-
Par Makxsim le 3 Mars 2014 à 16:32
Quarante-trois. Il me dit que c’est le quartier Montmartre. Je n’ai jamais vu Paris. Il m’en a envoyé un bout. C’est largement de quoi me l’imaginer. Je suis content, cette carte donne de la matière à mon rêve le plus cher. Voir la France… réussir. Comme mon cousin, je n’oublierais personne et rendrais fier ma famille. Je n’ai encore vu que mon village et la capitale. Je vis à Bè Kpota, quartier situé dans le neuvième arrondissement de Lomé. Mon nom, c’est Isidore. Isidore Kossi Mensah. Kossi, c’est le prénom donné à tout enfant né un Dimanche; Mensah, parce que je suis le troisième garçon de la famille. Bè, village du XIIème siècle, situé le long de la lagune au bord du littoral atlantique, est aujourd’hui un quartier populaire de Lomé. « Bè » se traduit par l’expression française « caches toi ». C’est de l’éwé, le dialecte du sud du pays. C’est le langage de nos ancêtres. A Lomé, nous parlons aussi, couramment le français mais au sein des villages reculés dans les terres, il ne se parle et s’apprends qu’à l’école. Il y a quatre ans, Bê a été rénové par l’ONG Allemande weltweit-verbindung (solidarité universelle). La rénovation a duré à peu près un an. Nous voyions de nouveaux bénévoles tous les deux, trois mois. Nous les avons aidés avec mes amis de l’association, miwo deka (Ensemble). Nous faisions venir des bénévoles français pour apporter de la main d’œuvre supplémentaire. C’était le prétexte d’un triple échange culturel. Cette année avait aussi endurci ma volonté de voir la France.
Pourquoi le cousin m’a-t-il envoyé cette carte là ? Pourquoi cette rue ? Le quarante trois. Il a trouvé la photo jolie. Il me dit qu’elle reflète ce qu’il vit là-bas. Mon cousin Samuel est devenu romantique. C’est sûrement le fait de vivre dans une grande ville, faite entièrement de béton. Je pense. Être riche, ca rend romantique. J’en suis sûr. Je suis sûr qu’il n’y a pas que ça, que La richesse cache bien d’autres secrets. Il me dit qu’il est heureux ; qu’il espère que je pourrais gagner assez d’argent pour le rejoindre. Il me dit qu’il faut absolument que je vienne. J’en suis convaincu. Je le veux depuis des années. Dans un an, si Dieu me réponds. Je prie tous les soirs. Je me bats tous les jours. Je ne quitterai pas ce monde sans avoir vu Paris. Je le sais. Je suis fier de mon cousin. Je suis heureux pour lui, heureux comme ce couple qui s’embrasse sur ma carte. Je la montre à mes frères. Ils se marrent. Je contemple une nouvelle fois les deux amants, le lampadaire, les escaliers, ce numéro quarante trois. Je range la carte dans ma poche. Je vous verrais en vrai les amants de l'autre rive. Je verrais cette ville où l'on s'embrasse n'importe où et sous les feux des projecteurs. Je verrais cette ville où l'on transpire de bonheur.Je me le promets.
Il faut que je remercie mon cousin. Elle est jolie sa carte, il avait raison. Je suis content qu’il me l’ait envoyé. Je vais au cybercafé du coin de la rue voir s’il est connecté sur Internet. Je dis bonjours à Elias, le patron. Je lui donne cinq franc et me connecte sur un de ses ordinateurs. Il n’a pas l’air d’être en ligne. Tiens, Marion est en ligne, elle, et m'envoie le bonjour. Marion, une française que j’ai connu doucement, profondément, tendrement pendant les six derniers mois de la rénovation. Elle me dit qu’elle pense encore beaucoup à moi, qu’elle est triste de ne jamais avoir pu revenir. Je lui réponds que je le suis aussi, de ne pas avoir pu la rejoindre chez elle. Elle me dit qu’elle peut venir dans un mois. Je souris. C’est génial. Décidément je passe une très bonne journée aujourd’hui. C’est grâce aux personnes qui vivent en France. J’aime leur parler. J’aimais beaucoup être avec Marion, je me souviens encore nos étreintes. Je suis heureux qu’elle puisse revenir. Je lui demande : « Tu pourras me prendre dans tes bagages au retour ? Étrangement, je ne me sens pas gêné de poser la question. Elle me répond. « Oui. Ce sera peut être possible. On en parlera à mon arrivée. Il me tarde. Tu me manques, vous me manquez tous». Cette phrase est gravée, effaçant presque les suivantes. Sourire béat, et je vais le garder de bonnes heures, croyez moi. Une heure a passé. Je vais devoir quitter le cyber. Je dis au revoir à Marion. Je l’embrasse virtuellement, spirituellement. Mon cousin n’est toujours pas connecté. Tant pis, j’y retournerais demain pour le remercier. Je rentre à la collocation, me change, discute avec mes frères. Dix-huit heures, je pars travailler. Je suis serveur au maquis situé sur le boulevard à trois rues de chez nous. J’y sers l’alcool et anime certaines soirées. Ce soir, sûr, Je serais en forme, pensant à Marion, à mon cousin, à la France. Je chanterais...
Je chante…
votre commentaire -
Par Makxsim le 15 Décembre 2013 à 07:13
Dimanche matin, je suis heureuse. Je me lève, toute légère. Je pense à la semaine qui m’attend. Demain, je pars en déplacement avec mon boss pour appuyer la candidature de notre entreprise. Je travaille dans le design, ma vie roule à merveille. Je suis professionnellement épanouie, sexuellement pas trop mal. Je me sens vivante. J’enfile mon pyjama et sort de la chambre sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller Sam. Il sort de la chambre deux secondes après moi, me serre dans ses bras et m’offre un bonjour de son haleine putride. Je le regarde. Mon humeur devient nauséabonde. Nous sommes chez ses parents. Nous y allons un week-end tous les mois depuis notre emménagement dans un deux pièces du centre ville de Nancy. Nous disons bonjour à tout le monde. La famille est au complet. Le frère de Sam est venu avec son fils. Morceaux de vies. Le dimanche passe. Je me sens toujours grisée.
« -C’est violent. Ici c’est violent. C’est Bel air sur linceul. C’est rempli d’opinions. C’est rempli d’oppressions. C’est devenu violent. Et puis les gens, c’es tous des filous ou même des voleurs. Non, Il ne faut pas faire confiance aux gens. Non, c’est tous des pourris comme nos dirigeants. Tout le monde les critique mais ils sont tous pareils. Tous pourris. C’est l’Homme, il est comme ca. Elle n’a pas tort, la petite à Jean-Marie…
-Oh Papy !!! Regardes ton petit-fils, il vient de faire son premier pas.
-Ah, c’est bien ça. Je suis content. »
Je regarde le neveu de Sam marcher. Il a l’air heureux. Il sait qu’il a fait quelque chose de bien. Il a fait ce pas à la vue de ses repères. Un guide prénommé amour porté par une famille et son histoire. Des familles, pour autant, unies. Il a fait ce pas pendant qu’un vieil homme me déblatérait des inepties aux sonorités officielles entendues, malheureusement réfléchies puis digérées. Antonin a bien choisi son moment. Il ira loin ce petit, il est subtil. Bref, c’était mon beau père et ses travers. Il en reste un homme très attentionné, inquiet du bonheur de son fils. C’est touchant.
Son fils, mon ami, je ne sais pas s’il est heureux. Je l’aime. Je crois. Non, vraiment, je l’aime ? Je suis heureuse, il me semble. Peut être pas… Si. Je suis heureuse. Je ne sais pas.
-A quoi tu penses mon ange ?
Oh, il me saoule.
- A toi !
-C’est mignon. Je vais promener Blue-jazz. Tu m’accompagnes ?
- Oui, d’accord.
Ces week-ends sont toujours les mêmes. Monotones. En fait, il est monotone. Je me pose tout un tas de questions. Je me veux brève. J’ai tout d’un coup ce goût de l’amer. Tout est fade. Il me sourit. Hum… il va me dire une connerie encore.
- Tu sais, mon ange. Je suis bien avec toi.
Mon pauvre chéri, tu es si plat. Je lui fais un bisou dans le coup. Sur le front. Sur ses lèvres. Nous continuons à marcher au rythme du chien qui erre au soin de son odorat. Sam comprends que je veux cette ballade silencieuse. C’est bien. Elle l’est un peu.
- Bonjour madame.
-Monsieur, madame.
Ça, c’est sa politesse. Vingt personnes croisées en quinze minutes. Vingt inconnus. Vingt bonjours. Cinq discussions. Une embrassade. Non, c’est un champion. Le lien social. Il aime bien ce mot, lui. Mais que c’est plat. Mais que t’es plat mon pauvre ami... Je veux rentrer. Il fait froid. Nous rentrons. Nous sommes revenus chez ses parents. Je fais jouer le petit puis m’isole dans la chambre pendant quelques heures. La soirée se termine. Nous disons au revoir à sa famille. J’embrasse Antonin une dernière fois. Nous rentrons enfin chez nous. A peines arrivés, Je défais ma valise. J’en prépare une nouvelle. Mon téléphone sonne. Sam ?
Sam ! Pourquoi tu m’appelles sur mon téléphone ? Sam ?
Je n’ai jamais aimé ses décalages. Il insiste. Je réponds.
- Qu’est-ce que tu te tapes comme délire encore ?
-Chérie, je suis sur le toit. Rejoins-moi s’il te plait.
Je ne pose pas de questions. Je le rejoins sur le toit de l’immeuble. Quelle horreur ! Des pétales de roses éparpillés sur une surface noire de moisissure. Très vilain contraste. Sam n’arrange rien. Il est assis dos au vide. Je m’approche de lui, veux m’asseoir. Il me dit de rester debout. Bon, d’accord, j’exécute. Qu’il est lourd. J’ai envie de le quitter. Je le quitte ?... Que me tend-il? Oh mon dieu.
- Mon amour. Veux-tu m’épouser ?
Choquée. Je le pousse. Sam Chute.
Sam ?
Rien. Bon, je me trouve de nouveau seule. C’est comme ça. Une histoire est faite pour se finir. Je redescends dans l’appartement, termine de faire ma valise. Je vais me coucher. Fin de ce dimanche épuisant. Je regarde une photo de Sam. Il me dégoute. Je m’endors.
Huit heures du matin. Lundi ensoleillé, je suis si légère. Je pense à mon boss. Une semaine à partager des concepts dans les bars « lounge » de Londres. Après, je pars en vacances. J’ai des envies de voyages. J’ai des projets. C’est alléchant. Je me sens bien.
Sam n’est pas mort mais c’est tout comme. Mon refus ainsi que mon départ l’ont dévasté. Tout ce qu’il avait accompli avant et avec moi est progressivement parti en fumée. Il a commencé par passer des journées au lit. Il y a pris gout. Je ne sais pas s’il a réussi à se relever mais à la réflexion, c’est vrai que c’était quelqu’un de plus sensible que la moyenne. Il m’appelait tous les jours et me suppliait de le reprendre. Je l’ai aimée mon Sam mais je m’en suis lassée. Ma passion avait disparu sur la fin. Je n’y pouvais rien, c’est ce que je me suis efforcée de lui expliquer. Au bout d’un certain temps, plutôt long à mon gout, je n’ai plus reçu d’appels et n’ai plus eu de nouvelles de Sam.
Sam n’est plus qu’un souvenir parmi mes fleurs d’automne. Je reste légère.
votre commentaire -
Par Makxsim le 15 Décembre 2013 à 07:09
Maudits salaires. Maudit libéralisme. Maudite théorie protestante. Maudit capital. Je tiens à me rappeler que les fondateurs du concept de liberté d’entreprendre ont pu légitimer leurs pensées par la volonté de s’enrichir pour mieux enrichir. En cette même époque, en France, les contrôleurs des finances n’accordaient de grâces devant l’impôt, fortement perçues sous la dynastie des bourbons, ni à l’exploitant, ni aux entrepreneurs, manufacturier en quête de noblesse ou simple commerçant .Ces derniers, devant la confiscation de leurs biens développent d’abord une réaction animée, il me semble, par un sentiment d’injustice devant des privilèges concentrés sur une catégorie restreinte de l’Europe d’ancien régime. Le même cirque colonialiste auquel nous assistons en ce début XXIème siècle est néanmoins déjà terriblement implanté. Nous le savons, Les richesses crées par de démoniaques expéditions sont seulement réparties d’une manière différente ; dans une France qui est alors un royaume puissant en Europe. Les monarques férus de chasse, de guerre et de fêtes onéreuses mènent nombre de campagnes militaires contre leurs cousins, rivaux et monarques d’Etats voisins. Les monarques commanditent de nombreuses expéditions de pillage diaboliquement rentables vers l’Afrique et l’Amérique. Depuis longtemps, des Hommes à la nature suspecte s’adonnent à une des plus terribles horreurs humaines de l’Histoire qu’est l’asservissement de l’être par l’humiliation.
Vous l’avez compris, je schématiserais ma pensée, emprunterais des raccourcis, et me tromperais par moment. Je m’essaie à l’essai. En novice, je ne m’échapperais que trop souvent à vous livrer ma position concernant les thèmes que je vais essayer, de traiter par une structure conforme aux normes ? Non, j’essaierais seulement de les aborder avec mon cœur d’Homme.
Le « S’enrichir pour mieux enrichir » de certains penseurs est devenu un terne « s’enrichir pour mieux s’enrichir ». Par cette extravagance, la pensée des pères de l’économie est devenue ce monstre dominant qui nous montre chaque jour un visage plus menaçant en ces premières décennies du nouveau siècle. « S’enrichir moins pour mieux répartir » parait absurde à l’enrichi au point d’empêcher ardument qu’un premier pas d’Homme soit fait en cette orientation. Mr Ariès veut « démocratiser » de nouvelles valeurs fondées sur l’autogestion et l’objection au processus effréné de croissance économique. Ce dernier est un mécanisme monstrueusement bien ancré dans nos sociétés occidentales et tend à le devenir dans quelques anciennes colonies des européens (Inde, Brésil, Argentine, ...). Le phénomène de mondialisation n’aide pas, aujourd’hui, à contester l’hégémonie de l’idéologie victorieuse de la fin du XXème siècle. Produire efficacement. Accroissement de la vitesse de production. Diminution des coûts. Elargissement de la marge dans le rapport dépenses/recettes. « Ca donne des sous », oui. Ca creuse des tombes aussi. Mon unique référence o.c( objecteur de croissance) acquiescerais peut être. Ce penseur me fait rêver lorsqu’il considère que la décroissance des inégalités sociales devrait prédominer sur cette course à la croissance que se disputent les Etats. Mr Ariès me paraît très lucide lorsqu’il affirme, sur le plateau de « ce soir ou jamais » qu’il faudrait cinq planètes si tous les peuples, sans exceptions, vivaient comme ceux d’Occident. Cependant, je pourrais aisément le soupçonner, de ne vouloir uniquement faire rêver son auditoire. Il pourrait, en effet, me sembler que son discours s’appuie d’avantage sur mon émotion que sur mon intellect. Il pourrait, par là, renforcer mon attentisme. Malheureusement pour mon espoir, le politologue serait peut être alors, trop proche du parti au pouvoir. J’en ai vomis mes tripes.
Je rebondis sans condescendance, je l’espère (ni même avec une raison apparente), sur l’absurdité des courants féministes qui se laissent tenter à prendre des voix politiques. Le monstre politique ne s’est pas laissé prier pour s’en faire de précieuses marionnettes. C’est comme ca que j’ai pu entendre, un jour de l’hiver 2013 à l’antenne d’une émission citée plus haut, que « tous les hommes sont des violeurs potentiels et que toutes les femmes sont des victimes potentielles de viols ou de violences ». C’est tout droit sorti d’une vieille bouche de psychiatre dont je soupçonne l’idée perfide de tenir un discours d’une telle violence pour concurrencer l’innommable que sait causer un tel disfonctionnement psychique et moral. Elle sème la psychose, l’idiote. Ainsi aurait-elle plus de chance de croiser un de « ses » infectés ayant déclaré « sa » maladie pour enfin connaitre le plaisir charnel duquel elle semble privée depuis une bonne cinquantaine d’années. Mon égarement hasardeux est virulent, je m’en excuse. Je l’explique par le fait que cette femme, comme tant d’autres, se permet d’instaurer un climat national de méfiance au sein même de l’intimité des foyers. L’analyste du cerveau ne parait pas avoir acquis la faculté analytique nécessaire pour traiter correctement son sujet. « Vous êtes une de ces marionnettes endoctrinées » fera même allusion, sous une formule différente, le neurologue Jean-Didier Vincent, au cours du débat. Cela me met en colère, je le répète, d’où mon emportement passager. Je m’excuse une dernière fois de mes spéculations douteuses concernant la vie sexuelle de cette pauvre conne.
L’émission traite alors d’un sujet étrange et délicat portant sur la question de la sécurité des femmes dans la France de 2013. Dans ce pays, des déviances pédophiles, islamophobes, antisémites, homophobes, mafieuses, ou encore, politiques, médiatiques et économiques abattent chaque jour de précieux cœurs d’Hommes. Le grand h, s’il vous plait, il faut le voir pour ne pas assombrir votre interprétation, respecter ainsi d’anciens préceptes du langage. Il me semble qu’hommes et femmes ont toujours sus se parler ou ne pas se parler. Il va donc falloir cesser de cautionner ces discours motivant la division de l’humain par la peur. En ces temps de propagande sophistiquée et complète, mesdames s’il vous plait, il nous faut rester unis. Vous avez besoin de nous. Nous avons besoin de vous.
Il n’ya d’égalité pour personne dans le système occidental. Tu n’en auras pas, c’est tout, c’est comme ca. Cependant, il faut bien avouer que certains débats et débatteurs proposent de la haine pour tous. Je me permets de décliner leurs offres. Sont-ils d’accord ? S’ils ne le sont pas, J’irais de ce pas m’atteler à protéger le peu d’amour qu’il me reste.
Terrifiante mauvaise foi. Que répondre sinon à la première fausse loi du quinquennat socialiste portant sur des mœurs déjà pratiqués illégalement par un maire du parti écologiste ; fausse, car adoptée au moment de l’intervention néo-colonialiste au Mali par notre gouvernement. Cette intervention s’inscrit dans la tradition de la gouvernance française d’après « guerres mondiales », quel que soit le nom ou le parti du gouvernant. J’ai lu « ne touche pas à ma filiation » au lieu de lire, « le peuple Français refuse la politique colonialiste de ses dirigeants ». Je ne sais plus supporter l’abêtissement du peuple asservi. Je ne peux supporter les ingérences de nos Politiques sur les territoires voisins aux cultures liées par un cosmopolitisme en France, menacé de mort prématurée.
Tous les ministères ont dus prendre du temps sur leurs plannings pour défendre cette loi, en faire la promotion. Deux fronts pour la communication ministérielle : Le mariage homosexuel et plus discrètement sa croisade au mali. J’imagine car je connais mal « sa » communication. Je perds peut être encore de la crédibilité mais j’ai jeté, un jour conscient, ma télévision. Vous le saviez, vous soumettre tous les soirs à leur lavage de crane double le montant de votre taxe d’habitation. Dès que je m’en suis rendu compte, j’ai pris la décision de ne plus payer pour qu’ils me mentent. Ils me mentent depuis par la bouche des payeurs, c’est un supplice suffisant, je vous assure. Ces mêmes payeurs témoignent un tel attachement à la valeur argent que je suis surpris de les voir continuer de payer tout en affirmant savoir qu’il n’y a rien d’intéressant ni même de divertissant sur leurs écrans. Les Hommes expliquant être de bons gestionnaires jetteraient donc eux aussi, l’argent par les fenêtres ou ont-ils vraiment très bien étés éduqués à mentir.
En attendant, ta croisade conquérante, ton peuple s’en fout. Il se dit que tu lui ramèneras peut être de quoi lui rendre la vie plus confortable, de quoi lui permettre de partir à son tour dans un quatre étoile de Bamako, il ne connait pas le mali, le touriste ? Il espère pouvoir continuer de se prélasser tout gras, tout pâle chaque été au bord de la plage ou le cul posé sur une piscine à dire qu’il est heureux parce qu’il pense d’abord à son bonheur et profite des bons plans parce qu’il n’y en aura peut être plus demain.
« ENSEMBLE : Je ne peux être heureux si je refuse ce droit à mon frère. » j’ai rêvé cette définition. A mon réveil, elle me semblait juste.
C’est encore le pillage de l’Afrique qui est une source de richesse pour « ta magnifique démocratie». Les disciples de cette tradition, qu’elle que soit leur profession, osent se positionner en moraliste pour défendre la diplomatie internationale adoptée par leur pays et ses alliés. Ils osent affirmer à leurs cibles ignorantes qu’il ne faut pas qu’elles vivent dans le passé, que l’esclavage appartient au passé. Ils leurs disent que La traite des noirs a été légalement abolie mais omettent de préciser que leur oppression s’est ensuite poursuivie et se poursuit encore. Cela continue d’occasionner sur des peuples d’Afrique noir, du Maghreb ou du Moyen-Orient, des sévices inhumains commis par une triste tradition dans laquelle le visage pâle se fait simultanément agresseur et médecin de l’autochtone. La culture se fait moralisatrice en France comme la culture française s’est faite maitresse illégitime sur certaines de leurs terres (Syrie, Lybie, Maghreb). Jusqu’ici tout est logique. En ces premières décennies, nous ne faisons que déplorer l’Injuste invasion de l’Irak. Triste invasion de l’Afghanistan. Délirante invasion de la Lybie, honteuse intervention au Mali. Il vous apparait correct de continuer de parler de contexte d’après guerre ou de période de paix, pourtant les conflits armés se succèdent à une fréquence approximativement similaire dans les années 1980 et dans les années 2010. Certains affirment que l’Europe est en paix. Rome se disait-elle en paix quand ses Empereurs et ses généraux quittaient la cité avec leurs armées pour occuper les multiples fronts de leurs conquêtes dispersées ? Le peuple d’Amérique du nord se sentait-il en paix de 1942 à 1945 ou de 1954 au mois de mars de l’année 1973. Le peuple Français a-t-il le droit de se dire en paix depuis ce triste 11 janvier 2013 comme tant de jours en cette première décennie du XXIème siècle. Le 11 restera dans ma mémoire tant d’une larme personnelle qu’officielle une date tragique de mon histoire, de notre Histoire.
Tout pouvoir puisant ses forces dans une communication nourrissant les peurs de son audimat ne peut, selon moi, n’inspirer que la tyrannie. Il semble peut être au politique; que dans un climat de terreur, les discours fondés sur la sophistique en prônant un choix stratégique des mots ne peuvent être que plus efficaces ; que le fait de pouvoir s’appuyer sur une assemblée émotionnellement attentive, intellectuellement attentiste, lui facilite l’exercice quand il lui faut faire passer ses pilules. Je te présente l’Homme d’Etat de ta précieuse et belle France, « Etat membre des nations unis de l’Atlantique ». Dites nous, nos putes, nos soumis François, Marine, Roselyne, Jean-Luc, noël, Jean-Marie, Olivier, Bernard-Henri, Alain, (je vous passe d’autres prétendus penseurs, d’autres initiés politiques), vous ne faites que vous attaquer traditionnellement les uns les autres mais je vous demande de vous taire car il est maintenant évident que vous appartenez à la même clique néfaste au modeste peuple, celle des manipulateurs de la pensée humaine, pas des penseurs. S’il vous plait, chut maintenant. Laissez nous réfléchir.
Qui parle le mieux est copieusement financé. Qui finance accroit sa place dans les hautes sphères d’influences pour une demi-dizaine d’années minimums, gonfle répertoires et enveloppes pour prolonger, toujours, une vie à développer son excès de luxure. J’accuse qui implante dans les pensées d’un innocent, un désir de luxure. J’accuse tout innocent qui, s’étant laissé soumettre par les attaques de cet ordre, se serait mis à vouloir devenir un théoricien de l’individualisme ou bien encore du féminisme, du fascisme, de l’antisémitisme, du patriotisme névrotique, d’un populisme frontiste, ou même (bien qu’intéressant ma faculté émotionnelle), de la culture du « bien vivre ».Il serait peut être nécessaire de d’abord penser par soi même.
La bourgeoisie européenne a grandi. Elle s’est travestie en impératrice. Elle était sans Empire, elle s’est acheté des Etats. Ne me parlez plus de bonnes ou de mauvaises gestions, d’être fort ou d’être faible, d’avoir des bras ou de l’intellect. Je te certifie d’une certitude privée de preuves tangibles que ce ne sont que des foutaises. Ma certitude s’appuie sur mes passions, mais avant tout sur ma foi dans l’Homme en sa capacité à trouver un équilibre nécessaire entre ses vices et ses vertus, entre ses semblables et lui-même.
J’aimerais conclure en vous proposant le principal enseignement que j’ai pu tirer de mon essai de réflexion. Il m’a en effet été donné de constater, qu’aux plaisirs de la fête, à la gangrène des liens sociaux fondés sur des dénis, j’ai préféré sainement l’humble plaisir de libérer mes effusions de mots.
Bordeaux, la Bourgeoise abrutie... Fin mars, Hiver 2013.
votre commentaire -
Par Makxsim le 15 Décembre 2013 à 07:03
Course folle
du solitaire
sur un chemin de fer
qui le mène en forêt,
où son corps exténué
se vautre sur le sol.
Ils sont venus emprisonner
tout un clan de voyageurs.
L'ordre a été donné
par les émissaires de l'horreur.
Le lunaire de la famille
réussit à s'enfuir
La liberté l'obnubile
Il court où le vivant peut sourire.
Il sait contempler,
offrir son âme
et ainsi remercier
la maison qui l'héberge.
"La terre, la mer, le ciel!"
crie-t-il fasciné
face aux merveilles du vent
trop souvent malmenées.
Il fait battre ses pieds,
et s'enroule dans les feuilles.
Il hurle sa destinée
les bras en éventail.
Il continue sa transe
aux abords d'un ruisseau
où il arrose le temps
arrêté par ses mots.
La terre la mer et le ciel...
"La terre, la mer et le ciel!"
crie-t-il fasciné
face aux merveilles du vent
trop souvent malmenées.
votre commentaire -
Par Makxsim le 15 Décembre 2013 à 07:01
Le souffle court, coupé
d’une peau boursoufflée
confronte réalisme
au vivant humanisme.
Dis-moi qui tu es.
Evolution ou élevage ?
Dis-moi l’éternité.
Le joli mot des mirages.
Les cœurs se disloquent.
Qui comprend ?
Les rêves font des loques
au couvent de l’argent.
Jette les dogmes religieux !
Nourris la doctrine libérale !
Le con se jette sur les jeux
De démocratie animale.
votre commentaire -
Par Makxsim le 20 Août 2013 à 11:21
Excellence je t'entends,
je te respecte et j'apprends
à contenir mes déraisons
à l'aube de mes effusions.
Excellence imparfaite,
si belle et si humaine,
j'embrasse mes défaites,
embrase une joie soudaine.
Résonnance universelle!
Des mots jaillissent et m'entretiennent.
Je suis faible de par mes peurs
que je combats de toute ma chair.
Je suis deux au bout d'un chemin.
Je contemple ma solitude
et lui fais don de tous mes biens,
pensées offertes aux plénitudes.
Je rêve et reste auprès du feu
qui sèche mes larmes et mes adieux.
J'aime et j'apprends à mieux le faire.
Je vois et oeuvre à mieux me taire.
J'honore les heures et les mots de mon père.
Je vis heureux à la gloire de mes frères.
J'admire l'excellence
que libère notre amour.
J'observe son rayonnement
et veux m'en inspirer, toujours.
votre commentaire -
Par Makxsim le 17 Août 2013 à 10:58
J’aimerais devenir sourd
Au son du chant des sirènes
Je marche d’un pas lourd
Loin des chemins de ma reine
Je n’entends que des voix fluettes
De l’ivresse qui se pense épanouie
L’instantané sur la muette
Un requiem pour l’ineptie
Elle me dit de m’oublier
Sourire honnête, bouche fermée
Hermétique à la grande honte
Elle me parle et me démonte
Je pleure…
Oui madame, je vous regarde
Exacerber votre prestance
Je vous souris, non par mégarde
Mais pour souligner votre élégance
Oui madame, je vous écoute
Résonnez donc de vos beautés
Je vous invite sur ma route
à planter de la simplicité
Oui madame, je suis en fuite
de ma déréliction
Ce soir je vous récite
Tous les versets de ma passion.
Je danse avec vous...
votre commentaire -
Par Makxsim le 15 Août 2013 à 09:31
Cinq notes. Les fleurs de la mélancolie fréquentent les peurs de la folie. Séparation définitive.
Cinq notes et le temps passe dans le jardin du dilettante. La saison du soleil rassure son inaction professionnelle.
Cinq notes. Redondance risquée. Crayon accompagné. Musique électronique. Exploration sinueuse. L'immobilité consterne ses témoins mais demeure une caresse réconfortante.
Cinq notes. Trois conductrices. Une euphorique. Une attristée. Une musique pour assister au quotidien d'un nouveau né. Des yeux d'enfants émerveillés.
Cinq notes. Le jeu des chaises musicales. Un choc violent calme la fougue. Du rire aux larmes. C'est habituel, c'est amusant. L'enfant n'est pas triste longtemps.
Parenthèse culturelle.
La grande ascension inversée dans une époque formidable. Mémoire des cris du septième art. Une éternelle souffrance vendue en lot pour la noël. Des amitiés de circonstance transformées en liens fraternels; mais "jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien."
Cinq notes. Sur le chemin de l'océan, la mélancolie se libère afin de battre la mesure de mes réflexions évanouies. L'harmonie, la cadence, un vide couvé par l'émotion.
Cinq notes et mieux chanter le jour suivant. Comprendre, rire et savourer la bienveillance relationnelle. "Avec ou sans tact", protégeons la de ses blessures potentielles.
Vivre une mélodie solitaire dévouée à l'être humain.
Cinq notes avant d'être un Homme.
Cinq notes avant de vivre une seconde fois.
votre commentaire -
Par Makxsim le 24 Juillet 2013 à 11:54
Une rengaine, une polémique,
un mot de trop.
Tout est confus.
Je vous en prie, pensez à moi.
Je vous embrasse tendrement,
je suis en paix, rêvez de moi.
Une bougie? Une sirène?
Mon choix embrase ma lumière,
une flamme d'éternité.
Ma prétention est celle d'aimer.
Chercher, condamner,
douter, réhabiliter,
assumer le chaos social...
J'ai perdu l'ambition de vivre.
Des croisements nous grandissent.
Transcender l'harmonie,
l'intimité d'une cause commune.
votre commentaire -
Par Makxsim le 24 Juillet 2013 à 11:53
Observation indicible
d'un comique éloquent.
Elucubration facile
d'un cynique apparent.
Silence en réunion.
Les richesses démunies
réfléchissent l'opinion
du prétentieux décrépi.
Ils disent non
aux marginaux.
Grande illusion
derrière les mots.
Cherchez l'affreux,
vous y verrez
une beauté
pour d'autres cieux.
Cherchez l'idylle,
vous obtiendrez
un voile serré
sur des yeux vides.
Absence moralisatrice,
conquérantes soumises,
asservissement complice,
les dominants se grisent.
La france est occupée
depuis l'allemande ignominie.
Elle dit encore l'apologie
d'un libéralisme imposé.
Ses mains en sont liées,
son peuple, diverti;
sa tête, illuminée;
ses victimes, meurtries...
votre commentaire -
Par Makxsim le 30 Juin 2013 à 14:52
Elle est tenace,
la répandue des jets setters.
Elle tournoie
autour des désespérés.
Ses armateurs fournissent les clubs,
des hyperactifs translucides.
Fléau des villes
et de la nuit…
Un ange est passé,
a joué au marchand,
distribuant sa poussière
au premier bar du coin;
mais cet ange est déchu,
il donne tant d’assurance.
Fléau des villes
et de la nuit…
C’est la tendance des malheureux
pour s'amuser chaleureusement.
De la blanche au fond des naseaux,
des sensations illimitées,
ils se pavanent jusqu’à l’aube
clamant des facultés inouïes.
Fléau des villes
et de la nuit…
La poussière d’ange se ballade
de par le monde,
de villes en villes,
soumet aux Hommes des nuits acides.
Un nombre d’adeptes croissants,
des dépendances scintillantes.
En surdoses des fibrillations,
des cadavres occasionnels.
Fléau des villes
et de la nuit…
votre commentaire -
Par Makxsim le 26 Juin 2013 à 22:27
Mes mains volent à mesure que mes mots se libèrent. Ils se veulent surréalistes, ils deviennent vite évasifs. Mon cœur bat calmement. Il s’est délesté de son effroi. C’est lent, c’est mou, c’est bien. Une folie douce qui ne l’est jamais. Des incohérences qu’il est bon de mettre en scène. C’est une, parfois sombre, lueur d’espoir. Je la repère aux battements de mon cœur, qui accompagnent le rythme de mes doigts vagabondant, de lettres en lettres, sur un clavier électronique. Mes yeux brillent aux éclats. Contre-plongée sur mes souvenirs.
Nos musiques sont africaines. Nos peines sont justicières, nos amours inespérés.. Nous avons chanté un mois. Nous avons chantés « Ensemble ». Un ami se le grave sur le bras, dans toutes les langues du monde. Nos esprits apprennent à s’éclairer.
Six années ont passé. Nous sommes ici. Des cœurs décrépissent par lambeaux. Nos doutes sont des hantises.
J’aime cette première personne. Celle qui est plurielle. Elle a cette faculté innée de lier les Hommes, tisser leurs âmes. Elle m’appartient. Elle nous reflète. Elle abrite la pensée « Ensemble ». Elle est parfois trop vague, embarrassante. Elle se fait jongleuse. Elle est aussi humaine. Nos rêves peuvent-ils être réels ; nos réalités, inconscientes ? Ici, « Je suis », surtout, mais je veux « Nous sommes ». « Ensemble ». Nous y pensions, nous le criions, nous le chantions. Ici, nous le réfléchissons, le mettons de côté chacun à nos manières. Beau et fort en nos ailleurs, Il est rigide sur notre terre. Nos retours sont des exodes.
Je pleure de ne pas vouloir, de ne pouvoir alors, atténuer mon décalage s'il vous paraît revêtir un caractère pathologique. Si souvent, je le ressens idéologique. Vous me dites que je devrais me faire aider, me faire soigner. Je vous réponds que je le fais mais que guérir de ses névroses les plus tenaces peut prendre des années. N’est-ce pas ce qu’un thérapeute précise à son patient, au cours de leur première séance? J’ai seulement préféré, à l’écoute de ce docteur, les perforations d’une feuille blanche au cœur de mes intimes pensées.
Nous avons quitté des Hommes auprès de qui, les liens apparus me sont encore indicibles. Nous avons laissé des villageois vivre jour après jour, leurs fêtes à la vie, leurs requiem agricoles. Le jour même du retour, nous sentions déjà une ombre, rôder derrière le bonheur de retrouver nos aimés. En effet, le mal du «vivre occidental" nous attendais de pied ferme. Nous aurions pu repousser notre vol de plusieurs mois ; ainsi, être mieux armé pour affronter ce mal au fort potentiel mais... "Nos projets sont là-bas". "Les cours reprennent dans une semaine". "Nos mères s'inquièteraient". "On est attendu". Nous avions vingt ans. Aujourd’hui, nos éclaircies en ont été faites prisonnières. Nous sommes bloqués ici. Nous sommes des écroués sur notre terre natale.
« Ensemble » n’est plus qu’un rêve inachevé; une pensée gangrénée par la peur de ne plus savoir contrôler ses dérives névrotiques. Une peur que nous devons coûte que coûte réfléchir, afin de faciliter son apaisement. Nos peurs sont une de nos plus belles preuves d’Humanité mais paradoxalement, notre plus grande fragilité face à nos démons. J’ai voulu « nous sommes », je dois reprendre « je suis ».
Mon corps se délite. Je repère alors ma peur la plus profonde et tente de l’apaiser. Je veux lui montrer les ravages de la colère qu’elle engendre, une fois développée, échappant à mon contrôle. Je dois l’empêcher de gagner en influence sur mes choix. Mes inconstances, mes digressions ? Oui, Elles sont le reflet de mon histoire. Bizarre ? Je ne sais pas. Je suis conscient. Je crois. Je me suis fidèle. Je le veux, depuis que je me refuse de dénier l’existence de mes démons. Le jour où j’ai voulu les affronter, j’ai été vaincu. Echec grisant. Je lutte contre une frustration qui me tient à terre. Ce jour, je ne le regrette pas pour autant. Depuis, je sais quelque chose d’important. Je dois constamment me battre, rester vigilant pour mériter détenir ces dignités, ces libertés qui nous sont chères.
Depuis ce jour, je traverse de sombres endroits en quête d’un équilibre qui me sera salvateur. Je ne vis plus. Seul ce dernier peut me permettre d’acquérir le courage de vivre. Je réfléchis au chemin le moins sinueux pour enfin conquérir mon graal.
Je veux vivre. Je respire. De nouveau, je sais vivre « ensemble ». Je veux parvenir à conserver ce savoir-vivre fuyant, aussi longtemps qu’il me sera donné de jouir des légèretés de nos êtres.
1 commentaire -
Par Makxsim le 26 Juin 2013 à 22:22
Hérésies prétentieuses
Peureuses adolescences
Nos débats et mes drames
Ont étouffés ma foi
Echanges culturels
Ouvertures sur le monde
Terres cosmopolites
Dieu m'est perceptible
Les souvenirs m’étreignent
Ma mémoire condamne
Le présent de mon frère
Je ressemble à cet homme
C'est notre égocentrisme
Heureusement furtif
Sur mon embarcation
Je diffère de ce monstre
Ma croyance a mûri,
Est né de mes victoires
Il prie dans la défaite
Il est un insoumis
Qui n’écoute plus rien
Si ce n’est sa soumission
Je suis un incrédule
Qui sait encore changer
S’il entend son erreur
votre commentaire -
Par Makxsim le 26 Juin 2013 à 22:19
Mes amours. Mesdames, messieurs. Je vous dis mes passions. Poli. Je pleure de mes idées. Je hais tout un schéma. Fiduciare. Délétère. Repère futile.
A quitté.J'aime à nouveau nous voir errer.
Un oeil sur les polices. Je les rêve pensantes. Je les souhaite bienveillantes. Je les choisi humaines.Elles sont autoritaires.
Evanoui. Echappatoire fleuri, échappées vers l'alternatif.
Je vais partout, ne vais nulle part. J'en suis là, je suis las, je suis là…
L’écriture d’un fou. L’imposture d’un camé. Accélérations libertaires. Décompressions dépressives. Je vis pour vous, pense pour moi. Rythmé. Attentionné.
Un homme aux mains percées. Un Chien parmi les loups ; un rat parmi les chats.
Des vertiges sous ma peau si l'idéal est une impasse.
Sens aguerris, je me comprends. Au large, je suis bien.
Lucide, reposé.
Sûr, c’est oublié. Merci léger, pardon sincère.
Ode prosaïque. Hymne à mon coeur.
Une éclaircie sur nos amours.
votre commentaire -
Par Makxsim le 26 Juin 2013 à 22:02
Elasticité de mon être. "Insoutenable légèreté".
Rigides rancœurs, aberration écrite.
Aigreur au lecteur. Apeuré.
votre commentaire -
Par Makxsim le 26 Juin 2013 à 22:00
Merci, le bonheur est; quand elle se définit
Evasive inspiration qui ne se trouve ailleurs
Lentement, des esquisses du vrai s’y réfugient
A l’heure où les sceptiques la réduisent à des pleurs
N’en déplaise aux bienheureux, elle est éclairée
Contre courant sur le fleuve du déni
Opacité, légèreté, tristesse assumée
L’Homme navigue avec, l'embellit par écrit
Il se fait emporter par ses mots incisifs.
Elle habite toujours ses élans créatifs.
votre commentaire -
Par Makxsim le 26 Juin 2013 à 21:57
La nuit se finit.
Insomnie poussiéreuse,
voleuse de vies.
votre commentaire -
Par Makxsim le 26 Juin 2013 à 19:04
Une abstraction
Le vide s’emballe
Virage absent
Vie léthargique
Monotonie quotidienne
Petit courage déserteur
Oisiveté souterraine
Je me contemple, cœur défait
Alors je crie aux heures de rage
Violence pensée, appréhendée
Colère, erreur, haine et pouvoir
Mon humain perd de sa superbe
Une étincelle
Un feu éteint
Priez le ciel
Une fois à terre !
Tu vis pour ton foyer soumis
A quelques bonheurs passagers
Je pense me rapprocher du chien
A l’esprit joueur et fidèle
Une contradiction temporelle
Je vois le monde par deux ou trois
Espère le bien contre le mal
Hier, maintenant et demain…
votre commentaire -
Par Makxsim le 25 Juin 2013 à 03:23
Poussière. « Plus on est vieux, plus on est seul ; face à quelques souvenirs d’une vie qui se détruit au fur et à mesure ».
Ereinté, Je m’accroche à mes certitudes. Mes certitudes ? Certains Hommes aiment imposer celles qui leur sont propres, d’autres aiment fuir ce qui est de l’ordre du commun; pouvant être alors, un exemple, un paria, un insignifiant ou même une bizarrerie. Je suis de ces autres ; pour le reste, c’est une histoire de choix. J’ai vu la mort dans les yeux de mon père. Je veux que perdurent tous les souvenirs de ma vie entamée au quart. Je vis déjà dans le passé, pas trop à l’aise maintenant, aveuglé par mes lendemains.
Je me souviens des femmes de mes nuits saoules, de nos étreintes furtives. Beautés endiablées pour mes yeux, bêtise obscène pour ma prétention d’homme. Ces souvenirs me ramènent à une légèreté qui m’étouffe, le plaisir de la chair qui s’échappe de toute raison. Futile mémoire qui me rappelle que je suis seul. Solitude lassante. Solitude fusionnelle, passionnée, partagée. Une solitude qui ne dit pas son nom.
Mon ego est envahissant. Je voue un culte inconscient à mes ressentis les plus réfléchis. Peu de recul, je juge et j’en ai honte. Je juge pour me protéger de l’inquisition de l’autre. L’autre con. Je déplore la dimension étendue et opaque de son nombrilisme tout en sachant mal contrôler le mien. C’est le heurt assuré avec mes semblables. Je suis seul lorsque je suis seul. Je suis seul au sein d’une quelconque assemblée. Je ne le suis pas toujours, entouré de mes proches. Je n’y songe pas, je suis auprès de mes amours.
Le débat, la conciliation, l’harmonisation, la trahison, la réconciliation, l’humiliation, les soupçons, la légèreté, l’amusement, la déception et la condamnation. Le contact. L’Homme ne peut vivre physiquement seul, sans risquer, un temps passé, de céder son âme entière à la folie. C’est une des vérités dictées par notre éducation qui me parait la moins absurde. Malheureusement, je ne supporte que mal le contact. Je n’ai pas confiance dans les incidences que je peux lui porter. Je n’ai pas le choix, je le supporte à juste dose. Cela n’enlève rien de l’amour que j’ai encore à témoigner, mais mon hymne solitaire fragilise la stabilité de son expression. Je veux finir. Ai-je réussi à synthétiser ce que m’inspire la vie en société, ce fameux contact à l’autre qui ne me rend que plus maladroit ; ai-je finalement su me faire comprendre? Je n’en sais rien. Je finis. Je ne suis qu’un paumé de plus sur la place publique.
votre commentaire -
Par Makxsim le 25 Juin 2013 à 03:13
Silence omniprésent
Oraison revendicatrice
Sur le mont de la tristesse...
votre commentaire -
Par Makxsim le 25 Juin 2013 à 02:30
Je ne sais pas. J’aime bien commencer comme ça car, de fait, j’ai tout à apprendre. J’apprends. J’aime. J'apprends encore. Je pose des questions. Y'aura t-il une fin à mon apprentissage? Pourrais-je l'empêcher de s'évanouir dans les limbes de ma mémoire? Suis-je capable de te comprendre? Où? Où aller? Où?
Je ne sais pas où je vais mais je sais qu'au moins je fais une chose: Je claque des doigts.
Je suis à Tokyo. Barcelone, Londres, Paris, New York et leurs jumelles. Je suis ingénieur. J’ai toujours été un passionné de musique. Je suis ingénieur du son. Je travaille, exclusivement, auprès d’un pianiste italien, Giovanni Ancora, le compositeur de "rêveries sur un nuage". Je suis l’invisible de ses mélodies. J’ai toujours ressenti un besoin de légèreté. Je l’ai parfois trouvé dans les vestiges de ce que des fous condamnent fermement. Je l’ai parfois cherché sous les draps.La légèreté. Bref, ayant abusé de certaines substances pour l'acquérir, mon expérience de l’air s’est revêtue d’aspects pervers. J’ai décidé d’en libérer mes passions. Un jour hivernal, j’ai fait craquer tous les os de mon corps et dépoussiéré mes trésors. Je vous raconte. Je suis d’abord parti à Essakane, au Mali. Un rassemblement musical s'y tient chaque année. Le festival du désert. J’y ai rencontré Giovanni. Il pensait à entourer son ingénieur du son d’un assistant afin d’avoir un regard neuf sur ses compositions, et ainsi améliorer la pertinence de leurs arrangements. Ma vision musicale l’intéressait et Je m'en trouvais flatté. Mon voyage prit alors une tournure plus aisée. Peut être trop aisée ? Non, cette question n’est que le reflet de mes doutes occidentaux, mes errances de petit prince. Je traversais juste le monde de manière plus efficace. Après quelques années de voyage, Giovanni a décidé de continuer à travailler dans un endroit fixe. Il est rentré en Italie, je l'ai suivi. Nous voyageons moins mais j’arrange toujours les expressions du talent d’un homme et C’est très bien. Toutes les capitales du monde, beaucoup de chemins parcourus. Physiquement. Musicalement. Ma vie est pleine. Mon cœur chante. Je claque des doigts.
Je suis en Palestine. J’ai embrassé une cause, je l’ai choisi palestinienne. Je suis paumé en Palestine. Attristé, apeuré, horrifié. Je fais des efforts, je veux me rendre utile. L’armée d’Israël est bien trop puissante. Le satellite atlantiste. L’implantation occidentale sur les terres orientales s’est renforcée depuis l’existence de cet Etat-Nation. Le problème n’est pas religieux, il est géopolitique. Que puis-je faire alors ? Lancer des pierres comme les Hommes du coin ? Je ne sais pas. J’en reviens à ma question du départ. Ou allons-nous ? Le comprendrais-vous ? Je vous invite une nouvelle fois à un claquement de doigts. Je claque des doigts.
Je prends des notes. Un professeur raconte avec passion, scientifiquement, la vie de la noblesse française au XVIIIème siècle. Je note tout ce que je peux noter. Je ne réfléchis qu’à entendre et retranscrire par écrit les paroles savantes de mon professeur. J’entends la porte de l’amphithéâtre grincer. Un groupe d'étudiants vient militer. L'un d'eux coupe la parole à mon professeur.
« -Bonjour. Je viens vous convier à un rassemblement sur le parvis de l’université pour contester les...
-Je ne vous ai pas permis d’interrompre mon cour. Comptez-vous nous parler de la noblesse de robe ou du parlement des Dombes ? Non, alors je vous prie de sortir !
- Je suis désolé monsieur, je vais d’abord terminer de faire passer mon message et ensuite nous sortirons. Ce sera moins long si vous ne m’interrompez pas.
- Alors, faites, mais vite s’il vous plaît !
- Très bien, rassemblement sur le parvis de l’université à 12h30 pour contester et discuter de l’arrangement passé entre nos professeurs et le ministère de l’éducation pendant les vacances scolaires. Venez tous. Nous serons susceptibles, à l’issue de ce rassemblement, de considérer que nous sommes en grève. »
L’intervention était l’œuvre d’un passionné. Le leader de la troupe nous quitte fièrement, torse bombé. Bouche Révolutionnaire. Cœur désespéré. Comédien du « théâtre de l’ordinaire ». Je ne sais toujours pas. Le professeur nous dit quelques-unes de ses opinions en traitant de la nature de cette interruption. Il poursuit rapidement son cours, intitulé « Noblesse et Parlement ». Je reprends ma prise de notes. Je claque des doigts.
Je me baigne dans le bassin naturel d’une forêt Ghanéenne. Je vois la splendeur de ce lieu derrière une chute d’eau. Je rêve du monde et de ses reflets scintillants. Je baise la terre et pleure ses acquisitions meurtrières. Je comprends le nomade. Je respire, je vis. Cet endroit est magnifique. Je l’aime de mes yeux, de mon corps lavé. Moment inscrit. Je conditionne ma mémoire. Une chute d’eau m’a inspiré. Je claque des doigts.
Je regarde un film à Toronto, un délire de tarantinno qui m'inspire l'envie de faire claquer mes doigts. Je claque des doigts.
Une évasion vers la raison. Le temps d'un rythme saccadé, je rampe sur l'égocentrisme. Saleté d'époque! Vous me reprenez, je me reprends. Rêveur sans âme aux mille visages. Je n'ai plus de limites, j'ai vu un truc qui ne passe pas et que je garde sur le ventre depuis des années. Rien de mieux qu'un truc. Une chose indicible entourée d'une confusion féroce qui perds ses usagers. Je vis parmi les vaincus d'un continent fort. Dominés par des forces innommables, que l'on pourrait dire inhumaines si elles n'étaient pas humaines. Je suis d'Occident, un bordel psychique pas croyable. Je claque des doigts.
Une assemblée d'Hommes respire. Il est impossible d'en discerner quelconques lueurs de malices ou de tromperies. Je respire devant cette assemblée qui ne dévore pas les naifs. Nous sommes partout et nulle part. Ils disent que nous sommes si loin l'un de l'autre; que mes errances disgressives nous séparent. Je ne veux pas effacer ces mots, je ne veux pas vous en dire plus, je suis un gosse qui dérive vers l'horizon qu'il imagine. Je claque des doigts.
Ils tournent en rond. Un village du monde chante et voyage vers un salaire plus honorable. Je ne suis plus ici, sans liaisons, sans liens, un halluciné devant un cierge. Des images dévorantes, des mots et des rêves. Une confusion s'interprète, un cri du cœur s'en échappe. Le villageois me parle avec assurance dans une langue que je ne comprends pas. Je joue à des jeux que je ne connais pas. Je ne sais pas où je vais, pire, je suis sur de savoir qui je suis, une espèce de monstre moderne aux disfonctionnements persistant. L'absurde posé sur du papier peut permettre de voyager. Seuls les voyages comptent. Seul ce qu'en pensent les gens doit me rendre indifférent. Où je vais? Où je vous amène? Pour être franc, à cet instant donné, je n'en sais absolument rien. Je suis désolé. N'oubliez pas que je suis français. Là, maintenant, je dis n'importe quoi et je m'en fous. Quel dommage. Je claque des doigts.
Je claque des doigts, je claque des doigts... Et c'est tout. Je suis un homme qui claque des doigts et aimerait tant se faire appeler le vagabond des songes. Je claque des doigts.
Je vagabonde. Violence agricole. Des légionnaires retraités épouvantent les forêts. Ces discours me terrassent. Le maître de chai enseigne son métier. Il apprend ses taches professionnelles, gagne une autorité, en use. Usé. Foutu sa vie. Le jour où il a exercé cette autorité, le doigt sur la gâchette de son fusil de chasse en visant un inconnu qui l'avait offensé. Sa colère possédait sa raison. Sa colère était devenue sa raison de vivre. Il est un repenti qui crèvera jusqu'à son dernier souffle. Je te raconte les bas-fond d'une existence. Tu claques des doigts.
Je suis toi. Je suis un autre. Je suis là, je suis absent. Tu es las de ce monde. Tu es l'astre de mes nuits. Tu me livres à tes démons. Tu es le soleil de ma vie. Je confonds tous mes aimants. L'amour écrase, l'amour provoque les pires folies. Je suis un ours dans son abri. Je suis ailleurs, je veux me fuir, les têtes s'envolent, la mienne avec. Des mots, des mots, j'en veux encore. Je m'en repends allègrement. Non, je plaisante. Non,je ne sais pas. Je ne vois plus, efface moi. Je ne suis plus là. Siffle l'absence des vivants, souffle sur ce château de cartes. Je te claquerais entre les doigts.
1 commentaire -
Par Makxsim le 25 Juin 2013 à 02:16
Colbert légiférait l’horreur occidentale
Ose te souvenir des taches de notre histoire
Déshumanisé, l’Africain, par le visage pâle
Eclaire ton esprit d’un devoir de mémoire.
Négriers, commerciaux, criminels coloniaux
Ont souillé de leur peur l'héritage du berceau
Ils anoblirent les plus actifs, maitres de plus de cent esclaves
Rois Louis, de tristes sires dont les folies étaient graves.
votre commentaire -
Par Makxsim le 25 Juin 2013 à 02:09
Bien sûr, je vous dirais d’abord qu’elle m’envoûte
Elle est vue. Tendres ou sombres pensées selon le spectateur
La louve qui m’a fait loup, réorienté ma route ;
La reine inspire chez l’homme des rêves de grandeur.
Elle dit d’un seul sourire, des mots doux pour nos cœurs.
votre commentaire -
Par Makxsim le 24 Juin 2013 à 21:51
Je ne vous rattraperais pas, non, je rôde en mes ailleurs.
J’entends parler du diable. Partout, je le sens… Je suis fou.
Je dis qu’une folie m’endort. Folie odieuse et si morose
Je pleure mon sort, ma lâcheté, mon gâchis.
Je souffre en silence l’hégémonie d’une solitude.
J’arbore ma rédemption ; mes pensées habillent le déni.
Je suis tombé, je n’ai rien fait sinon déplorer ma chute.
Je n’en suis pas plus fort, je vois le monde aller sans moi.
Je, je, je… Je joue un Jeu dangereux.
votre commentaire -
Par Makxsim le 24 Juin 2013 à 18:06
1- Contempler aux cieux
des astres solidaires.
Rideaux sur nos pleurs.
2- A son cœur voilé.
Décès imperceptibles.
Mépris citadin.
3- Opaque fumée.
La combustion du dragon
viole des paumés.
4- Chute des unions.
La montagne de l’enfer
est abyssale.
5- Mon regard se perd.
Le déni ministériel
nourrit nos peines.
6- L’écran décadent
fige les insouciances.
Peuple inconscient !
Où vont mes yeux? Où sont mes yeux? Que voient mes yeux?
Vers d'autres cieux se tournent ceux des vertueux...
Un jour heureux! Les coeurs vicieux font leurs adieux...
7- Passion mesurée…
Les sourires sincères
bercent mon âme.
8- Légère chanson…
Ses charmes solitaires
m’ouvrent au monde.
9- Premier tiers de vie.
Mes amis ma compagne,
de rares joyaux.
10- L’Homme se souvient :
L’enfant écrit ses pages
Il joue à la vie
11- Ma sœur est par là.
J’attends de ses nouvelles
dans toutes mes peaux.
12- Amour torrentiel
Passion révélatrice
Des mots transcendants
Où sont mes yeux?...
Serre moi fort.
Comble mon coeur
de ton amour
éternisé.
Les places mortes
hurlent aux idiots
de jauger
l'union innocente.
Libre et vide.
Oublie l'avant
superficiel.
Produit l'avenir
spontanément.
Les villes fades
et luxuriantes
circulent au pas
vers l'horizon.
Vivre vite.
Soit près de moi.
Ecoute mes yeux,
ils te couvriront
d'existence.
Les tours dorées
d'opportunisme
enferment un pouvoir
aveuglant.
Force et Chaos.
Où sont mes yeux?...
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique