•  

     

    Quarante-trois. Il me dit que c’est le quartier Montmartre. Je n’ai jamais vu Paris. Il m’en a envoyé un bout. C’est largement de quoi me l’imaginer. Je suis content, cette carte donne de la matière à mon rêve le plus cher. Voir la France… réussir.  Comme mon cousin, je n’oublierais personne et rendrais fier ma famille. Je n’ai encore vu que mon village et la capitale. Je vis  à  Bè Kpota, quartier situé dans le neuvième arrondissement de Lomé. Mon nom, c’est Isidore. Isidore Kossi Mensah. Kossi, c’est le prénom  donné à tout enfant né un Dimanche; Mensah, parce que je suis le troisième garçon de la  famille. Bè, village du XIIème siècle,  situé le long de la lagune au bord du littoral atlantique, est aujourd’hui un quartier populaire de Lomé. « Bè » se traduit par l’expression française  « caches toi ». C’est de l’éwé, le dialecte du sud du pays. C’est le langage de nos ancêtres. A Lomé, nous parlons aussi, couramment le  français mais au sein des villages reculés dans les terres, il ne se parle et s’apprends qu’à l’école.  Il y a quatre ans, Bê a été rénové par l’ONG Allemande weltweit-verbindung (solidarité universelle).  La rénovation a duré à peu près un an. Nous voyions de nouveaux bénévoles tous les deux, trois mois. Nous les avons aidés avec mes amis de l’association, miwo deka (Ensemble). Nous faisions venir des bénévoles français pour apporter de la main d’œuvre supplémentaire. C’était le prétexte d’un triple échange culturel. Cette année avait aussi endurci ma volonté de voir la France.

    Pourquoi le cousin m’a-t-il envoyé cette carte là ? Pourquoi cette rue ? Le quarante trois. Il a trouvé la photo  jolie. Il me dit qu’elle reflète ce qu’il vit là-bas. Mon cousin Samuel est devenu romantique. C’est sûrement le fait de vivre dans une grande ville, faite entièrement de béton. Je pense. Être riche, ca rend romantique. J’en suis sûr. Je suis sûr qu’il n’y a pas que ça, que La richesse cache bien d’autres secrets. Il me dit qu’il est heureux ; qu’il espère  que je pourrais gagner assez d’argent pour le  rejoindre. Il me dit qu’il faut absolument que je vienne. J’en suis convaincu. Je le veux  depuis des années. Dans un an, si Dieu me réponds. Je prie tous les soirs. Je me bats tous les jours. Je ne quitterai pas ce monde sans avoir vu Paris. Je le sais.  Je suis fier de mon cousin. Je suis heureux pour lui, heureux comme ce couple qui s’embrasse sur ma carte. Je la montre à mes frères. Ils se marrent.  Je contemple une nouvelle fois les deux amants, le lampadaire, les escaliers, ce numéro quarante trois. Je range la carte dans ma poche. Je vous verrais en vrai les amants de l'autre rive. Je verrais cette ville où l'on s'embrasse n'importe où et sous les feux des projecteurs. Je verrais cette ville où l'on transpire de bonheur.Je me le promets.

    Il faut que je remercie mon cousin. Elle est jolie sa carte, il avait raison. Je suis content qu’il me l’ait envoyé. Je vais au cybercafé du coin de la rue voir s’il est connecté sur Internet. Je dis bonjours  à Elias, le patron. Je lui donne cinq franc et me connecte sur un de ses ordinateurs. Il n’a pas l’air d’être en ligne. Tiens, Marion est en ligne, elle, et m'envoie le bonjour.  Marion, une française que j’ai connu doucement, profondément, tendrement pendant les six derniers mois de la rénovation. Elle me dit qu’elle pense encore beaucoup à moi, qu’elle est triste de ne jamais avoir pu revenir. Je lui réponds que je le suis aussi, de ne pas avoir pu la rejoindre chez elle. Elle me dit qu’elle peut venir dans un mois. Je souris. C’est génial. Décidément je passe une très bonne journée aujourd’hui. C’est grâce aux personnes qui vivent en France. J’aime leur parler. J’aimais beaucoup être avec  Marion, je me souviens  encore nos étreintes. Je suis heureux qu’elle puisse revenir. Je lui demande : « Tu pourras me prendre dans tes bagages au retour ? Étrangement, je ne me sens pas gêné de poser la question. Elle me répond. « Oui. Ce sera peut être possible. On en parlera à mon arrivée. Il me tarde. Tu me manques, vous me manquez tous». Cette phrase est gravée, effaçant presque les suivantes. Sourire béat, et je vais le garder de bonnes heures, croyez moi. Une heure a passé. Je vais devoir quitter le cyber. Je dis au revoir à Marion. Je l’embrasse virtuellement, spirituellement. Mon cousin n’est toujours pas connecté. Tant pis, j’y retournerais demain pour le remercier. Je rentre à la collocation, me change, discute avec mes frères.  Dix-huit heures, je pars travailler. Je suis serveur au maquis situé sur le boulevard à trois rues de chez  nous. J’y sers l’alcool et  anime certaines  soirées. Ce soir, sûr, Je serais en forme,  pensant à Marion, à mon cousin, à  la France. Je chanterais...

                   

     

                    Je chante…


    votre commentaire
  • Sam

    Dimanche matin, je suis heureuse. Je me lève, toute légère. Je pense à la semaine qui m’attend. Demain, je pars en déplacement  avec mon boss pour appuyer la candidature de notre entreprise. Je travaille  dans le design, ma vie roule à merveille. Je suis  professionnellement épanouie, sexuellement pas trop mal. Je me sens vivante. J’enfile mon pyjama et sort de la chambre sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller Sam.  Il sort de la chambre deux secondes après moi, me serre dans ses bras et m’offre un bonjour  de son haleine putride. Je le regarde. Mon humeur devient nauséabonde. Nous sommes chez  ses parents. Nous y allons un week-end tous les mois depuis notre emménagement dans un deux pièces du centre ville de Nancy. Nous disons bonjour à tout le monde. La famille est au complet. Le frère de Sam est venu avec son fils. Morceaux de vies. Le dimanche passe. Je me sens toujours grisée.

    « -C’est violent. Ici c’est violent. C’est Bel air sur linceul. C’est rempli d’opinions. C’est rempli d’oppressions. C’est devenu violent. Et puis les gens, c’es tous des filous ou même des voleurs. Non, Il ne faut pas faire confiance aux gens. Non, c’est tous des pourris comme nos dirigeants. Tout le monde les critique mais ils sont tous pareils. Tous pourris. C’est l’Homme, il est comme ca. Elle n’a pas tort, la petite à Jean-Marie…

    -Oh Papy !!! Regardes ton petit-fils, il vient de faire son premier pas.

    -Ah, c’est bien ça. Je suis content. »

    Je regarde le neveu de Sam marcher. Il a l’air heureux. Il sait qu’il a fait quelque chose de bien. Il a fait ce pas à la vue de ses repères. Un guide prénommé amour porté par une famille et son histoire. Des familles, pour autant, unies. Il a fait ce pas pendant qu’un vieil homme me déblatérait des inepties aux sonorités officielles entendues, malheureusement réfléchies puis digérées. Antonin a bien choisi son moment. Il ira loin ce petit, il est subtil. Bref, c’était mon beau père et ses travers. Il en reste un homme très attentionné, inquiet du bonheur de son fils. C’est touchant.

     Son fils, mon ami, je ne sais pas s’il est heureux. Je l’aime. Je crois. Non, vraiment, je l’aime ? Je suis heureuse, il me semble. Peut être pas… Si.  Je suis heureuse. Je ne sais pas.

    -A quoi tu penses mon ange ?

    Oh, il me saoule.

     - A toi ! 

    -C’est mignon.  Je vais promener Blue-jazz.  Tu m’accompagnes ?

    - Oui, d’accord. 

    Ces week-ends sont toujours les mêmes.  Monotones. En fait, il est monotone. Je me pose tout un tas de questions. Je me veux brève. J’ai tout d’un coup  ce goût de l’amer. Tout est fade. Il me sourit. Hum… il va me dire une connerie encore.

     - Tu sais, mon ange. Je suis bien avec toi. 

    Mon pauvre chéri, tu es si plat. Je lui fais un bisou dans le coup. Sur le front. Sur ses lèvres. Nous continuons à marcher au rythme du chien qui erre au soin de son odorat. Sam comprends que je veux cette ballade silencieuse. C’est bien. Elle l’est un peu.

     - Bonjour madame.

    -Monsieur, madame. 

    Ça, c’est sa politesse. Vingt personnes croisées en quinze minutes. Vingt inconnus. Vingt bonjours. Cinq discussions. Une embrassade. Non, c’est un champion. Le lien social. Il aime bien ce mot, lui. Mais que c’est plat. Mais que t’es plat mon pauvre ami... Je veux rentrer. Il fait froid. Nous rentrons. Nous sommes revenus chez ses parents. Je fais jouer le petit puis m’isole dans la chambre pendant quelques heures.   La  soirée se termine. Nous disons au revoir à sa famille. J’embrasse Antonin une dernière fois. Nous rentrons enfin chez nous. A peines arrivés,  Je défais  ma valise. J’en prépare une nouvelle.  Mon téléphone sonne.  Sam ?

    Sam ! Pourquoi tu m’appelles sur mon téléphone ? Sam ?

    Je n’ai jamais aimé ses décalages. Il insiste. Je réponds.

     - Qu’est-ce que tu te tapes comme délire encore ?

    -Chérie, je suis sur le toit. Rejoins-moi  s’il te plait. 

    Je ne pose pas de questions. Je le rejoins sur le toit de l’immeuble.  Quelle horreur ! Des pétales de roses éparpillés sur une surface noire de moisissure.  Très vilain contraste. Sam n’arrange rien. Il est assis  dos au vide. Je m’approche de lui, veux m’asseoir. Il me dit de rester debout. Bon, d’accord, j’exécute. Qu’il est lourd.  J’ai envie de le quitter. Je le quitte ?...  Que me tend-il? Oh mon dieu.

    - Mon amour. Veux-tu m’épouser ? 

    Choquée. Je le pousse.  Sam Chute.   

    Sam ? 

    Rien.  Bon, je me trouve de nouveau seule.  C’est comme ça. Une histoire est faite pour se finir. Je redescends dans l’appartement, termine de faire ma valise. Je vais me coucher. Fin de ce dimanche épuisant.  Je regarde une photo de Sam. Il me dégoute. Je m’endors.

    Huit heures du matin. Lundi ensoleillé, je suis si légère. Je pense à mon boss. Une semaine à partager des concepts dans les bars « lounge » de Londres.  Après, je pars en vacances. J’ai des envies de voyages. J’ai des projets. C’est alléchant. Je me sens bien.

    Sam n’est pas mort mais c’est tout comme. Mon refus ainsi que mon départ l’ont dévasté. Tout ce qu’il avait accompli avant et avec moi est progressivement parti en fumée. Il a commencé par passer des journées au lit. Il y a pris gout. Je ne sais pas s’il a réussi à se relever mais à la réflexion, c’est vrai que c’était quelqu’un de plus sensible que la moyenne. Il m’appelait tous les jours et me suppliait de le reprendre. Je l’ai aimée mon Sam mais je m’en suis lassée. Ma passion avait disparu sur la fin. Je n’y pouvais rien, c’est ce que je me suis efforcée de lui expliquer. Au bout d’un certain temps, plutôt long à mon gout, je n’ai plus reçu d’appels et n’ai plus eu de nouvelles de Sam.

     

    Sam n’est plus qu’un souvenir parmi mes fleurs d’automne. Je reste légère.


    votre commentaire
  • Maudits salaires. Maudit libéralisme. Maudite théorie protestante. Maudit capital. Je tiens à me rappeler que les fondateurs du concept de  liberté d’entreprendre  ont pu légitimer leurs  pensées par la volonté de s’enrichir pour mieux enrichir. En cette même époque, en France, les contrôleurs des finances n’accordaient de grâces devant l’impôt, fortement perçues sous la dynastie des bourbons,  ni à l’exploitant, ni aux entrepreneurs, manufacturier en quête de noblesse ou simple commerçant .Ces derniers, devant la confiscation de leurs biens développent d’abord  une réaction animée, il me semble, par un sentiment d’injustice devant des privilèges concentrés sur une catégorie restreinte de l’Europe d’ancien régime. Le même cirque colonialiste auquel nous assistons en ce début XXIème siècle est néanmoins déjà terriblement implanté. Nous le savons, Les richesses crées  par de  démoniaques expéditions   sont seulement réparties d’une manière différente ; dans une France  qui est alors un royaume puissant en Europe.  Les monarques férus de chasse, de guerre et de fêtes onéreuses mènent  nombre de  campagnes militaires contre  leurs cousins,  rivaux et monarques  d’Etats voisins. Les monarques commanditent de nombreuses expéditions de pillage  diaboliquement  rentables vers l’Afrique et l’Amérique. Depuis longtemps, des Hommes à la nature suspecte  s’adonnent à une des plus terribles horreurs humaines de l’Histoire qu’est l’asservissement de l’être par l’humiliation.

    Vous l’avez compris, je  schématiserais  ma pensée, emprunterais  des raccourcis, et me tromperais par moment. Je m’essaie à l’essai. En novice, je ne m’échapperais que trop souvent à vous livrer ma position concernant les thèmes que je vais essayer, de traiter par une structure conforme aux normes ? Non, j’essaierais seulement  de les aborder avec mon cœur d’Homme.

    Le  « S’enrichir pour mieux enrichir » de certains penseurs   est devenu un terne « s’enrichir pour mieux s’enrichir ». Par cette extravagance, la pensée des pères de l’économie est devenue  ce monstre dominant  qui nous montre chaque jour  un visage plus menaçant en ces premières décennies du nouveau siècle. «  S’enrichir moins pour mieux répartir » parait absurde à l’enrichi au point d’empêcher ardument qu’un premier pas d’Homme soit fait en cette orientation. Mr Ariès veut « démocratiser » de nouvelles valeurs  fondées sur l’autogestion et l’objection au processus effréné de croissance économique. Ce dernier  est un mécanisme monstrueusement bien ancré dans nos sociétés occidentales et tend à le devenir  dans quelques anciennes colonies des européens (Inde, Brésil, Argentine, ...). Le phénomène de mondialisation n’aide pas, aujourd’hui, à contester l’hégémonie de l’idéologie victorieuse de la fin du XXème siècle. Produire efficacement. Accroissement de la vitesse de production.  Diminution des coûts. Elargissement de la marge dans le rapport dépenses/recettes. « Ca donne des sous », oui. Ca creuse des tombes aussi. Mon unique référence o.c( objecteur de croissance) acquiescerais peut être. Ce penseur me fait rêver lorsqu’il considère que la décroissance des inégalités sociales devrait  prédominer sur cette course à la croissance  que se disputent  les Etats. Mr Ariès me paraît très lucide lorsqu’il affirme, sur le plateau de « ce soir ou jamais » qu’il faudrait cinq planètes si tous les peuples, sans exceptions, vivaient comme ceux d’Occident. Cependant,  je pourrais aisément le soupçonner, de ne vouloir uniquement faire rêver son auditoire.  Il pourrait, en effet, me sembler  que son discours s’appuie d’avantage sur mon émotion que sur mon intellect. Il pourrait, par là, renforcer mon attentisme. Malheureusement pour mon espoir, le politologue serait peut être alors, trop proche du parti au pouvoir. J’en ai vomis mes tripes.

    Je rebondis sans condescendance, je l’espère (ni même avec une raison apparente), sur l’absurdité des courants féministes qui se laissent tenter  à prendre des  voix politiques. Le monstre  politique  ne s’est pas laissé prier pour s’en faire de précieuses marionnettes. C’est comme ca que j’ai pu entendre, un jour de l’hiver 2013 à l’antenne d’une émission citée plus haut, que « tous les hommes sont des violeurs potentiels  et que toutes les femmes sont des victimes potentielles de viols ou de violences ». C’est tout droit sorti d’une vieille bouche de psychiatre  dont je soupçonne l’idée perfide  de tenir un discours d’une telle  violence pour concurrencer  l’innommable que sait causer un tel disfonctionnement psychique et moral. Elle sème  la psychose, l’idiote.  Ainsi aurait-elle plus de chance de croiser un de « ses » infectés ayant déclaré « sa » maladie pour enfin connaitre le plaisir charnel duquel elle semble privée depuis une bonne cinquantaine d’années.  Mon égarement hasardeux est  virulent, je m’en excuse. Je l’explique par  le fait que cette femme,  comme tant d’autres, se permet d’instaurer  un climat national de méfiance au sein même de l’intimité des foyers. L’analyste du cerveau ne parait pas avoir acquis  la faculté analytique nécessaire pour traiter correctement son sujet.  « Vous êtes une de ces marionnettes endoctrinées »  fera même allusion, sous une formule différente, le neurologue  Jean-Didier Vincent,  au cours du débat. Cela me met en colère, je le répète, d’où mon emportement passager. Je m’excuse une dernière  fois de mes spéculations douteuses concernant la vie sexuelle de cette pauvre conne.

     L’émission traite alors d’un sujet étrange et délicat  portant sur la question de la  sécurité des  femmes  dans la France de 2013. Dans ce  pays,  des déviances pédophiles,  islamophobes, antisémites,  homophobes, mafieuses,  ou encore,  politiques, médiatiques  et  économiques  abattent chaque jour de précieux cœurs d’Hommes. Le grand h, s’il vous plait, il faut le voir pour ne pas assombrir votre interprétation, respecter ainsi d’anciens préceptes du langage. Il me semble qu’hommes et femmes ont toujours sus se parler ou ne pas se parler. Il va donc  falloir cesser de cautionner  ces discours motivant la division de l’humain par la peur. En ces temps de propagande sophistiquée et complète, mesdames s’il vous plait, il nous faut rester unis. Vous avez besoin de nous.  Nous avons besoin de vous.

     Il n’ya d’égalité pour personne dans le système occidental. Tu n’en auras pas, c’est tout, c’est comme ca. Cependant, il faut bien avouer que certains débats et débatteurs  proposent de la haine pour tous. Je me permets de décliner leurs offres.  Sont-ils d’accord ? S’ils ne le sont pas, J’irais de ce pas m’atteler à protéger le peu d’amour qu’il me reste.

    Terrifiante mauvaise foi. Que répondre sinon à la première fausse  loi  du quinquennat socialiste  portant sur des  mœurs déjà pratiqués illégalement par un maire du parti écologiste ; fausse, car  adoptée  au moment  de l’intervention néo-colonialiste au Mali par notre gouvernement. Cette intervention s’inscrit dans la tradition de  la gouvernance française d’après « guerres mondiales », quel que soit le nom ou le parti du gouvernant. J’ai lu « ne touche pas à ma filiation » au lieu de lire, « le peuple Français refuse la politique colonialiste de ses dirigeants ». Je ne sais plus  supporter l’abêtissement du peuple asservi. Je ne peux supporter les ingérences  de nos Politiques sur les territoires voisins aux cultures liées par un cosmopolitisme en France, menacé  de mort prématurée.

    Tous les ministères ont dus prendre du temps sur leurs plannings  pour défendre  cette loi, en faire la promotion. Deux fronts pour la communication ministérielle : Le  mariage homosexuel et plus discrètement sa croisade au mali. J’imagine car je  connais mal « sa » communication. Je perds peut être encore de la crédibilité mais j’ai  jeté, un jour conscient, ma télévision. Vous le  saviez, vous soumettre  tous les soirs à leur lavage de crane double  le montant de votre taxe d’habitation. Dès que je m’en suis rendu compte,  j’ai pris la décision de ne plus payer pour qu’ils me mentent. Ils me mentent depuis par la bouche des payeurs, c’est un supplice suffisant, je vous assure. Ces mêmes payeurs  témoignent un tel attachement à la valeur argent que je suis surpris de les voir continuer de payer tout en affirmant savoir qu’il n’y a rien d’intéressant ni même  de divertissant sur leurs écrans. Les Hommes expliquant être de bons gestionnaires jetteraient donc eux aussi, l’argent par les fenêtres ou ont-ils vraiment très bien étés éduqués à mentir.

     En attendant, ta croisade conquérante, ton peuple s’en fout. Il se dit que tu lui ramèneras  peut être de quoi lui rendre la vie plus confortable, de quoi lui permettre de partir à son tour dans un quatre étoile de Bamako, il ne connait pas le mali, le touriste ? Il espère  pouvoir continuer de se prélasser tout gras, tout pâle chaque été au bord de la plage ou le cul posé sur une piscine à dire qu’il est heureux parce qu’il pense d’abord à son bonheur  et  profite des bons plans parce qu’il n’y en aura peut être plus demain.

    « ENSEMBLE : Je ne peux être heureux si je refuse ce droit à mon frère. » j’ai rêvé cette définition. A mon réveil, elle me semblait juste.

    C’est encore le pillage de l’Afrique qui est une source de richesse pour « ta magnifique démocratie». Les disciples de cette tradition, qu’elle que soit leur profession, osent se positionner en moraliste pour défendre la diplomatie internationale adoptée par leur  pays et ses alliés. Ils osent affirmer à leurs cibles  ignorantes qu’il ne faut pas qu’elles vivent  dans le passé,  que l’esclavage appartient au  passé. Ils leurs  disent  que La traite des noirs  a été légalement abolie  mais omettent  de préciser que  leur oppression s’est ensuite  poursuivie et se  poursuit encore. Cela continue d’occasionner  sur des peuples d’Afrique noir, du Maghreb ou du Moyen-Orient,  des sévices inhumains  commis  par une triste tradition dans laquelle le visage pâle se fait simultanément agresseur et médecin de l’autochtone. La culture se fait moralisatrice en France comme la culture française s’est faite maitresse illégitime sur certaines de leurs terres (Syrie, Lybie, Maghreb). Jusqu’ici tout est logique. En ces premières décennies, nous ne faisons que déplorer l’Injuste  invasion de l’Irak. Triste invasion de l’Afghanistan. Délirante invasion de la  Lybie, honteuse intervention au Mali. Il vous  apparait correct  de continuer de parler de contexte d’après guerre ou de période de paix, pourtant les conflits armés se  succèdent à une fréquence  approximativement similaire  dans les années 1980 et dans  les années 2010. Certains affirment que l’Europe est en paix. Rome se disait-elle en paix quand ses Empereurs et ses généraux quittaient la cité avec  leurs armées pour occuper  les multiples fronts de leurs conquêtes dispersées ? Le peuple d’Amérique du nord se sentait-il en paix de 1942 à 1945 ou de 1954 au mois de mars de l’année 1973. Le peuple Français a-t-il le droit de se dire en paix depuis  ce triste 11 janvier 2013 comme tant de jours en cette première décennie du XXIème siècle. Le 11 restera dans ma mémoire tant  d’une larme  personnelle qu’officielle  une date tragique de mon histoire, de notre Histoire.

    Tout pouvoir puisant ses forces dans une communication nourrissant les peurs de son audimat ne peut, selon moi, n’inspirer que la tyrannie. Il semble peut être  au politique; que dans un climat de terreur, les discours fondés  sur la sophistique en  prônant un  choix stratégique des mots ne peuvent être que  plus efficaces ; que  le fait de pouvoir s’appuyer sur une assemblée émotionnellement attentive, intellectuellement attentiste, lui facilite l’exercice  quand il lui faut faire passer ses pilules. Je te présente l’Homme d’Etat de ta précieuse et belle France, « Etat membre des nations unis de l’Atlantique ». Dites  nous, nos putes, nos soumis  François, Marine, Roselyne, Jean-Luc, noël, Jean-Marie, Olivier, Bernard-Henri, Alain, (je vous  passe d’autres prétendus penseurs, d’autres  initiés politiques), vous ne faites que vous attaquer traditionnellement les uns les autres mais je vous demande de vous taire car il est maintenant évident que vous appartenez à la même clique néfaste au modeste peuple, celle des manipulateurs de la pensée humaine, pas des penseurs. S’il vous plait, chut maintenant. Laissez nous réfléchir.

    Qui parle le mieux est copieusement financé. Qui finance accroit sa place dans les hautes sphères d’influences pour une demi-dizaine d’années minimums, gonfle répertoires et enveloppes pour  prolonger, toujours, une vie à développer son excès de luxure. J’accuse qui implante dans les pensées d’un innocent, un désir de luxure. J’accuse tout innocent qui, s’étant laissé soumettre par les attaques de cet ordre,  se serait mis à vouloir devenir un théoricien de l’individualisme ou bien encore du féminisme, du fascisme, de l’antisémitisme, du patriotisme névrotique,  d’un populisme frontiste, ou même (bien qu’intéressant  ma faculté émotionnelle),  de la culture du « bien vivre ».Il serait peut être nécessaire de d’abord penser par soi même.

               

    La bourgeoisie européenne a grandi. Elle s’est travestie en impératrice.  Elle était sans  Empire, elle s’est acheté des Etats. Ne me parlez plus de bonnes ou de mauvaises gestions, d’être fort ou d’être faible, d’avoir des bras ou de l’intellect. Je te certifie d’une certitude privée de preuves tangibles que ce  ne sont que des  foutaises.  Ma certitude s’appuie sur mes passions, mais avant tout sur ma foi dans  l’Homme en sa capacité à trouver un équilibre nécessaire entre ses vices et ses vertus, entre ses semblables et lui-même.

    J’aimerais conclure en vous proposant le principal enseignement que j’ai pu tirer de mon  essai de réflexion.  Il m’a en effet été donné  de constater,  qu’aux plaisirs de la fête, à la gangrène des liens sociaux fondés sur des dénis, j’ai préféré sainement l’humble plaisir de libérer mes effusions de mots.

                       Bordeaux, la Bourgeoise abrutie...                                                          Fin mars, Hiver 2013.

     

     


    votre commentaire
  •  

     

    Course folle

    du solitaire

    sur un chemin de fer

    qui le mène en forêt,

    où son corps exténué

    se vautre sur le sol.

     

      Ils sont venus emprisonner

    tout un clan de voyageurs.

    L'ordre a été donné

    par les émissaires de l'horreur.

     

    Le lunaire de la famille

    réussit à s'enfuir

    La liberté l'obnubile

    Il court où le vivant peut sourire.

     

    Il sait contempler,

     offrir son âme

    et ainsi remercier

     la maison qui l'héberge.

     

     "La terre, la mer, le ciel!"

    crie-t-il fasciné

    face aux merveilles du vent

     

    trop souvent malmenées.

     

    Il fait battre ses pieds,

    et s'enroule dans les feuilles.

    Il hurle sa destinée

    les bras en éventail.

     

     Il continue sa transe

    aux abords d'un ruisseau 

    où il arrose le temps 

    arrêté par ses mots.

     

     

    La terre la mer et le ciel... 

     

    "La terre, la mer et le ciel!"

    crie-t-il fasciné

    face aux merveilles du vent

    trop souvent malmenées.

     

     


    votre commentaire
  • Le souffle court, coupé

    d’une peau boursoufflée

    confronte réalisme

    au vivant humanisme.

     

    Dis-moi qui tu es.

    Evolution  ou élevage ?

    Dis-moi l’éternité.

    Le joli mot des mirages.

     

    Les cœurs se disloquent.

    Qui comprend ?

    Les rêves font des loques

    au couvent de l’argent.

     

    Jette les dogmes religieux !

    Nourris la doctrine libérale !

    Le con se jette sur les jeux

    De démocratie animale.

     


    votre commentaire
  • Excellence  je t'entends,

    je te respecte et j'apprends

    à contenir mes déraisons

    à l'aube de mes effusions.

     

    Excellence imparfaite,

    si belle et si humaine,

    j'embrasse mes défaites,

     embrase une joie soudaine.

     

    Résonnance universelle!

    Des mots jaillissent et m'entretiennent.

    Je suis faible de par mes peurs

    que je combats de toute ma chair.

     

    Je suis deux au bout d'un chemin.

    Je contemple ma solitude

    et lui fais don de tous mes biens,

    pensées offertes aux plénitudes.

     

    Je rêve et reste auprès du feu

    qui sèche mes larmes et mes adieux.

    J'aime et j'apprends à mieux le faire.

    Je vois et oeuvre à mieux me taire.

     

    J'honore les heures et les mots de mon père.

    Je vis heureux à la gloire de mes frères.

     

    J'admire l'excellence

    que libère notre amour.

    J'observe son rayonnement 

    et veux m'en inspirer, toujours.


    votre commentaire
  •  

    J’aimerais devenir sourd

    Au son du chant des sirènes

    Je marche d’un pas lourd

    Loin des chemins de ma reine

     

    Je n’entends que des voix fluettes

    De l’ivresse qui se pense épanouie

    L’instantané sur la muette

    Un requiem pour l’ineptie

     

    Elle me dit de m’oublier

    Sourire honnête, bouche fermée

    Hermétique à la grande honte

    Elle me parle et me démonte

     

    Je pleure…

     

    Oui madame, je vous regarde

    Exacerber  votre prestance

    Je vous souris, non par mégarde

    Mais pour souligner votre élégance

     

    Oui madame, je vous écoute

    Résonnez donc de vos beautés

    Je vous invite sur ma route

    à planter de la simplicité

     

    Oui madame, je suis en fuite

     de ma déréliction

    Ce soir je vous récite

    Tous les versets de ma passion.

     

    Je danse avec vous...


    votre commentaire
  • Cinq notes. Les fleurs de la mélancolie fréquentent les peurs de la folie. Séparation définitive.

    Cinq notes et le temps passe dans le jardin du dilettante. La saison du soleil rassure son inaction professionnelle.

    Cinq notes. Redondance risquée. Crayon accompagné. Musique électronique. Exploration sinueuse. L'immobilité consterne ses témoins mais demeure une caresse réconfortante.

    Cinq notes. Trois conductrices. Une euphorique. Une attristée. Une musique pour assister au quotidien d'un nouveau né. Des yeux d'enfants émerveillés.

    Cinq notes. Le jeu des chaises musicales. Un choc violent calme la fougue. Du rire aux larmes. C'est habituel, c'est amusant. L'enfant n'est pas triste longtemps.

    Parenthèse culturelle.

    La grande ascension inversée dans une époque formidable. Mémoire des cris du septième art. Une éternelle souffrance vendue en lot pour la noël. Des amitiés de circonstance transformées en liens fraternels; mais "jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien."

    Cinq notes. Sur le chemin de l'océan, la mélancolie se libère afin de battre la mesure de mes réflexions évanouies. L'harmonie, la cadence, un vide couvé par l'émotion.

    Cinq notes et mieux chanter le jour suivant. Comprendre, rire et savourer la bienveillance relationnelle. "Avec ou sans tact", protégeons la de ses blessures potentielles.

    Vivre une mélodie solitaire dévouée à l'être humain. 

    Cinq notes avant d'être un Homme.

    Cinq notes avant de vivre une seconde fois.

     


    votre commentaire
  • Une rengaine, une polémique,

    un mot de trop.

    Tout est confus.

     

    Je vous en prie, pensez à moi.

    Je vous embrasse tendrement,

    je suis en paix, rêvez de moi.

     

    Une bougie? Une sirène?

    Mon choix embrase ma lumière,

    une flamme d'éternité.

     

    Ma prétention est celle d'aimer.

     

    Chercher, condamner,

    douter, réhabiliter,

    assumer le chaos social...

     

    J'ai perdu l'ambition de vivre.

     

    Des croisements nous grandissent.

     

    Transcender l'harmonie,

    l'intimité d'une cause commune.

     


    votre commentaire
  • Observation indicible

    d'un comique éloquent.

    Elucubration facile 

    d'un cynique apparent.

     

    Silence en réunion.

    Les richesses démunies

    réfléchissent l'opinion

    du prétentieux décrépi.

     

    Ils disent non

    aux marginaux.

    Grande illusion 

    derrière les mots.

     

    Cherchez l'affreux,

    vous y verrez

    une beauté

    pour d'autres cieux.

     

    Cherchez l'idylle,

    vous obtiendrez 

    un voile serré

    sur des yeux vides.

     

    Absence moralisatrice,

    conquérantes soumises,

    asservissement complice,

    les dominants se grisent.

     

    La france est occupée

    depuis l'allemande ignominie.

    Elle dit encore l'apologie

    d'un libéralisme imposé.

     

    Ses mains en sont liées,

    son peuple, diverti;

    sa tête, illuminée;

    ses victimes, meurtries...

     


    votre commentaire
  •  

    Elle est tenace,

    la répandue des jets setters.

    Elle tournoie

    autour des désespérés.

    Ses armateurs fournissent les clubs,

    des hyperactifs translucides.

     

    Fléau des villes

    et de la nuit…

     

    Un ange est passé,

    a joué au marchand,

    distribuant sa poussière

    au premier bar du coin;

    mais cet ange est déchu,

    il donne tant d’assurance.

     

    Fléau des villes

    et de la nuit…

     

    C’est la tendance des malheureux

    pour s'amuser chaleureusement.

    De la blanche au fond des naseaux,

    des sensations  illimitées,

    ils  se pavanent  jusqu’à l’aube

    clamant des facultés inouïes.

     

    Fléau des villes

    et de la nuit…

     

    La poussière d’ange se ballade

    de par le monde,

    de villes en villes,

    soumet aux Hommes des nuits acides.

     

    Un nombre d’adeptes croissants,

    des dépendances scintillantes.

    En surdoses des fibrillations,

    des cadavres occasionnels.

                                                                                                                                                            

    Fléau des villes

    et de la nuit…

     


    votre commentaire
  • Mes mains volent à mesure que mes mots se libèrent. Ils se veulent surréalistes, ils deviennent vite évasifs. Mon cœur  bat calmement. Il s’est délesté de son effroi. C’est lent, c’est mou, c’est bien. Une folie douce qui ne l’est jamais. Des incohérences qu’il est bon de mettre en scène. C’est une, parfois sombre, lueur d’espoir. Je la repère aux battements de mon cœur, qui accompagnent le rythme de mes doigts vagabondant, de lettres en lettres, sur un clavier électronique. Mes yeux brillent aux éclats. Contre-plongée sur mes souvenirs.

    Nos musiques sont africaines. Nos peines sont justicières, nos amours inespérés.. Nous avons chanté un mois. Nous avons  chantés « Ensemble ». Un ami se le grave sur le bras, dans toutes les langues du monde. Nos esprits apprennent à s’éclairer.

    Six années ont passé. Nous sommes ici.  Des cœurs décrépissent par lambeaux. Nos doutes sont des hantises.

    J’aime cette première personne. Celle qui est plurielle. Elle a cette faculté innée de lier les Hommes, tisser leurs âmes. Elle m’appartient. Elle nous reflète. Elle abrite  la pensée « Ensemble ». Elle est parfois trop vague, embarrassante. Elle  se fait jongleuse. Elle est aussi humaine. Nos rêves peuvent-ils être réels ; nos  réalités, inconscientes ?  Ici, « Je suis », surtout, mais je veux « Nous sommes ». « Ensemble ». Nous y pensions, nous le criions, nous le chantions. Ici, nous le réfléchissons, le mettons de côté chacun à nos manières. Beau et fort en nos ailleurs, Il est rigide sur notre terre. Nos retours sont des exodes.

    Je pleure de ne pas vouloir, de ne  pouvoir alors, atténuer mon décalage s'il vous paraît revêtir un caractère pathologique. Si souvent, je le ressens idéologique. Vous me dites que je devrais me faire aider, me faire soigner. Je vous réponds que je le fais mais que guérir de ses névroses les plus tenaces peut prendre des années. N’est-ce pas ce qu’un thérapeute précise à son patient, au cours de leur première séance? J’ai seulement préféré, à l’écoute de ce docteur, les perforations d’une feuille blanche au cœur de mes intimes pensées.

    Nous avons quitté des Hommes auprès de qui, les liens apparus me sont encore indicibles. Nous avons laissé des villageois vivre jour après jour, leurs fêtes à la vie, leurs requiem agricoles. Le jour même du retour, nous sentions déjà une ombre, rôder derrière le bonheur de retrouver nos aimés. En effet, le mal du «vivre occidental" nous attendais de pied ferme. Nous aurions pu repousser notre vol de plusieurs mois ; ainsi, être mieux armé pour affronter ce mal au fort potentiel mais...  "Nos projets sont là-bas". "Les cours reprennent dans une semaine". "Nos mères s'inquièteraient". "On est attendu". Nous avions vingt ans. Aujourd’hui, nos éclaircies en ont été faites prisonnières. Nous sommes bloqués ici. Nous sommes des écroués sur notre terre natale. 

    « Ensemble » n’est plus  qu’un rêve inachevé;  une pensée gangrénée par la peur de ne plus savoir contrôler ses dérives névrotiques. Une peur que nous devons coûte que  coûte réfléchir, afin de faciliter son apaisement. Nos peurs sont une de nos plus belles preuves d’Humanité mais paradoxalement, notre plus grande fragilité face à nos démons. J’ai voulu « nous sommes », je dois reprendre « je suis ».

    Mon corps se délite. Je repère alors ma peur la plus profonde et tente de l’apaiser. Je veux lui montrer les ravages de la colère qu’elle engendre, une fois développée, échappant à mon contrôle.  Je dois l’empêcher de gagner en influence sur mes choix. Mes inconstances, mes digressions ?  Oui, Elles sont le reflet de mon histoire. Bizarre ? Je ne sais pas. Je suis conscient. Je crois. Je me suis fidèle. Je le veux, depuis que je me refuse de dénier l’existence de mes démons. Le jour où j’ai voulu les affronter, j’ai été vaincu. Echec grisant. Je lutte contre une frustration qui me tient à terre. Ce jour, je ne le regrette pas pour autant. Depuis, je sais quelque chose d’important. Je dois constamment me battre, rester vigilant pour mériter détenir ces dignités, ces libertés  qui nous sont chères.

     Depuis ce jour, je traverse de sombres endroits en quête d’un équilibre qui me sera salvateur. Je ne vis plus. Seul ce dernier peut  me permettre d’acquérir le courage de vivre. Je réfléchis au chemin le moins sinueux pour enfin conquérir mon graal.

    Je veux vivre. Je respire. De nouveau, je sais  vivre « ensemble ». Je veux parvenir à conserver ce savoir-vivre fuyant, aussi longtemps qu’il me sera donné de jouir des légèretés de nos êtres. 

     

     


    1 commentaire
  • Hérésies prétentieuses

    Peureuses adolescences

    Nos débats et mes drames

    Ont étouffés ma foi

     

    Echanges culturels

    Ouvertures sur le monde

    Terres cosmopolites

    Dieu m'est perceptible

     

    Les souvenirs m’étreignent

     

    Ma mémoire condamne

    Le présent de mon frère

     

    Je ressemble à cet homme

     

    C'est  notre  égocentrisme

     Heureusement furtif

    Sur mon embarcation

     

    Je diffère de ce monstre

     

    Ma croyance a mûri,

    Est né de mes victoires

    Il prie dans la défaite

     

    Il est un insoumis

    Qui n’écoute plus rien

    Si ce n’est sa soumission

     

     

     Je suis un incrédule

     

    Qui sait encore changer

     

     S’il entend son erreur

     


    votre commentaire
  • Mes amours. Mesdames, messieurs. Je vous dis mes passions. Poli. Je pleure de mes idées. Je hais tout un schéma. Fiduciare. Délétère. Repère futile.

    A quitté.J'aime à nouveau nous voir errer.

    Un oeil sur les polices.  Je les rêve pensantes. Je les souhaite  bienveillantes. Je les choisi humaines.Elles sont autoritaires.

     Evanoui. Echappatoire fleuri, échappées vers l'alternatif.

    Je vais partout, ne vais nulle part. J'en suis là, je suis las, je suis là…

    L’écriture d’un fou. L’imposture d’un camé. Accélérations libertaires. Décompressions dépressives. Je vis pour vous, pense pour moi. Rythmé. Attentionné.

    Un homme  aux mains percées. Un Chien parmi les loups ; un rat parmi les chats.

    Des vertiges sous ma peau si l'idéal est une impasse.

    Sens aguerris, je me comprends. Au large, je suis bien.

    Lucide, reposé.

    Sûr, c’est oublié. Merci léger, pardon sincère.

    Ode prosaïque. Hymne à mon coeur.

    Une éclaircie sur nos amours.


    votre commentaire
  •  Elasticité de mon être. "Insoutenable légèreté".

    Rigides rancœurs, aberration écrite.

    Aigreur au lecteur. Apeuré.


    votre commentaire
  • Merci,  le bonheur est; quand elle se définit

    Evasive inspiration qui ne se trouve ailleurs

    Lentement, des esquisses du vrai s’y réfugient

    A l’heure où les sceptiques la réduisent à  des pleurs

    N’en déplaise aux bienheureux, elle est éclairée

    Contre courant sur le fleuve du déni

    Opacité, légèreté, tristesse assumée

    L’Homme navigue avec, l'embellit par écrit

    Il se fait emporter par ses mots incisifs.

    Elle habite toujours ses élans créatifs.

     


    votre commentaire
  • La nuit se finit.

     Insomnie poussiéreuse,

     voleuse de vies.


    votre commentaire
  • Une abstraction 

    Le vide s’emballe

    Virage absent

    Vie léthargique

     

    Monotonie quotidienne

    Petit courage déserteur

    Oisiveté souterraine

    Je me contemple, cœur défait

     

    Alors je crie aux heures de rage

    Violence pensée, appréhendée

    Colère, erreur, haine et pouvoir

    Mon humain perd de sa superbe

     

    Une étincelle

    Un feu éteint

    Priez le ciel

    Une fois à terre !

     

    Tu vis pour ton foyer soumis

    A quelques bonheurs passagers

    Je pense me rapprocher du chien

    A l’esprit joueur et fidèle

     

    Une contradiction temporelle

    Je vois le monde par deux ou trois

    Espère le  bien contre le mal

     Hier, maintenant et demain…


    votre commentaire
  • Poussière.  « Plus on est vieux, plus on est seul ; face à quelques souvenirs d’une vie qui se détruit au fur et à mesure ».

    Ereinté, Je m’accroche à mes certitudes. Mes certitudes ? Certains Hommes aiment imposer celles qui leur sont propres, d’autres aiment fuir ce qui est de l’ordre du commun; pouvant  être alors,  un exemple, un paria, un insignifiant ou même une bizarrerie. Je suis de ces autres ; pour le reste, c’est une histoire de choix.  J’ai vu la mort dans les yeux de mon père. Je veux que perdurent tous les souvenirs de ma vie entamée au quart. Je vis déjà dans le passé, pas trop à l’aise maintenant, aveuglé par mes lendemains.

    Je me souviens des femmes de mes nuits saoules, de nos étreintes furtives. Beautés endiablées pour mes yeux, bêtise obscène pour ma prétention d’homme. Ces souvenirs me ramènent à une légèreté qui m’étouffe, le plaisir de la chair qui s’échappe de toute raison. Futile mémoire qui me rappelle que je suis seul. Solitude lassante. Solitude fusionnelle, passionnée, partagée. Une solitude qui ne dit pas son nom.

    Mon ego est envahissant. Je voue un culte inconscient à mes ressentis les plus réfléchis. Peu de recul, je juge et j’en ai honte. Je juge pour me protéger de l’inquisition de l’autre. L’autre con. Je déplore la dimension étendue et opaque de son nombrilisme tout en sachant mal contrôler le mien. C’est le heurt assuré avec mes semblables.  Je suis seul lorsque je suis seul. Je suis seul au sein d’une quelconque assemblée. Je ne le suis pas toujours, entouré de mes proches. Je n’y songe pas, je suis auprès de mes amours.

    Le débat, la conciliation, l’harmonisation, la trahison, la réconciliation, l’humiliation, les soupçons, la légèreté, l’amusement, la déception et la condamnation. Le contact. L’Homme ne peut vivre physiquement seul, sans risquer, un temps passé, de céder son âme entière à la folie. C’est une des vérités dictées par notre éducation qui me parait la moins absurde. Malheureusement,  je ne supporte que mal le contact. Je n’ai pas confiance dans les incidences que je peux lui porter. Je n’ai pas le choix, je le supporte à juste dose. Cela n’enlève rien de l’amour que j’ai encore à témoigner, mais mon hymne solitaire fragilise la stabilité de son expression. Je veux finir. Ai-je réussi à synthétiser ce que m’inspire la vie en société, ce fameux contact à l’autre qui ne me rend que plus maladroit ; ai-je finalement su me faire comprendre? Je n’en sais rien. Je finis. Je ne suis qu’un paumé de plus sur la place publique.

     

                                                            


    votre commentaire
  •     Silence omniprésent

          Oraison revendicatrice

                   Sur le mont de la tristesse...


    votre commentaire
  •                 Je ne sais pas. J’aime bien commencer comme ça car, de fait, j’ai tout à apprendre. J’apprends. J’aime. J'apprends encore. Je pose des questions. Y'aura t-il une fin à mon apprentissage? Pourrais-je l'empêcher de s'évanouir dans les limbes de ma mémoire? Suis-je capable de te comprendre?  Où? Où aller? Où?

     Je ne sais pas où je vais mais je sais qu'au moins je fais une chose: Je claque des doigts. 

    Je suis à Tokyo. Barcelone, Londres, Paris, New York et leurs jumelles. Je suis ingénieur. J’ai toujours été un passionné de musique. Je suis ingénieur du son. Je travaille, exclusivement, auprès d’un pianiste italien, Giovanni Ancora, le compositeur de "rêveries sur un nuage". Je suis l’invisible de ses mélodies. J’ai toujours ressenti un besoin de légèreté. Je l’ai parfois trouvé dans les vestiges de ce que des fous condamnent fermement. Je l’ai parfois cherché sous les draps.La légèreté. Bref, ayant abusé de certaines substances pour l'acquérir, mon expérience de l’air s’est revêtue d’aspects pervers. J’ai décidé d’en libérer mes passions. Un jour hivernal, j’ai fait craquer tous les os de mon corps et dépoussiéré mes trésors. Je vous raconte. Je suis d’abord parti à Essakane, au Mali. Un rassemblement musical s'y tient chaque année. Le festival du désert. J’y ai rencontré Giovanni.  Il pensait à entourer son ingénieur du son d’un assistant afin d’avoir un  regard neuf sur ses compositions, et ainsi améliorer la pertinence de leurs arrangements. Ma vision musicale l’intéressait et Je m'en trouvais flatté. Mon voyage prit alors une tournure plus aisée. Peut être trop aisée ? Non, cette question n’est que le reflet de mes doutes occidentaux, mes errances de petit prince. Je traversais juste le monde de manière plus efficace. Après quelques années de voyage, Giovanni a décidé de continuer à travailler dans un endroit fixe. Il est rentré en Italie, je l'ai suivi. Nous voyageons moins mais j’arrange toujours les expressions du talent d’un homme et C’est très bien. Toutes les capitales du monde, beaucoup de chemins parcourus. Physiquement. Musicalement.  Ma vie est pleine. Mon cœur chante. Je claque des doigts. 

    Je suis en Palestine. J’ai embrassé une cause, je l’ai choisi palestinienne. Je suis paumé en Palestine. Attristé, apeuré, horrifié. Je fais des efforts, je veux me rendre utile. L’armée d’Israël est bien trop puissante. Le satellite atlantiste. L’implantation occidentale sur les terres orientales s’est renforcée depuis l’existence de cet Etat-Nation. Le problème n’est pas religieux, il est géopolitique. Que puis-je faire alors ? Lancer des pierres comme les Hommes du coin ?  Je ne sais pas. J’en reviens à ma question du départ. Ou allons-nous ? Le comprendrais-vous ? Je vous invite une nouvelle fois à un claquement de doigts. Je claque des doigts. 

            Je prends des notes. Un professeur raconte avec passion, scientifiquement, la vie de la noblesse française au XVIIIème siècle. Je note tout ce que je peux noter. Je ne réfléchis qu’à entendre et retranscrire par écrit les paroles savantes de mon professeur. J’entends la porte de l’amphithéâtre grincer. Un groupe d'étudiants vient militer. L'un d'eux coupe la parole à mon professeur. 

    « -Bonjour. Je viens vous convier à un rassemblement sur le parvis de l’université pour contester les... 

    -Je ne vous ai pas permis d’interrompre mon cour. Comptez-vous nous parler de la noblesse de robe ou  du parlement des Dombes ? Non, alors je vous prie de sortir ! 

    - Je suis désolé monsieur, je vais d’abord terminer de faire passer mon message et ensuite nous sortirons. Ce sera moins long si vous ne m’interrompez pas. 

    - Alors, faites, mais vite s’il vous plaît ! 

    - Très bien, rassemblement sur le parvis de l’université à 12h30 pour contester et discuter de l’arrangement passé entre nos  professeurs et le ministère de l’éducation pendant les vacances scolaires. Venez tous. Nous serons susceptibles, à l’issue de ce rassemblement, de considérer que nous sommes en grève. » 

    L’intervention était l’œuvre d’un passionné. Le leader de la troupe nous quitte fièrement, torse bombé. Bouche Révolutionnaire. Cœur désespéré. Comédien du « théâtre de l’ordinaire ». Je ne sais toujours pas. Le professeur nous dit quelques-unes de ses opinions en traitant de la nature de cette interruption. Il poursuit rapidement son cours, intitulé « Noblesse et Parlement ». Je reprends ma prise de notes. Je claque des doigts. 

               Je me baigne dans le bassin naturel d’une forêt Ghanéenne. Je vois la splendeur de ce lieu derrière une chute d’eau. Je rêve du monde et de ses reflets scintillants. Je baise la terre et pleure ses acquisitions meurtrières. Je comprends le nomade. Je respire, je vis. Cet endroit est magnifique. Je l’aime de mes yeux, de mon corps lavé. Moment inscrit. Je conditionne ma mémoire. Une chute d’eau m’a inspiré. Je claque des doigts. 

               Je regarde un film à Toronto, un délire de tarantinno qui m'inspire l'envie de faire claquer mes doigts. Je claque des doigts.

     

               Une évasion vers la raison. Le temps d'un rythme saccadé, je rampe sur l'égocentrisme. Saleté d'époque! Vous me reprenez, je me reprends. Rêveur sans âme aux mille visages. Je n'ai plus de limites, j'ai vu un truc qui ne passe pas et que je garde sur le ventre depuis des années. Rien de mieux qu'un truc. Une chose indicible entourée d'une confusion féroce qui perds ses usagers. Je vis parmi les vaincus d'un continent fort. Dominés par des forces innommables, que l'on pourrait dire inhumaines si elles n'étaient pas humaines. Je suis d'Occident, un bordel psychique pas croyable. Je claque des doigts. 

               Une assemblée d'Hommes respire. Il est impossible d'en discerner quelconques lueurs de malices ou de tromperies. Je respire devant cette assemblée qui ne dévore pas les naifs. Nous sommes partout et nulle part. Ils disent que nous sommes si loin l'un de l'autre; que mes errances disgressives nous séparent. Je ne veux pas effacer ces mots, je ne veux pas vous en dire plus, je suis un gosse qui dérive vers l'horizon qu'il imagine. Je claque des doigts. 

             Ils tournent en rond. Un village du monde chante et voyage vers un salaire plus honorable. Je ne suis plus ici, sans liaisons, sans liens, un halluciné devant un cierge. Des images dévorantes, des mots et des rêves. Une confusion s'interprète, un cri du cœur s'en échappe. Le villageois me parle avec assurance dans une langue que je ne comprends pas. Je joue à des jeux que je ne connais pas. Je ne sais pas où je vais, pire, je suis sur de savoir qui je suis, une espèce de monstre moderne aux disfonctionnements persistant. L'absurde posé sur du papier peut permettre de voyager. Seuls les voyages comptent. Seul ce qu'en pensent les gens doit me rendre indifférent. Où je vais? Où je vous amène? Pour être franc, à cet instant donné, je n'en sais absolument rien. Je suis désolé. N'oubliez pas que je suis français. Là, maintenant, je dis n'importe quoi et je m'en fous. Quel dommage. Je claque des doigts.  

               Je claque des doigts, je claque des doigts... Et c'est tout. Je suis un homme qui claque des doigts et aimerait tant se faire appeler le vagabond des songes. Je claque des doigts. 

              Je vagabonde. Violence agricole. Des légionnaires retraités épouvantent les forêts. Ces discours me terrassent. Le maître de chai enseigne son métier. Il apprend ses taches professionnelles,  gagne une autorité, en use. Usé. Foutu sa vie. Le jour où il a exercé cette autorité, le doigt sur la gâchette de son fusil de chasse en visant un inconnu qui l'avait offensé. Sa colère possédait sa raison. Sa colère était devenue sa raison de vivre. Il est un repenti qui crèvera jusqu'à son dernier souffle. Je te raconte les bas-fond d'une existence. Tu claques des doigts. 

     Je suis toi. Je suis un autre. Je suis là, je suis absent. Tu es las de ce monde. Tu es l'astre de mes nuits. Tu me livres à tes démons. Tu es le soleil de ma vie. Je confonds tous mes aimants. L'amour écrase, l'amour provoque les pires folies. Je suis un ours dans son abri. Je suis ailleurs, je veux me fuir, les têtes s'envolent, la mienne avec. Des mots, des mots, j'en veux encore. Je m'en repends allègrement. Non, je plaisante. Non,je ne sais pas. Je ne vois plus, efface moi. Je ne suis plus là. Siffle l'absence des vivants, souffle sur ce château de cartes. Je te claquerais entre les doigts.


    1 commentaire
  •  

    Colbert  légiférait l’horreur occidentale

    Ose te souvenir des taches de notre histoire

    Déshumanisé, l’Africain, par le visage pâle

    Eclaire ton esprit d’un devoir de mémoire.

     

    Négriers, commerciaux, criminels coloniaux

    Ont souillé de leur peur l'héritage du berceau

    Ils  anoblirent les plus actifs, maitres de plus de cent esclaves

    Rois Louis, de tristes sires dont les folies étaient graves. 


    votre commentaire
  • Bien sûr, je vous dirais d’abord qu’elle m’envoûte

    Elle est vue.  Tendres ou  sombres pensées selon le spectateur

    La louve qui m’a fait loup, réorienté ma route ;

    La reine inspire chez l’homme des rêves de grandeur.

    Elle dit d’un seul sourire, des mots doux pour nos cœurs.

     


    votre commentaire
  •  

    Je ne vous rattraperais pas, non, je rôde en mes ailleurs.

     

    J’entends parler du diable. Partout, je le sens… Je suis fou.

    Je dis qu’une folie m’endort. Folie odieuse et si morose

     Je pleure  mon sort, ma lâcheté, mon gâchis.

    Je souffre en silence l’hégémonie d’une solitude.

    J’arbore ma rédemption ; mes pensées habillent le déni.

    Je suis tombé, je n’ai rien fait sinon déplorer ma chute.

    Je n’en suis pas plus fort, je vois le monde aller sans moi.

    Je, je, je…  Je joue  un Jeu dangereux.

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

    1-       Contempler aux cieux

    des astres solidaires.

    Rideaux sur nos pleurs.

     

    2-     A son  cœur voilé.

    Décès imperceptibles.

           Mépris citadin.

     

    3-       Opaque fumée.

    La combustion du dragon

    viole des paumés.

     

    4-       Chute des unions.

    La montagne de l’enfer

    est abyssale.

     

    5-       Mon regard se perd.

     Le déni ministériel

    nourrit nos peines.

     

    6-       L’écran décadent

    fige les insouciances.

    Peuple inconscient !

    Où vont mes yeux? Où sont mes  yeux? Que voient mes yeux?

    Vers d'autres cieux se tournent ceux des vertueux...

    Un jour heureux! Les coeurs vicieux font leurs adieux...

    7-       Passion mesurée…

    Les sourires sincères

    bercent mon âme.

     

    8-       Légère chanson…

    Ses charmes solitaires

    m’ouvrent au monde.

     

    9-       Premier tiers de vie.

    Mes amis ma compagne,

    de rares joyaux.

     

    10-    L’Homme se souvient :

    L’enfant écrit ses pages

    Il joue à la vie

     

    11-    Ma sœur est par là.

    J’attends de ses nouvelles

     dans toutes mes peaux.

     

    12-    Amour torrentiel

    Passion révélatrice

    Des mots transcendants

     

    Où sont mes yeux?...

     

    Serre moi fort.

    Comble  mon coeur

    de ton amour

    éternisé.

    Les places mortes 

    hurlent aux idiots

    de jauger 

    l'union innocente.

     

    Libre et vide.

     

    Oublie l'avant

    superficiel.

    Produit l'avenir

    spontanément.

     Les villes fades

    et luxuriantes

    circulent au pas

    vers l'horizon.

     

    Vivre vite.

     

    Soit près de moi.

    Ecoute mes yeux,

    ils te couvriront 

    d'existence.

     Les tours dorées

    d'opportunisme

    enferment un pouvoir

    aveuglant.

     

    Force et Chaos.

     

    Où sont mes yeux?...  

     

     

     

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique