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    Nous sommes captifs

    au bord d'un précipice

    Encore un songe

    Cracher sur leurs mensonges

     

    Regarde bien, nos voeux sont vains

    sublime chemin devient stérile terrain

    et demain je sens que je ne ferais rien

    J’avais de grands desseins mais l’inaction me retient

     

    Oublie mon mot, il n’est qu’un râle

    par mes sanglots je tombe et je sens le mal

    Tu n’es plus toi même, j’en fais mon problème

    je me perds la confusion opère et sème ses graines

     

    Sale sentiment de frustration

    le monde en compétition, j’en suis absent

    Je ne suis plus ces insouciants indécents

    je resterais seul avec la petite main que je tends

     

    Je regarde tomber les gens

    je sens s’effriter mon coeur 

    les valeurs de nos marchands

    nous effacent dans le déshonneur

    Je regarde tomber les gens

    je sens s’effriter mon coeur

    Si loin des affaires du temps

    quand leurs intérêts m’écoeurent

     

     

    Je regarde tomber les gens

    Je ne m’y fais pas

    Désespéré des influents

    je marque le pas

    je déplore notre division

    mais j’y prends part

    de jugements en déraisons 

    Je deviens mon cauchemar

     

    Elles paraissaient si belles

    nos trois valeurs officielles

    Se sont avérées infidèles

    captives aux mains de nos sentinelles…

     

    Soudain une promesse m’inspire

    Prendre le temps de réfléchir 

    à la faiblesse de mes désirs

    centrés sur un futile plaisir

     


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    Le mot est lourd, vidé de sens

    quand un bruit court vers une absence

    Place au silence dans l’arrière cour 

    Nos deux vies dansent le fleuve amour

     

    Devenir défait

    Les traits tirés

    les yeux cernés

    Arrache ces pages. 

     

    Le mot revient, ma solitude

    Par son venin, ma désuétude

    Je me souviens par habitude

    que je deviens une attitude

     

    Déchire l’image.

    jamais léger

    ta volonté

    évaporée

     

    Le mot revient, ma solitude

    mais cette fois, je m’en libère. 

    Ces carcans qu’il m’impose. 

    La chute que tu m’offre. 

    Les cancans de ses proses. 

    Je referme le coffre

    et cette fois, je reste ouvert.

    Le mot devient mon altitude.

     


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    Les sueurs de mon âme 

    ont vidé le bocal.

    Des larmes devenues lames

    sur mes lubies picturales.

     

    L’horreur subliminale

    de l’époque actuelle

    a vu s’ouvrir le bal

    des crimes concurrentiels

     

    Les saveurs de mon être

    s’évaporent sans allure

    lorsque toutes mes lettres

    s’expédient vers un mur

     

    La rumeur se dévoile

    son pas est menaçant

    elle déchire la toile 

    des rêveurs insouciants

     

     

     

    La parole officielle

    berce les ambitions

    incendiées sont les ailes 

    de l’intime conviction

     

    Les motifs de mon cri

    s’effacent en silence

    Il ne reste qu’un bruit

    déchirant ma cohérence

     

    Ici, l’errance des jours

    la silhouette du monstre

    de l’absence aux retours

    La rencontre du monstre

     

    La défaite est en moi

    jusque dans mes entrailles

    se love dans mes choix

    dissimule aisément ses failles

     

     

    Et je parle et je parle et je parle…

    mais je ne dis rien!

    Et je pars et je pars et je pars …

    mais je reste là.

     


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    Courir et te croiser

    Souffrir du vent mauvais

    Refuser le repos

    Un regard sans le mot

     

    Ailleurs et nulle part

    Mon heure est un départ

    Mon phare en désertion

    Un Fard à illusions.

     

    Attendre et s’évanouir

    Etrange temps d’absence

    Un ange et un silence

    Entendre un souvenir

     

    L’éphémère a raison

    où je meurs d’émotions

    où n’est qu’un horizon

    mon amour éternel

     

    Défilent les saisons

    Hurlent quelques lésions

    de lointaines liaisons

    Les yeux clos à mon elle 

     

    Ce sentir est tenace

    Cette peau que je tends

    se sublimera, hélas

    avant d’avoir eu vent… de toi.

     


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     Je guette l’horizon depuis toujours. Le temps d’un songe, je tourne le dos à notre océan d’images pour me livrer, entièrement nu, à l’océan immense des sentiments humains. Le temps d’une immersion au fond d’un bassin, je me libère de la pression du monde. Je guette l’horizon depuis toujours.

     

     Trente ans. Je passe au travers des journées tel un fantôme. J’ai oublié de vivre. Le sentiment de n’avoir d’autres choix que de chérir ma solitude pour éviter de libérer le hurlement de ma soumission. 

     

     Une plongée dans le fleuve des solitaires. Mon errance. J’apprends à ne pas y sombrer. Voguer sans s’épuiser car atteindre une rive ou un confluent de ce fleuve peut être long. J’erre avec un but. La branche. Cruciale. Ce que je convoite a un nom. Je savoure ce nom entendu, autrefois, dans une chanson. Il nourrit mes songes et fait saliver mon coeur. Je guette l’horizon depuis toujours. Voguer un jour sur le fleuve Amour.

     

     Je guette. J’attends. Confus, j’avance aveuglément d’un pas. Pas plus. Ce pas libère des peurs incontrôlables. Ce pas demande du courage. Le courage de fuir. Le courage de vivre. Je m’arrête, me retourne et recouvre la vue. Un dernier regard puis un autre. Un sempiternel dernier regard sur les ornements de ma propre existence. Des images plus futiles les unes que les autres. 

     

     Dans les vestiaires, échanger des salutations furtives avec mes collègues. Débuter une énième journée de travail, pousser la porte de l’entrepôt et sombrer dans le vide des actions répétitives. L’odeur de la marée. Pendant plusieurs heures, réceptionner les caisses de poissons,  les trier et les charger dans différents camions aux multiples destinations. Les heures passent. De nouvelles salutations furtives. Retour à demeure. Les jours passent. La solitude du corps est peut être la plus dure à accepter. Sortir. Le comptoir. Les heures passent.  Rentrer au bras d’une inconnue désirée par l’ivresse. Combler une solitude et en exacerber le poids des autres. Réveil brumeux. Prétexte d’une journée chargée. «Tu dois partir. » « Tu m’appelles? » « Non. » « Connard! » « Oui je sais. » Scène risible de têtes baissées. Détresse. Culpabilité. Inertie. vide. Les heures passent. Les jours passent et se répètent. Aucuns de mes choix actuels ne me fera nager ailleurs que sur le fleuve des solitaires.

     

     L’échec en filigrane. L’échec de l’inaction. Je pleure ma vie. Je n’agis pas pour quitter ce qui ressemble de plus en plus à une impasse. « Je ne suis pas à plaindre. Je suis à blâmer. » Peut commencer alors la longue tirade de l’auto flagellation. Toujours plus simple que la révolution d’un quotidien. Ce soir, j’épouse le désespoir mais me jure de le combattre jusqu’à ce que la mort nous sépare.

     L’échec doit s’oublier. Dimanche au bord de mer. 11 Février. Le vent claque mon visage tordu par les regrets. Mes yeux guettent une échappatoire. Un énième songe pour ma vie sans étincelles. A t-on besoin d’en faire, des étincelles, pour être quelqu’un? Toujours seul. Toujours quelqu’un? L’échec rôde encore en mon coeur. 

     

     La solitude me berce encore. Mon habitude. J’ai tant cherché à vous plaire. Plaire à tout le monde. Je le cherche encore. Je suis donc seul. Seul parmi tant d’autres. Suis-je si loin de la goutte d’eau que je laisse perler sur mon épaule? Fermer les yeux. Suspendre le temps. Doucher mon corps jusqu’à mes pensées les plus profondes. L’abstraction m’enlace. Doucher mon coeur. Si abstrait que le vide me happe. Happé. Echoué. Ce texte reflètera mon sentiment le plus tenace. Seul le naufrage est promis à mes errances verbales. Un naufrage sans bruit, sans témoins et sans larmes extériorisées. Ma souffrance est absurde et peut être sanctionnée.

     

    L’échec rôde encore en mon coeur.

     

    Voguer un jour sur le fleuve Amour.

     

     J’entends si souvent que les contraires s’attirent. Ce que j’en dis. Les contraires m’étirent. Un supplice ancestrale que m’infligent mes sentiments. Je suis le martyre de mes luttes internes. Le désespoir ou l’espérance. Je proclame quotidiennement une trêve par immersion dans un bassin d’eau froide. Mon symbole de la neutralité. De l’eau puis de l’air. De l’air puis de l’eau. Je simule une noyade comme un pied de nez à celle que je subis dans l’océan d’images sociétales. Je m’imprègne. Cette eau est mon parfum de l’oubli. L’oubli de mes contradictions, de mes postures bancales, de ma tristesse latente et de bien d’autres traits fidèles à ma condition. L’oubli du monde tel qu'il est, avec ses coins majestueux qui ne le sont qu’à la mesure du délabrement de leurs coins opposés. L’oubli des discours hypocrites applaudis par la foule. L’oubli des antagonismes étouffants nourris par les critères éphémères d’une réussite sociale. 

     

    De l’air puis de l’eau puis l’oubli.

     

     Un sourire. Authentique. Un seul sourire peut sonner le glas de ces mots insignifiants. Un sourire et s’assèche le fleuve des solitaires. Un sourire et s’effondrent les parois du labyrinthe qui mène au fleuve Amour. Un sourire et je t’aime…

     

     …en tout sourire sommeille une ode à la vie.

     

     


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     Tous les jours je me ressource au sein de mon refuge

    pour y entretenir l'espérance sans subterfuges.

    Je chante pour lutter contre leur décadence 

    pour éviter ma déchéance.

     

    J’élabore des notes et un songe

    je ne supporte plus leurs putains de mensonges.

    Je me laisse aller au son des pianos

    pour ne plus vénérer leurs faux héros

     

    Je mets mon coeur dans mes propositions

    je reste à l'écart de leur déflagration

    Les villes sont envahies

    par les défilés du plaisir à tout prix

     

     

    Au coeur de leur absolu

    je suis venu j’ai vu je suis déçu

    Je constate dans nos rues 

    que nous sommes tous tellement confus

     

    Nous avons surement trop écouté la mélodie de notre époque

    Maintenant il va nous falloir contrer leur stratégie du choc

     

    Je ne tiens pas sur un fil 

    je ne suis pas funambule

    je reste dans ma bulle 

    où des mots fuyants érigent mon ile

     

    Je veux éviter le naufrage

    je ne sais plus endurer

    cette noyade prolongée

    dans leur océan d’image

     

    et tout s’effondre autour de nous 

    le coeur et le monde se désavouent

    je reste cloué au sol par la force de poids

    que seule ma compagne pourra faire voler en éclats

     

    Une pensée perdue me redonne foi en l'éternel

    je me sens moins confus si je me concentre sur l'essentiel

    En attendant je terminerais là 

    mon errance vocale

    qui  décidément m'est vitale.

     

     

     


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    Des euros des faux héros à l’effigie de notre cité

    je  ne salive plus  de devenir son félicité

    J’ai ciblé la défaite comme prochaine proie

    une hyène, ces joies éphémères

    je me dois de rester honnête même dans le désarroi

    jeter l’obscène en ré-embrassant mes repères

    Je me suis laissé allé sur les terres du réconfort

    je n’ai pas arrêté de puiser dans cet authentique trésor

     

     

     

     

    La démence,

    une poussière absente

    de mes allégeances

    à la route consciente.

     

     L'espérance,

    lumineuse et confiante,

    embrasse l'innocence

    d'une âme résistante.

     

     

     

    Mon mot regorge de passions

    Ma plume  a ses démangeaisons…

     Mon mot brise mes dévotions

    Ma plume déçoit mes déraisons

     

    Focalisé sur mon être

    J'assassine mes fautes

     J'harmonise mon écrit

    Où mon âme se reflète

     

    Ma plume est brute

    Ma plume est douce

    Elle est changeante,

    Irrégulière.

     

    Ma vie débute

    Ma vie repousse

    Mon indécente

    Crise guerrière

     

    Proposition de paix

    Aux démons de mon cœur…

    Déclaration d’amour

    A mes mots salvateurs…

     

     

     


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    Je veux emprunter le chemin

    où ne sévissent pas les sentinelles

    de l’esprit humain 

    façonnant monstres obsessionnels

     

    Elles ont brouillé les cartes

    des raisonnements universels

    Elles nous infligent les stigmates

    d’un quotidien confusionnel

     

    Je laisse tomber le vice

    Je ne fais pas trop de mystères

     je peux te dire que je glisse

    dans un langage binaire

    J’ignore les plus sombres rumeurs

    propagées par de vils ignares

    car ils peuvent trahir les leurs

    pour quelques miettes de gloire

     

    Allons faire chanter la bonté

    au lieu de suivre aveuglément les traces des opportunistes

    Allons faire danser l'humilité

    Contemplons l'être humain avec les yeux d’un alchimiste

     

    je promènerais mon coeur 

    aux réunions des différences 

    J’y récolterais le bonheur

    d’avoir gouté à l’élégance

     

    Je scanderais les mots des justes

    aux fenêtres des gens de robe

    Je donnerais mon nom d’artiste

    à qui voudrais me jeter l’opprobre.

     

     

    J’ignore les plus sombres rumeurs

    propagés par de vils ignares

    car ils peuvent trahir les leurs

    pour des miettes de gloire

     

    Allons faire chanter la bonté

    au lieu de suivre aveuglément les traces des opportunistes

    Allons faire danser  l'humilité

    Contemplons l'être humain avec les yeux d’un alchimiste

     

    C’est l’essentiel

    que je vois dans tes yeux

    si je comprend que tu es celle

    que j’escorterais vers les cieux

    Aujourd'hui mes  mots ont embrassé l'éternel

    qui embrassent le réel

    Car tous mes sanglots ont succombé à l'éssentielqui succombent à l’essentiel

     

    Allons faire danser  l'humilité

    Je veux contempler l'être humain avec les yeux d’un alchimiste

     


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    Nous voulons de l’idéal, nous avons besoin

    de voir les enfants de la panne devant

    Nous voulons du partage, oh nous crions

    à la mort des mirages de votre communication

    Nous voulons vous voir demander pardon

    pour une histoire que vous avez entachée de sang

    Nous voulons nous détourner de vos images

    et voir enfin la vérité dans vos putains de reportages.

     Nous voulons que vous redeveniez humains

    Vous qui détenez notre destin entre vos mains

    Nous voulons de l’apaisement 

    seulement est-ce encore possible

    n’êtes vous pas allez trop loin

    dans la confection de vos missiles

     Tout a été constaté, la confusion est de mise

    Nous voudrions nous échapper mais vous resserrez votre emprise

    Tellement d’attaches éphémères comme baillons sur nos colères

    Nous marchons au pas derrière le peloton des experts

     Je suis seul, ce « nous » que j’emploie ne tient qu’à mon illusion

    Car d’un seul de vos claquements de doigts, Vous répandez la division

    Je me suis focalisé dans toutes mes chansons sur vos malversations

    J’ai les yeux détrempés de voir tous les salons encombrés de vos fictions

     

    t

    Tout a été constaté, du plomb opposé à une pierre

    de l’or noir, des territoires pour lesquels la morale se meurt

    Des massacres ethniques enfermés dans leurs frontières

     

    Des tyrans armés de fusils made in pays libérateurs

     

     Tout a été constaté

    Des coups d’états financés pour contracter l'affaire en or

    Tout a été constaté

    Les droits humains violés au nom d'une ignominie

    Tout a été constaté

    Des idoles fabriqués pour le culte du corps

    Tout a été constaté

    La liberté proclamée à l'avénement d'une tyrannie

     

    Nous voulons de l'espérance 

    stopper notre déchéance

    nous avons besoin d'union 

    de justice entre nations

     Nous voulons préserver

    nos particularités

    et non pas les gommer

    au nom de vos sombres projets


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    Notre bonté a été mise sous scellé.

    La volonté de nuire est exacerbée.

     

     

     

    J’aimerais tant sortir du trou noir

    Sentir l’apaisement du décor

    Quitter les luxueux abattoirs

    Abolir leurs funestes accords.

     

     

    Tout s’effondre. Le temps d’un sourire.

    Je n’ai toujours pas succombé

    Tout s’effondre excepté leur empire.

    Je ne peux toujours pas l’aimer.

     

    Que répondre à l’agonie d’ailleurs?

    Je ne l’ai qu’entraperçue.

    Que répondre à l’habituelle horreur?

    Un silence qui me tue.

     

    Quelques fissures

    quelques failles 

    Des blessures

    un feux de paille.

    IL n'y a pas de mystères 

    c'est toujours la colère

    qui vient frapper à la porte

    l’enfoncer s’imposer de force

     

    J’aimerais tant sortir du trou noir

    Sentir l’apaisement du décor

    Quitter les luxueux abattoirs

    Abolir leurs funestes accords.

     

    J'aimerais comprendre que des stratèges dans l’ombre

    animent les pantins de nos écrans.

    J'aimerais comprendre que nous avons la force du nombre

    et que l'on ne peut plus tricher avec nos sentiments

     

    Nous devrons nous défendre, Le temps qu’il faudra.

    Nous trouverons le courage.

    Nous devrons nous défendre. La paix au bout des bras.

    Nous disperserons leurs nuages

     

    Tout s’effondre dans leur monde contre nature

    Tout s’effondre et ils nous veulent au garde à vous

    Tout s’effondre donc éloignons nous de leurs murs

    Tout s’effondre mais l’avenir est en nous.

     

     


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    Où? Tout s' ensuit. La direction. L'orientation.  Sexuelle,  professionnelle, géographique... Tout. Les valeurs.  Le parcours. Les regrets.  Les remords, l'amour tortionnaire d'un prisonnier.  Tout s' érige et s'effondre. Le coeur a perdu ses mains. Les étés succèdent aux automnes, les hivers aux printemps. Les amours se déplacent. Le reste s’efface. Le sens des mots n'est plus

    qu'un amas de stratégies que l'on trafique pour ne pas perdre la face. 

    Une préférence. Succomber à l'absurde plutôt qu'à la déflagration. 

     

     

     

     Mon voilier est sans mât. Je cherche l’horizon. Je suis convaincu qu’une femme m’y attends. Une âme. Une avenue, des immeubles, mille fenêtres. Elle est par là. Je l’ai déjà croisée. Je ne la verrais jamais. Elle sera l’avènement de ma perdition. Elle m’aidera à mettre fin à mon immense confusion. Pire, elle sera ma rédemption. Elle n’existe pas. Elle est un leurre que je me suis construit seul pour tenir debout. Elle est celle avec qui j’ai vécu une partie de toutes mes vies antérieures si celle ci n’est pas la première, n’est pas l’unique. Elle est un homme. Elle est un chien. Elle est la fin du doute. C’est sur, elle est une source infinie pour mes suppositions. Elle est au large des terres impériales et elle m’attend. Comment partir? Une avenue, des immeubles, mille murs. Je me sens avancer avec le sol au niveau des côtes et pourtant la véracité de mes sourires me semble plus avérée que lorsque je me sentais marcher au milieu des mouettes. Un passé. Ces flottaisons intimes qui dévoilaient mon vide immense quand je pensais témoigner d’une grande poésie cachée dans mes tripes. Ces introspections fidèles au quotidien que je vivais et que je me pressais de partager. Ces grandes argumentations, ces certitudes que je crachais en vers bancales. Mal être, mal de vivre, jalousie intense, tristesse confortable, bavardages mélancoliques ou états passagers. Je me délectais de ma vie terne dans un meublé enfumé et une posture courbé. Quand était-ce? Il y a trois ans peut être. Deux mille ans. Dix amours. Un passé révolu brulé par l’effort quotidien. Une idée persistante. Un refus réfléchi.

     

     

     

    Mes élucubrations. Des suites de mots. Une idylle évanouie.

     Une croute qui s’effacera d’elle même si l’on évite de la gratter.

     


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    Le jour me dévoile ses éclats

    Ma cécité n'est plus

    Le voile est tombé là

     Sur les cœurs abattus

     

    Je me défais enfin

    Des griffes de mon geôlier

    Pour déguster le vin

    D'une vie raisonnée.

     

    L'équilibre, le retour à la terre

    M'Incite à battre ma misère.

     

    Les fous sont las mais restent les rois.

    Ils soudoient encore les imbéciles.

    Mes luttes sont là au fond de moi

    Jusqu'à en cracher de la bile.

     

    Les monnaies circulent à huis clos.

    Plus loin, j'érige mon refuge.

    Je me ressource au fond de l'eau

    Sur les vestiges du déluge.

     

    L'équilibre, le retour à la terre

    m'incite à battre ma misère...

     

    Il subsistera

    toujours un mystère 

    caché au fond de mon refuge

     

     

     


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     Une bouteille à la mer

    Des larmes dans un verre

    Le vent tourne, se souvient

    Du long régal des chiens

     

    Une sirène dans nos eaux

    Chants attractifs

    Retrouve nos os

    Sur un récif.

     

     Nos valeurs sont violées au bon vouloir des commandants.

     Nos lettres sont mortes brulées par leurs intendants

    Les honneurs sont tachés par des histoires irréelles

     Nos maitres importent les plus dangereux criminels.

     

    Ils nous dirigent vers l'ultime naufrage

    Tous les belligérants sont coupables

    il nous faudra reconnaitre le sage

    pour nous protéger de leur chute inévitable

     

    Sous l’eau d’ici

    Abysses de vies

    La frénésie

    Les cœurs dévient

     

    Une course effrénée

    Sur l’océan d’images

    Où nos âmes ont cédé

    Sous le glas des pillages

     

     Ils nous dirigent vers l'ultime naufrage

    Tous les belligérants sont coupables 

    Il nous faudra reconnaitre le sage

    pour nous protéger de leur chute inévitable

     

     

    Les peuples sont sacrifiés

    par les flottes impériales

    Hypocrites et sans pitié

    Elle se nourrissent de nos râles

     Chasse au trésor

    Piraterie légale

    Retrouve nos corps

    Servis à leur table.

     

     

    Nous sommes touchés

    Nous sommes effondrés

    Nous sommes bouleversés

    Mais nous ne sommes pas tombés

    Toujours pas tombés…

     

     

     


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    Mes postures sont figées, mes pensées sont soudaines.

    Puis-je combattre entre deux peines?

    Un corps à corps avec mes doutes

    saura peut être dépoussiérer ma route…

     

    Des rimes plates aux phrases sèches,

    je vide mon verre sans audace.

    Le fond m’échappe ou me délaisse

    lorsque je déterre un songe tenace…

     

    La joie d’écrire seulement compte,

    laisser de côté les décomptes.

    les jours, les pas,

    les réussites

    restent discret

    ou prennent la fuite

     

     

    Un mot de plus, mon clair-obscur

    s'effrite, s'effondre au creux de l'oubli.

    Au pied des tours, une fissure,

    elle est une ombre ma belle amie.

     

    Un mot de trop, les orateurs

    condamnent l'espoir aux rêves éphémères.

    Sous les drapeaux, des cris et des conteurs.

    Confus, je m'endors, ma raison devient poussière.

     

     


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    J'ai le pas lent et silencieux

    En ce septième jour pluvieux

    Je suis un solitaire heureux

    De baigner mon cœur défectueux

     

    Je songe aux traits de son visage

    Aux mille couleurs de ses yeux

    Je souhaite finir mon ouvrage

    Dans la parure de l’amoureux

     

    Elle est là...

     

    Je marche seul pour l’instant

    En apaisant mes turbulences

    Avant que ne finisse mon chemin

    là où débute notre existence

     

    Maintenant le moment est venu

    Notre calme et notre tempête

    Retrouvent l’harmonie perdue

    Lorsque nos mains se touchent peut être

     

    Elle est là...

     

     J'ai le pas lent et silencieux

    En ce septième jour pluvieux

    Je suis un solitaire heureux

    De baigner mon cœur défectueux

     

    Je songe aux traits de son visage

    Aux mille couleurs de ses yeux

    Je souhaite finir mon ouvrage

    Dans la parure de l’amoureux

     

    Elle est là...

    Nous embrassons nos confidences

    sur les boulevards de la vie belle

    Le temps nous enjoint au silence

    Et libère un hymne éternel

     

     


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    Je perçois enfin l'avenir au reflet cœur

    Où l’Amour n’est pas  éphémère

    Des Chemins de terre bordés de fleurs

    Ces voies succèderont aux déserts

     

    Protégeons-nous ! L’orage arrive

    Tout est confus où l’on dévie

    Observe la scène de nos dérives

    Notre inquiétante frénésie

     

     C'est le jour d’après

    Des mots sereins

    sont élaborés

    et propres à chacun

     

     Endoctrinés et optimistes

    rêvent encore à leur apogée

    promise par les propagandistes.

    Ils ignorent leur chute annoncée.

     

    A l’aube, les vestiges du chaos

    Sont survolés par les corbeaux.

    Nous restons fidèles à nos valeurs.

    Nous entamons une nouvelle ère.

     

     Le jour d’après

    Des mots sereins

    sont élaborés

    et propres à chacun

     

    C'est le jour d’après

    C'est L’équilibre

    C'est le jour d’après

     Nous sommes libres

    C'est le jour d'après 

    Nous avons pris le large

    C'est le jour d'après


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    Mes peurs me font peur

    J'ai l'esprit songeur

    Oui je songe 

    à me prémunir de vos mensonges

     

     

    Je mettrais des pianos partout.

    Je ferais venir les virtuoses du monde.

    Aux compositeurs aux mains d’or,

    j’offrirais mes yeux submergés.

     

    Je mettrais des pianos partout.

    De leurs forces ils illumineront les ondes.

    Ces doigts vagabonds, trésors

    pour lesquels je pars sans douter.

     

    J’authentifierais ma chandelle

    je ferais briller les yeux de ma reine

    je rendrais hommage à l’éternel

    je chanterais mes joies et mes peines

     

    Je mettrais des pianos partout,

    d’un silence égayant une étoile tourmentée

    aux envolées idylliques

    sur les sommets d’une harmonie.

     

    Je mettrais des pianos partout,

    emporté par l'image d’une foule unifiée

    Autour d’un symbole éclectique.

    Un rassemblement réfléchi.

     

    J’authentifierais ma chandelle

    je ferais briller les yeux de ma reine

    je rendrais hommage à l’éternel

    je chanterais mes joies et mes peines

     

     

    Je mettrais des pianos partout.

    restituer par le jeu les merveilles du temps.

    Sur l’instrument de ma mère

    J’éterniserais mes larmes.

     

    Je songe à un piano partout,

    à relire mon amour sur les courbes du vent,

    Une floraison en hiver 

    le pianiste brandit son arme.

     

    J’authentifierais ma chandelle

    je ferais briller les yeux de ma reine

    je rendrais hommage à l’éternel

    je chanterais mes joies et mes peines

     

     


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    Je marche seul. On marche ensemble. Je ne suis qu’un témoin de plus

    Dans un linceul ou des décombres, je ne suis qu’un Homme de moins.

    Je ne suis qu’un pion sans cervelle sur l’échiquier des initiés

    Je n’ai pas d’envie au réveil ; c’est le concert de mes nausées.

     

    Je me comprends, je suis en paix. Je souhaite écrire des mixités. Si mes démons veulent m'enfermer Je veux sourire mes libertés

    J’élabore d’abord  une stratégie en béton pour me fondre dans le décor et enrayer mon inaction. Je veux savoir leurs désirs, dévoiler leur absurdité. Je me laisse porter par la mélodie de mon époque.

     

    J’écoute les mythomanes en haut des tours

    J’écoute qui condamne leur mots obscurs

    J’écoute la symphonie de nos amours

    J’écoute qui s'illumine dans un murmure 

     

    Je doute, je pense à des murs

    qui ne méritent que souillures.

    J’écoute, j’avance et je cours

    où l’humble écrit les discours.

     

     


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    Je me suis souvenu de ces tristes années/ de ces tendres baisers/ volés à l’abandon/ délaissés par le temps, rattrapés par mon chant/ Une valse aux adieux où danse la mémoire d'un passé sinueux, fragmentée, sans décors.

     ma mémoire me cloue au fond d'un trou noir décoré de confusion/ Elle m'éblouit de regrets inouïs et m'assombrit d'un sourire soumis. 

     

     

     

    Oh oui, c’est dur de ressentir, c’est dur d’inverser les rôles, je sais/ C’est dur de partir au loin, de rester au large et de se protéger/ C’est dur d’avoir des mots/ C’est dur de sortir  la tête de l’eau/ en misant sur ses défaites.

     

    Elle me sanctionne si je l'espionne

    Ma mémoire s'envole. 

    Elle raisonne. Je me donne

    Je reste cloué au sol.

     

     

     Il n’y a que des fantômes, je ne sais combler les blancs/ je ne suis plus que du vide en somme je suis devenu si lancinant/ Je ne sais plus quelle est la somme de mes déconvenues/ Oui, je m’assomme de souvenirs confus.

    Oui, enfin une certitude/ C’est l’habitude d’être dessous, silencieux/ et les décombres ont étouffé le dernier souffle de raison qui me restait.

     

    Refrain

     

    Je suis retourné sous le poids des mots et la mémoire encore me fait défaut.

    Vous ne pourrez  pas me retrouver/ ma voie est si  longue/ longue comme vos nez qui s'allongent sur nos ondes/ jamais été en phase avec vos mystifications car  toutes vos  phrases ne sonnent que la désunion/Oh non, ça ne passe pas/Je crache sur nos pas s’ils deviennent des appâts/ Oh non ça ne passe pas./Je m'en vais alors où mon coeur tiendra.

     

    Oh non, ça ne passe pas...

     

     

     

     

     


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    Mélancolie m'accompagne. Peut être seule à mes côtés. Une force qui m’emmène vers de réels sommets. «Un temps, des milliards d’alliances » me dit-elle aux confins de ma nuit. Une éclaircie.

     Ton cœur garde en mémoire ceux qui éclipsent tes peurs. Un chant d'honneur.  Au sous-sol, assaille le démon par des larmes de joies. L'antidote de l'effroi. Ces gouttes de vie éteindront ses instincts  comme les mots d’un homme pieux terrassent le corrompu.

    Mélancolie

     Les peines les plus profondes crachent les plus beaux tableaux. 

    Ma mélancolie est bizarre. Des vices et des histoires.  Des livres et des blizzards. Des vies et des victoires. Spirituel. Invisible. Eternel. Indicible.

    Les peines les plus profondes crachent les plus beaux tableaux. 

    Un soir, une nuit. Longue. Longue. L’aube. Toujours. 

     


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    Je ne demande qu’un peu de spiritualité

    à croquer, déguster sans retenue

    libérer mes cendres au trépas d’un étranger

    parcourir des contrées demeurées inconnues.

     Je ne veux descendre de mon  délicieux nuage

    uniquement  le temps de réfléchir à mes voyages

    J’aimerais  donner ma main  sans méfiance au premier venu

    que cessent d’attaquer enfin les soldats de l’ange déchu

     

    Une pensée perdue

    Une destination salvatrice

    Une pensée perdue

    L'horizon avec une justice

     A l'époque du vice

    C'est un plaidoyer abattu

    Au temps des préjudices

    c'est une richesse absolue

     

     J’espère affiner mon oreille en présence d’un sage

    réduire à néant les mots de l‘officiel et de son page

    Préserver ma  fierté ou me soumettre aux allégeances 

    j'ai préféré voguer sur les flots de ma délivrance

     Je songe à la force d’une union spirituelle

    d'une première amorce d’insurrection dans l’Empire

    que les yeux de l’opprimé, de nouveau s’émerveillent

    devant la sublime terre qu’il lui est donné de pétrir.

     

    Refrain

     

    Je voulais me détacher du jeu de mes joies éphémères

    je n'ai fait que rechercher du sens pour mon itinéraire

    Je n'ai récolté qu'un bâillon sur mes lèvres;

    J'ai assisté les mains liées au sacre de l'orfèvre

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Défilé d’imbéciles

    Cimetière des funambules

    La vanité se défile sur une île incrédule

     

    Le souffle du ciel s’abat sur les braises d’âmes défigurées  attendant le déluge

     

    Déraison diluvienne  en ce siècle nouveau

    Le rire des hyènes étouffe les sanglots

     

    Ma demeure  se veut paisible

    Elle est loin derrière

    Je veux la rendre invisible,

    C'est mon instinct protecteur

      

    Les rongeurs terrorisent le boulevard des condamnés aux marches indécises guettées par  des sorciers

      

    Je dévoile mes aversions 

    et chantonne ma solitude

    Ils guident mes opinions

    Je m'évade par l'absurde

    Je marches aveuglément

    dans les rues de la contradiction

    Je m'efface gentiment

    devant leur recommandations

     

     

    C'est le défilé de l'indifférence, le mépris trompe en y mettant les formes.

    C'est un chantier aux idées rances adoptées par leurs normes

     

     

    Les vipères décrédibilisent quiconque pourrait les gêner

    Les  sans coeurs se déguisent en serviteurs attentionnés

    Les seigneurs localisent les cibles à manipuler.

    Les orateurs concrétisent l’asservissement programmé

     

    Les gouvernants nous épuisent en faisant prospérer d'obscures réseaux

    La confusion se précise au fil de leurs méfaits, c’est le terrain propice au chaos

     

     

     

     


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    Plane…

    Ma force, mon cœur, mes yeux.

    Plane…

    Des couleurs, une histoire, des silences.

     

    Ma vision vole au dessus des tourments

    des chutes libres aux redressements

     

    Plane…

    Mes suites, ma plume, mes lignes.

    Plane…

    Un choix, un effort, une victoire.

     

    Ma vie s’élève emportée par les vents

    Elle est un joyau qui épouse le temps

     

    Cajole ton être

    comme un amour assassiné

    qui ne pense qu’à renaître

    de ses cendres éparpillées

     

    Aime…

    Est-ce naïf de prêcher  l’apaisement  des cœurs ?

    Aime…

    L'amant souffle ses murmures aux récifs de la douceur.

     

    Aime…

    Les profondeurs s’éloigneront de l’essentiel.

    Aime…

    Retiens le sens des mots, ce qui est éternel.

     

     Cajole ton être

    comme un amour assassiné

    qui ne pense qu’à renaître

    de ses cendres éparpillées

     

    Ma vision vole au dessus des tourments

    des chutes libres aux redressements

    Ma vie s'élève emportée par les vents

    elle est un joyau qui épouse le temps 

     

     


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    Plonge au fond du bassin.

    Le temps s’allonge.

     

    Des notes et un songe.

     

     En l'honneur des damnés d’un empire infernal.

    Des notes et un songe

     

    Aux émotions enfouies sous un voile citadin.

     Des notes et un songe

     

    Aux pianistes à l’air triste, songeur et enjoué

    Des notes et un songe

     

    Aux longues distances parcourues sous l’eau 

    Des notes un songe

     

    Retiens ton souffle.

    Les chaines explosent.

     

    L'échos des peurs. Le revers d'un trésor

    Tes amours perdent le nord

     

    Retiens ton souffle

    Les chaines explosent

     

    Repos du cœur. Délice du sort.

    Ton âme se remémore.

     

    Ressens le poids de l’existence

    allégé par l’accalmie

    de tes soupirs…

     

     

    Respire.


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  •  

     

    Je demande à mon coeur si je suis fou

    de risquer ma raison, d'embrasser une terre inconnue

    Il est mon batteur je ne sais  me fier qu'à ses à coups

    Toucherais-je le fond  en m'engageant à corps perdu

     

    Il me faut lâcher  la main de ma  solitude.

    Je  m’écris   donc des refrains  pour qu’elle  quitte mes habitudes.

    Je fais chanter mon coeur ses bontés ou  ses déraisons

    Pour mesurer le bonheur d’échanger  des convictions.

    Finalement heureux, si je deviens  simplement  libre,

    Je t’invite chaleureusement à partager mes vivres.

    Sûrement  consciencieux, je poursuis l’apprentissage

    Que m’inspire  l’existence en parcourant les âges

     

    Je demande à mon coeur  si je suis fou

    d'embraser ma passion et de me mettre à nu

     Il est mon batteur, je ne sais me fier qu’à ses à-coups,

    Toucherais-je le fond en m'engageant à corps perdu?

     

    Je te prendrais par la main ; ma dulcinée

    Où se croisent nos chemins, où le  pas devient concret.

    Pour l’instant, tâchés de  doutes et de remords,

    nos routes mènent au précipice. Elles  fuient le réconfort.

    Tranquillement alors, je laisse couler ces mots

    Qui auraient pu devenir des murs de sanglots.

    Passionnément  bien sûr, je t’appelle « mon amour »

    Si je sais par ton rire que tu rends  mon âme sûre

     

    Je demande à mon coeur si je suis fou

    de risquer ma raison, d'embrasser une terre inconnue

     Il est mon batteur, je ne sais me fier qu’à ses à-coups,

    Toucherai-je le fond en m'engageant à corps perdu?

     

     

    A notre amour intime qui  donne de quoi flotter,

    Nous offrons son universel dans nos villes illuminées

    Nous dansons chaque jour autour de la passion humaine.

    Le plus beau point du  parcours ;  la croisée de nos peines.

     Ensemble, deviennent sereins  nos discours d’espoirs.

    Nous mettons en communs nos récoltes, nos déboires

     Je m’isolais  quand mes peurs venaient glacer mon corps,

    Je  te les confie alors, les apaise avec ton cœur

     

    je demande à mon coeur si je suis fou

    d'embraser ma passion et de me mettre à nu?

    Il est mon batteur, je ne sais me fier qu'à ses à coups

    Toucherais je le fond en m'engageant à corps perdu?

     

    J'apaise mes peurs par l'écoute de ton coeur

    si mon batteur s'emballe au rythme de tes pas

    J'apaise tes peurs en traduisant mon batteur

    Mon coeur, ton batteur illuminent nos ébats.

     


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    Je suis venu j'ai vu je suis déçu

      Veni, Vidi, Deceptio.

     

    Ici, j’écris sur un monde qui me gêne

     Je le  décris par  mes absences quotidiennes

    Ici, je m’écris sur le fil d‘une insomnie

    Je prie, je vis, je combats toutes mes folies

     

    L’écrit peut renverser des tyrans

    Il  peut si peu supporter leur défiance

    Toute loi ; tout dogme se font oppressant

    Pour celui dont le cœur guide l’existence

     

     

    Les cris peuvent changer un dessein

    Le petit peut ne pas être soumis

    Les sans voix peuvent redorer  leurs lendemains

    Le puissant peut ne pas régir nos vies

     

     Je n’ai vu que bien trop de peine 

    Dans les  yeux de mes concitoyens

    J’ai perçu dans chaque larme

    La confusion semée par des discours malsains

     

     

    Autant de balafres à panser en ce monde,

    Autant de fidèles de l' immonde

    Devant ce tableau, l’hébergeur d’une âme 

    A  courbé le dos sous le poids du  luxe  occidental

     

     

    Aux marchands d’illusions ; aux patrons aux mille visages

     Aux dresseurs de nations, cessez le feu

    Aux rêveurs enfermés, aux esclaves de l’image

    Aux Oubliés du pavé,  ouvrons les yeux….

     

    Je suis venu, j'ai vu et je me suis effacé

    Trop entendu le flux tendu de leurs informations biaisées

    La lâcheté me guette, je vis du butin de leurs crimes

    et tous les jours je regrette que mon chemin ne soit pas sublime

     

    A l'écart, je veux être, un départ je veux faire

    Des écarts, ils commettent, Un cauchemar, ils légifèrent

    Leur temps est à la fête, je prolonge mes hivers

    Que s'ouvre une fenêtre ou je rejoindrais mon père.

     

    Ce n'est pas une légende ici ce n'est pas épanoui

    je suis venu j'ai vu et j'ai voulu condamner

    tout ce qui  a pu admirer le veni vidi vici

    ce n'est pas une légende notre histoire donne des nausées

     

    Autant de balafres à panser en ce monde,

    Autant de fidèles de l' immonde

    Devant ce tableau, l’hébergeur d’une âme 

    A  courbé le dos sous le poids du  luxe  occidental

     


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  •                                                  

     

    Si les démons pouvaient laisser nos âmes en paix...

             

    Je me suis taché

    Je ne vois plus ou je vais

     C’est le son d’un galérien

    Je ne sais plus où est mon chemin

    Je suis infiltré par le diable

    Je suis oppressé par mon mal

    Je suis éreinté mais je reste en vie

    Je vis et résiste devant le poids de mes vices

    Je m’écarte alors dès que j’entends ces langues

    Qui dévient, se délient quand sur mon radeau je tangue

     Alors Je préfère me tourner vers le père éternel

    Je préfère détourner mes ailes du danger, qu’elles  s’arrêtent de bruler, j’essaie, je fais tout pour gagner ma dignité

     

          Meurtri devant l'état de notre monde

    Dégusté si je m'égare une seconde

    la pensée humaine se perd

    je la serre fort contre mon coeur

     

    J’essaie d’improviser ma vie comme il se doit

    De progresser prudemment, réfléchir mon combat

    De contrôler mes cris, juste comme ca

    D’échapper au conflit qui est toujours là

    Mais le conflit reviens ouais le conflit me prends

     Il fait  ses va et viens, en ce jour, je me défends.

    Je reprends le combat, définitivement

    Je n’abandonne pas, je ne balance plus de venins.

    Cette fois, pas le choix, je tiens  mes engagements

    Cette fois je prends mon courage  à deux mains…

    Je ne veux plus occulter ce qui est naturel

    et ne surtout plus goûter à la paresse intellectuelle.

       

      Meurtri devant l'état de notre monde

    Dégusté si je m'égare une seconde

    la pensée humaine se perd

    je la serre fort contre mon coeur

     

     

    Mais les empereurs  de  la créance, les toxicos de l'intérêt

    doivent assainir leurs influence il en va de notre santé

    Il faut qu'ils respectent nos âmes qu'ils ne soient plus si délétères

     car aucune de leurs armes ne vaut la richesse du coeur

     

    En attendant leurs tirs, toujours plus traumatisants,

    Abattent  les sourires, enlèvent parents et enfants

    Dressés à cautionner, nous sommes le peuple asservi

    Dressés à les mimer, des pantins perdent la vue.

     

    Nous sommes meurtris  par notre décadence

    Nous sommes meurtris par leurs dénis de consciences...

     

     

     

     

     


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  •  

    Je reste…

       J’entends des Hommes respectés revendiquer leurs sombres  désirs. L’aberration de l’Homme pressé…

    Je vois des Hommes abattus,  acclamer leur  démocrate. L’aberration de l’oppressé…

    Je pars…

       Je ne veux plus entendre l’ignorant me persuader de sa « science ».  Je ne peux plus me cacher derrière mes épreuves. Je ne sais plus quel est mon rôle ici. Je ne me suis jamais autant connu. Je ne t’en veux pas, tu es triste aussi. Je m’en veux. Tu es triste au fond ; triste telle une fleur ayant vu faner toutes ses sœurs. Tu es belle en fait. Ta tristesse est celle que je ressens. Ton bonheur est de ceux que ma peine supporte. Je m’abandonne. Je feinte la digression. Je m’attaque  de questions. Je me tais puis fini par m’endormir. Tu ne me comprends pas. Tu m’interprètes alors. Je t’aime mon frère, mon ami, mon amour, alors ca me va. Mon frère, mon ami,  mon amour? Ce sont vous, mes aimants, mes amours, les diamants de ma vie. Pour vous seuls sont les éclipses de mes pensées saccadées, que, parfois seulement, je parviens à ordonner. Je pensais partir, je suis resté.

    Je rêve…

       Délires hypnotiques, souris vertes et chansons débiles ont bercées nos parcours. Certains  ont sombrés dans la tanière du dragon. Pour d’autres, leur bêtise est  rentrée en symbiose avec une profonde perfidie. Alors je préviens. Les Sourires machiavéliques ne sont pas admis dans ma sphère. Alors je ne préviens personne, je délire.

    Je ne peux m’inspirer de mon inconscient, il est infiltré par les fous. Je suis échec et mat. Je suis parmi les dommages collatéraux de ta course à l’audimat. Le jeu devient dangereux. Le cri du peuple ? Tu t’en fous, toi, le seigneur, mais saches que nos feux brulent et brulerons dans nos foyers. Nos cœurs humains sont, éternellement,  plus beaux que vos démons.

    Je souris…

       Mes joues sont creuses. Je suis en vie pourtant. Alors, ce n’est pas si terrible. Je suis respectueux. Je marche où les langues ne se délient pas. Je marche peu. Je vous aperçois, vos yeux… Il est 5 heures. Tous les camions ont été chargés, c’est la fin de la nuit. Un ouvrier rentre chez lui. Les prostitués font de même. Le transport; où chaque pupille pourrait témoigner d’une tendresse anodine mais n’est  souvent que le reflet de la tristesse citadine; le transport  décrit la mélancolie des cœurs. Quel jour est-il ? Je ne sais pas, monsieur. Cette femme… Pardon monsieur, passez une bonne soirée. Je vous parle facilement. Je t’invite. On fait quoi ? Veux-tu te joindre à un naufragé sûr de n’avoir plus besoin que de toi pour mettre fin à sa dérive?  Un café pour commencer, peut être parlerions nous ? Des mots fragiles ou des mots passionnés, je ne cherche plus. J’ai osé planer sur terre. Du vertige aux libertés, d’une  étreinte à tes vertiges, mes questions deviennent légères. Lentement, je te souris mon amour.

     

    Je dors…

    « -Je suis dans le cortège, tu me vois ? 

    - Je veux du fun.  La vie c’est l‘aventure. 

    -Il nous faut de la maille. Il nous faut plus de droit. Il faut bruler leur système. Nous devons être  ses court-circuit. Il faut trouver un fournisseur. On va tous les « niquer »! On va leur montrer, nous ! Ouais, ouais…

    - On ne peut rien y faire. On n’y est pour rien. Chacun suit son chemin  après tout. On n’est pas responsable.  On galère tous. On  ne peut pas changer le monde. On ne peut que s’adapter et croquer ce que l’on peut sur le grand gâteau d’occident.

    Oui,  moi je fais pareil mais je  finis toujours par me contredire vu qu’au fond, je voulais sûrement  me soucier de bien plus que  de mon simple chemin. Je ne me surprends plus à gueuler « je vous emmerde » dans chaque recoin de mon crâne aussi souvent que je croise une âme endormie. Je ne me surprends plus à devenir un enragé de la dissimulation, fou d’un bonheur apparent. Je ne me surprends plus à crier contre  l’injustice de notre monde tout en en étant un bénéficiaire. Je ne me surprends plus à me trouver détestable, terrifié par mes hontes. Je ne me surprends plus à faire comme tout le monde.  Vous me diriez que je dors. Vous me diriez de me réveiller, de prendre soin de mes proches. Vous auriez raison… en partie.

     -Chut. T’inquiètes pas, tout va se bien passer !

    -Je suis un bon chrétien, j’ai fait des courses pour un sdf et j’ai pris mon pied.

    - Le but c’est de trouver un métier et une femme qui nous passionne. Devenir propriétaire. Faire construire une belle petite maison avec tout, piscine pour les enfants, un home cinéma pour se divertir, une bibliothèque de sélections  pour se cultiver comme il faut. Faire du sport, spéculer  en bourses, céder aux passions de mes idoles, vivre comme je le veux pour les miens. Construire notre petit coin de paradis en fait.

    - Les bourgeois, c’est comme des cochons …!!! Et Bla et Bla  que ca devient con. Reprends un verre ! Il faut se laisser aller un peu ! »

       Oui, ca y’est. La preuve est la. Je peux le dire. Je dors, nous dormons, vous dormez. Mais quelles bandes d’abrutis! Ma plume  est  pédante? C’est normal, je dors. Je suis un endormi du triste siècle. Alors ? Alors, je vais à l’usine, j’accumule de la frustration, cela grise mes capacités, réveille des haines qu’il est désagréable de ressentir. Je ne sais plus quoi dire… je vous emmerde ?

    Je m’ennuis…

       Rythme effréné, je touche terre. Je rentre à la ville. Je perds pied. Je touche terre. J’erre dans un jardin public. Virevolte ici deux âmes retrouvées. Un vieil homme est assis tête basse sur un banc posté à l’entrée du parc. Deux passantes s’inquiètent de sa santé. Il rassure d’un hochement de tête. Les passantes s’assoient sur le banc voisin. Le vieil homme se lève et fait marcher ses trois jambes. Lentement, il sort du champ de vision d’un jeune couple allongé au bord du lac. Une scène ordinaire qu’elle lui décrit brièvement. Deux âmes se comprennent. Je m’en inspire. Je respire.  Je pars.

    Loin,  je pleure les astronautes psychiques, échoués sur leurs îles. Je condamne les bouchers de l’esprit humain. Je déplore mes névroses. Je subis ce retour systématique et spontané à ma personne. Je rêve d’union, mais manque de contrôle. Mes émotions s’affolent. Toute ma personne dérive. Mes psychotropes m’isolent.  Mes psychotropes me permettent de supporter le tiraillement de mon âme. Suis-je devenu ce que je condamne ? Suis-je ce que je condamne ? Suis-je mauvais de nature ? Ces questions m’ennuient, ne sont que le triste constat de ma chute. Je m’ennuis mais veut sourire. Je dors mais veut rêver. Je pleure d’être esseulé. Je hais mon ridicule. Je perds mon altruisme. Je m’ennuis,  tout simplement.

    Je bosse. Je haine.

       Je suis la chanson. A l’envers, tout en bas, je nous vois. Je m’enfonce, je paie, je suis payé pour payer. Je paie, je paie puis j’achète pour me finir. Jeu futile mis en place, tu  dois me voir, ici, tout en bas. Tu ne me vois pas ? Trop bas pour toi ? Je bosse parce qu’il faut bosser. C’est la croyance aveugle de tous les connards qui bossent. Jeu vulgaire, terrain déserté par les sages, la foule est en liesse. L’éternel retour, les peuples sont  asservis par le pain et le jeu. Je pleure de notre condition d’Homme transformée. J’oublie tout. Je suis vide. J’effectue ma tâche machinalement. Je ne suis plus un homme. Que suis –je donc devenu ? Les propagandes médiatiques me perturbent. Les relances pour paiement s’entassent dans un coin de ma chambre. Je m’en fous. Je me fous de vous et de votre morale qui ne vous ressemble pas. Je me fous de toutes vos leçons de conduite si vous avez cédés à  la bête devant laquelle je résiste depuis des années. Je ne m’aime pas en occident. Je ne vous aime pas. Sous hypnose, je suis aux abois. Personne ne peut m’aider. Comme tout le monde, je ne peux qu’essayer de m’adapter au mieux. Je ne me ressemble pas. Je ne me connais plus. Ce chemin ne me plais pas. J’y suis tel un prisonnier déporté vers une destination inconnue. Je n’ai aucune maîtrise, ici. J’aimerai tant pouvoir m’échapper de cet empire sans ressentir cette cruelle sensation d’être un lâche.

    Je salis…

       Tout ce que je dis, c’est ici et maintenant que je le dépouille de ses formes. Je suis meurtri par mes « laisser aller ». Je ne vois plus rien. La lumière s’est éteinte. Il n’y a plus de rêves au fond de cette assemblée. De la déchéance y a été aperçu. Je ressens tellement de tristesse. J’entends tellement de voix gémir. Les âmes sont esseulées ici. Certains Hommes ne veulent que ce qui parait beau et dissimule sa futilité. Des mécènes bafouent ce qui est éternel. Des cobayes sociaux sont  déshumanisés. Nous  sommes pauvres, chacun à notre manière. Sommes-nous vrai ? Je suis las. Je m’entends. Je bégaye ma vérité. J’ai taché cette place blanche de mon incohérence réfléchie.

    J’aime.

    Sublimation de l’Homme fidèle ;

    A son être, en fusion.

    Le sacre  d’une étincelle…

    A ma longue construction.

    Intime,           

                            Je soigne

                                                   Les reflets                 

                                                                           De mon père.

                                                                           Sévère,

                                                   J’éloigne

                            Le regret                                                       

    De mes rimes.

                Mon cœur bat toujours. Mon corps est entier. Je réfléchis. J’assiste  à l’assainissement de mon être et de mon environnement. Les piliers familiaux ne tremblent plus devant l’éloignement. Je comprends les traces de mes frères, de notre père, de l’épouse. Je sais ma responsabilité, ainsi que la  limite  de mes compromissions.

    Je regrette…

       Je pense à toi ? Je dis. Nos réalités ont différé. Nos êtres ont-ils continué à se comprendre ? Non, j’en suis attristé, c’est impossible. Sûr, les troubles non dissimulés d’un Homme sont répulsifs à l’inspiration d’une femme, de la femme que tu es. Ma réalité est troublée. Je ne sais la dissimuler. Je pourrais essayer mais… Je suis donc seul. Peut être n’es-tu qu’un autre fantôme de mon passé. Quel sens pour mes sentiments habillés en hyperboles romantiques? La fascination pour ce qui ne peut être conquis ? L’amour impossible? Non, ces questions, je les laisse au gosse de seize ans qui pleurait le père, à l’étudiant qui ne se remettait pas des dingueries révélées par ses anciennes passions. Choqué. Je sers à quelque chose auprès de toi. Je suis une paire d’oreilles, un changement d’idées. Moments amicaux, moments précieux. Une chimère passée renait secrètement de ses cendres. Elle est dépassée. Néanmoins, je ressens de nouveau  mes hyperboles. Je n’en veux plus. Je m’efface  bruyamment juste après que la chimère se soit transformée en incohérence obsessionnelle. Je me fais fou. Je me fais fuir, mon amie perdue.

    La distance me soulage. Notre silence est d’or.

    Aujourd’hui, je suis un homme à terre, mal dans son monde, qui fait tout  pour ne pas y périr, sans pour autant cautionner les modes de vies que des monstres d’Hommes lui proposent. Cela m’apporte la pauvreté. Je ne suis pas le seul. Je finis. La chimère est morte, ses cendres envolées, notre amitié reconstruite,  mon amie retrouvée.

    Demain, je suis un homme endurci par le temps des regrets. De nouveau perdue, mon amie. Eternellement perdue. 

    J’espère…

       Je peux vivre sereinement.  J’apprends à contrôler mes névroses. Suis-je en péril ? Cela est bien possible. Suis-je condamné ? Cela m’étonnerait. Demain, j’aurais compris. J’aurais tué les névroses qui considèrent le choix de l’échec. Demain ?  C’est maintenant, ma dame. C’est inespéré…

    J’assume ce qui doit l’être.  Je deviens responsable. Mon être n’inspire ni inquiétude, ni empathie. Il ne s’intéresse plus à ce qu’il inspire et se voue corps et âme à ce dont il aspire. Je suis là pour vous, les miens. Je suis donc là pour toi. Tu me vois. Un nouvel édifice solide  se construit en ce monde. Il est fidèle à notre union. Justesse universelle. Il est notre œuvre. Nous en sommes fiers, mon amour.

    Je persévère…

    …peut être apprendrais-je que parfois je dois me taire. Je veux, J’apprends surtout à vivre simple et sincère. Si aujourd’hui, je fais peur à mes yeux ; hier, ils ont validés mon être. Demain? Demain, mon être s’équilibre. Je prends soin de mon âme. Je fais tout pour, mon amour. Demain, nous savons le point où se croisent nos chemins. C’est enfin là, mon ambition se réalise. Demain, Je sais aimer.


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  • Les pas lourds d'un citadin calment leur cadence aux abords du sentier. Une intuition accompagné de l’exquise promesse de trouver une voie saine aux confins des ténèbres l'a guidé vers ce chemin tant effrayant que crucial. 

    Le citadin s’engage, oublie ses croyances aux saveurs prétentieuses. Sensation d’une marche immobile. Peur et espoir. Peu à peu, le tracer du sentier s’efface. Un ange passe. Avance à l’aveugle. Le borgne n’est pas loin. L’autre,  interpellé par l’odeur de doute dans l’esprit de l’homme, appuie sur la plaie qui vient de s’ouvrir et se propose  de guider l’égaré. Oppression, tentation de rebrousser chemin. Quand le sang qui coule dans les veines veut se transformer en venin craché par le monstre.

    Résistance obstinée. L’esprit est en proie à de nouvelles souffrances. La frayeur gagne du terrain. Le voyageur pose un genou à terre.  L’horizon offre encore un infime rayon de lumière.

    Force indicible que les faibles instrumentalisent ou dénigrent avec rage. Éprouvée sur toutes les pages d’une histoire. Triomphante dans les œuvres éclairées où l’être est le témoin de l’amour divin.

    Le citadin retrouve sa foi. Le chemin est à nouveau balisé. L’autre est vaincu.

     Tromperies et mensonges relégués au rang de souvenirs, la fin de la traversée sera paisible.

    Sur le sentier, s'est déterminé la destinée d'une âme.

     


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  •  

     

    Je suis

    un enfant de l'atlantique

    un passionné de l'écrit dur

    un dépressif éclectique

     meurtri par les "démocratures"

     

     Je suis

    un étudiant en défaillance

    intérimaire polyvalent

    écrivant par intermittence

    l'éruption de ses sentiments

     

     

     

     

    Je suis

    une embarcation solitaire

     soumise aux vents et aux tempêtes

    évadé du temple aux défaites

    et de la cage des tortionnaires

     

     Je suis

    en guerre contre mon ignorance

     un témoin de la décadence

    alimenté par l'injuste

    Je suis un idéal vétuste

     

      

    Je suis

    retourné à mes origines

     toujours en quête d'équilibre

     un passé cicatrisé

     un futur homme comblé.

     

    Je me définis

    Par une histoire et un avenir 

    La leçon n'est jamais finie

    Mon meilleur en ligne de mire.

     

    Je suis en vie... 


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