éloignement. Je comprends les traces de mes frères, de notre père, de l’épouse. Je sais ma responsabilité, ainsi que la limite de mes compromissions.
Je regrette…
Je pense à toi ? Je dis. Nos réalités ont différé. Nos êtres ont-ils continué à se comprendre ? Non, j’en suis attristé, c’est impossible. Sûr, les troubles non dissimulés d’un Homme sont répulsifs à l’inspiration d’une femme, de la femme que tu es. Ma réalité est troublée. Je ne sais la dissimuler. Je pourrais essayer mais… Je suis donc seul. Peut être n’es-tu qu’un autre fantôme de mon passé. Quel sens pour mes sentiments habillés en hyperboles romantiques? La fascination pour ce qui ne peut être conquis ? L’amour impossible? Non, ces questions, je les laisse au gosse de seize ans qui pleurait le père, à l’étudiant qui ne se remettait pas des dingueries révélées par ses anciennes passions. Choqué. Je sers à quelque chose auprès de toi. Je suis une paire d’oreilles, un changement d’idées. Moments amicaux, moments précieux. Une chimère passée renait secrètement de ses cendres. Elle est dépassée. Néanmoins, je ressens de nouveau mes hyperboles. Je n’en veux plus. Je m’efface bruyamment juste après que la chimère se soit transformée en incohérence obsessionnelle. Je me fais fou. Je me fais fuir, mon amie perdue.
La distance me soulage. Notre silence est d’or.
Aujourd’hui, je suis un homme à terre, mal dans son monde, qui fait tout pour ne pas y périr, sans pour autant cautionner les modes de vies que des monstres d’Hommes lui proposent. Cela m’apporte la pauvreté. Je ne suis pas le seul. Je finis. La chimère est morte, ses cendres envolées, notre amitié reconstruite, mon amie retrouvée.
Demain, je suis un homme endurci par le temps des regrets. De nouveau perdue, mon amie. Eternellement perdue.
J’espère…
Je peux vivre sereinement. J’apprends à contrôler mes névroses. Suis-je en péril ? Cela est bien possible. Suis-je condamné ? Cela m’étonnerait. Demain, j’aurais compris. J’aurais tué les névroses qui considèrent le choix de l’échec. Demain ? C’est maintenant, ma dame. C’est inespéré…
J’assume ce qui doit l’être. Je deviens responsable. Mon être n’inspire ni inquiétude, ni empathie. Il ne s’intéresse plus à ce qu’il inspire et se voue corps et âme à ce dont il aspire. Je suis là pour vous, les miens. Je suis donc là pour toi. Tu me vois. Un nouvel édifice solide se construit en ce monde. Il est fidèle à notre union. Justesse universelle. Il est notre œuvre. Nous en sommes fiers, mon amour.
Je persévère…
…peut être apprendrais-je que parfois je dois me taire. Je veux, J’apprends surtout à vivre simple et sincère. Si aujourd’hui, je fais peur à mes yeux ; hier, ils ont validés mon être. Demain? Demain, mon être s’équilibre. Je prends soin de mon âme. Je fais tout pour, mon amour. Demain, nous savons le point où se croisent nos chemins. C’est enfin là, mon ambition se réalise. Demain, Je sais aimer.
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Les pas lourds d'un citadin calment leur cadence aux abords du sentier. Une intuition accompagné de l’exquise promesse de trouver une voie saine aux confins des ténèbres l'a guidé vers ce chemin tant effrayant que crucial.
Le citadin s’engage, oublie ses croyances aux saveurs prétentieuses. Sensation d’une marche immobile. Peur et espoir. Peu à peu, le tracer du sentier s’efface. Un ange passe. Avance à l’aveugle. Le borgne n’est pas loin. L’autre, interpellé par l’odeur de doute dans l’esprit de l’homme, appuie sur la plaie qui vient de s’ouvrir et se propose de guider l’égaré. Oppression, tentation de rebrousser chemin. Quand le sang qui coule dans les veines veut se transformer en venin craché par le monstre.
Résistance obstinée. L’esprit est en proie à de nouvelles souffrances. La frayeur gagne du terrain. Le voyageur pose un genou à terre. L’horizon offre encore un infime rayon de lumière.
Force indicible que les faibles instrumentalisent ou dénigrent avec rage. Éprouvée sur toutes les pages d’une histoire. Triomphante dans les œuvres éclairées où l’être est le témoin de l’amour divin.
Le citadin retrouve sa foi. Le chemin est à nouveau balisé. L’autre est vaincu.
Tromperies et mensonges relégués au rang de souvenirs, la fin de la traversée sera paisible.
Sur le sentier, s'est déterminé la destinée d'une âme.
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Je suis
un enfant de l'atlantique
un passionné de l'écrit dur
un dépressif éclectique
meurtri par les "démocratures"
Je suis
un étudiant en défaillance
intérimaire polyvalent
écrivant par intermittence
l'éruption de ses sentiments
Je suis
une embarcation solitaire
soumise aux vents et aux tempêtes
évadé du temple aux défaites
et de la cage des tortionnaires
Je suis
en guerre contre mon ignorance
un témoin de la décadence
alimenté par l'injuste
Je suis un idéal vétuste
Je suis
retourné à mes origines
toujours en quête d'équilibre
un passé cicatrisé
un futur homme comblé.
Je me définis
Par une histoire et un avenir
La leçon n'est jamais finie
Mon meilleur en ligne de mire.
Je suis en vie...
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